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Inventaire général du patrimoine culturel
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édifice / site
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Moulin à farine Pabot, puis laminoir dit Moulin de la Monnaie, puis Forge anglaise Parant, puis minoterie, puis usine de porcelaine et usine de préparation de produit minéral (moulin à kaolin) Parant, puis blanchisserie industrielle et mégisserie, actuellement magasin de commerce, établissement de danse et maison
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localisation
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Limousin ; Haute-Vienne ; Limoges
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aire d'étude
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Limoges
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lieu-dit
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Beaumoulin
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adresse
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271 avenue Baudin
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hydrographie
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la Vienne
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destinations successives
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magasin de commerce ; établissement de danse ; maison
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dénomination
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moulin à farine ; laminoir ; forge anglaise ; minoterie ; usine de porcelaine ; usine de préparation de produit minéral ; blanchisserie industrielle ; mégisserie
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parties non étudiées
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atelier de fabrication ; bâtiment d'eau ; bief de dérivation ; entrepôt industriel ; logement ; logement d'ouvriers
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époque de construction
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14e siècle ; 4e quart 18e siècle ; 2e quart 19e siècle ; 3e quart 19e siècle ; 1er quart 20e siècle
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année
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1788 ; 1825 ; 1837 ; 1854 ; 1922
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auteur(s)
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maître d'oeuvre inconnu
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historique
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Au moulin à farine appelé moulin Pabot, attesté au 14e siècle, est adjoint en 1788 un laminoir pour l'or, l'argent et le cuivre par Louis Naurissart, directeur de la Monnaie de Limoges. Le site prend alors l'appellation de moulin de la Monnaie. Le nouveau propriétaire depuis 1805, Martial Parant (nouveau directeur de la Monnaie) transforme le laminoir en forge anglaise en 1825. En 1837, son successeur, Alexandre Parant, reconvertit partiellement la forge en minoterie. La forge subsiste en partie jusqu'au milieu des années 1840. Alexandre puis Jules Parant Léobon établissent en 1854 une usine de porcelaine qui fonctionne jusqu'en 1887 aux côtés de la minoterie, et installent une usine de préparation de produit minéral pour le kaolin à la veille des années 1870. De 1911 à 1942 une blanchisserie industrielle est exploitée successivement par la Société Générale de la Literie Militaire puis par M. Bezard (1925) : elle occupe d'anciens hangars à bois et magasins à fer et à fonte, reconvertis en logements ouvriers et augmentés de séchoirs pour le moulin à kaolin. La préparation du kaolin et la fabrication de porcelaine sont reprises par M. Radiguet en 1918, activités auxquelles succède la mégisserie Meyer vers 1922, puis à partir de 1945 une usine de meubles pour quelques années seulement. Actuellement le site accueille un commerce, une boîte de nuit et une habitation. Le moulin Pabot est doté de 5 paires de meules en 1738, 6 en 1782. Il est doté de 4 roues hydrauliques en 1797 et 1833. Dans les années 1920 la force motrice est fournie par 3 roues et une turbine hydraulique. En 1835 la forge anglaise comporte un four à réverbère, des laminoirs et un martinet, puis seulement 3 laminoirs après 1837. La minoterie est dotée 8 paires de meules (mouture à l'anglaise) d'une production de 60 hl/24 h, puis dans les années 1890-1910 de deux paires de cylindres. En 1870 le moulin à kaolin est équipé de 13 paires de meules et de 2 presses, tandis que l'usine de porcelaine possède 3 fours selon certaines sources, un seul en 1919 (nouvellement construit par Radiguet). La forge emploie 32 ouvriers dont deux enfants en 1841. L'usine de porcelaine emploie 50 à 60 ouvriers dans les années 1860, 80 en 1870, 50 en 1873. La blanchisserie emploie 7 ouvriers en 1935, la mégisserie 35 en 1925 et 1935.
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description
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Les anciens ateliers métallurgiques, constitués de trois corps de bâtiments, qui abritent ensuite la minoterie, le moulin à kaolin, l'usine de porcelaine puis la mégisserie, sont en grande partie conservés. Ils sont composés d'un rez-de-chaussée en moellon de pierre enduit, surmonté d'un étage carré construit en pan de bois avec remplissage en pisé (?) et brique enduits, à l'exception des pignons, en maçonnerie. Le bâtiment qui abrita la forge de 1825 puis une minoterie est composé d'un étage carré probablement en maçonnerie enduite, surmonté d'un structure poteau-poutre en bois à essentage constitué d'abat-vent, en bois, datant probablement de l'installation du moulin à kaolin. Au cours du 19e siècle, les bâtiments ont été reliés par la construction de nouveaux édifices au-dessus des canaux d'amenée et de fuite. Des extensions ont été réalisées au début du 20e siècle, en brique silico-calcaire. Les deux corps de bâtiment occupés naguère par la blanchisserie sont implantés à l'est des anciens ateliers métallurgiques. L'un est à rez-de-chaussée et étage carré en moellon de pierre enduit. L'autre est constitué de poteaux de bois à remplissage en brique au rez-de-chaussée et abat-vent en bois à l'étage. Ces deux bâtiments sont reliés par deux passerelles. Les toitures sont à longs pans en tuile creuse et tuile mécanique, à l'exception du séchoir au-dessus de l'ancienne forge, couvert de tôles ondulées. Une toiture a conservé un lanterneau, avec abat-vent en bois, au-dessus de l'atelier qui abrite en 1919 le four à porcelaine puis le séchoir à air libre de la mégisserie.
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étages
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2 étages carrés
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gros-oeuvre
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pierre ; moellon ; enduit ; bois ; pan de bois ; pisé ; brique ; essentage
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couverture (type)
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toit à longs pans ; lanterneau
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couverture (matériau)
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tuile mécanique ; tuile creuse ; tôle ondulée
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état
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établissement industriel désaffecté ; restauré
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propriété
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propriété privée
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type d'étude
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patrimoine industriel (enquête partielle, commune de Limoges)
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rédacteur(s)
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Pillet Frédéric
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référence
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IA87000283
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© Inventaire général ; © Ville de Limoges
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enquête
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2003
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date versement
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2004/01/22
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date mise à jour
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2012/01/12
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crédits photo
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Pillet, Frédéric - © Inventaire général, ADAGP
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dossier en ligne
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Contact service producteur
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service producteur
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Région Limousin - Service de l'Inventaire et du Patrimoine culturel 27 boulevard de la Corderie 87031 Limoges Cedex - 05 87 21 20 95 ou 05 87 21 20 90
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