|
|
Inventaire général du patrimoine culturel
|
édifice / site
|
usine de transformation des métaux dite forge de Freland, puis usine de quincaillerie (clouterie), actuellement centrale hydroélectrique
|
localisation
|
Franche-Comté ; Haute-Saône ; Mailleroncourt-Saint-Pancras
|
aire d'étude
|
Haute-Saône
|
lieu-dit
|
Freland
|
hydrographie
|
Coney (dérivation du)
|
destinations successives
|
centrale hydroélectrique
|
dénomination
|
usine de transformation des métaux ; usine de quincaillerie
|
parties non étudiées
|
atelier de fabrication ; bâtiment d'eau ; magasin industriel ; logement patronal ; conciergerie ; chapelle ; bief de dérivation
|
époque de construction
|
19e siècle
|
année
|
1817
|
auteur(s)
|
maître d'oeuvre inconnu
|
historique
|
L'existence de la forge de Freland est attestée au début du 18e siècle. En 1734, le sieur d'Estan demande l'autorisation d'établir "un feu et un martinet" dans sa forge de "Ferlan". Un plan de 1758 mentionne la présence de deux martinets, d'une forge à deux feux et d'un moulin, mis en jeu par cinq roues hydrauliques. En 1788, l'établissement métallurgique produit 400 milliers de fer. Il est acquis en 1806 par Joseph Falatieu, propriétaire de la ferblanterie de Bains-les-Bains (88) , qui l'échange à Claude-Pierre Dornier contre le haut fourneau de la Barbe (commune de Margilley, 70). Les deux feux de forge et le martinet, mentionnés en 1788, sont remplacés par deux trains de laminoirs avant 1811, augmentés peu après de quatre fours à réverbère. Un logement patronal, situé en aval des ateliers, est construit en 1817, ainsi que l'atteste la date inscrite sur le linteau de la porte. Un second logement patronal a été édifié vers 1850 sur la rive droite du Coney (commune d'Ambiévillers, 70) , à l'emplacement d'une précédente demeure. Il est bâti dans un parc, auquel ont été annexées une conciergerie, et une chapelle vraisemblablement construite vers 1867. En 1863, la production - principalement des tôles - approche les 1800 quintaux métriques. Les matrices cadastrales signalent en 1874 la destruction de la forge et du laminoir, et la construction d'une clouterie, achevée en 1876. L'usine, réglementée par arrêté préfectoral le 17 juin 1893, est alors dirigée par Paul Chavanne, propriétaire de la manufacture de Bains-les-Bains ; elle est spécialisée dans la fabrication de clous pour chevaux. Elle aurait cessé son activité en 1895 (transfert à Bains-les-Bains) , bien qu'elle soit mentionnée pour avoir, pendant la Première Guerre mondiale, "actionné des concasseurs" (?). L'ancienne forge est intégrée en 1907 dans la société anonyme d'Eclairage Electrique du Pont-du-Bois, et convertie en centrale hydroélectrique. Son directeur, Louis Tinchant, sollicite en 1921 une modification du règlement d'eau. En 1927, la société est également propriétaire de la centrale du Gros Moulin, située en amont sur la commune de Montmotier (88) , et de celle de Pont-du-Bois (70) , située immédiatement en aval, et concessionnaire de la production et de la distribution d'énergie électrique dans 18 communes de la région. Vers 1970, la centrale hydroélectrique a été achetée par un particulier à la Société d'Eclairage Electrique de Pont-du-Bois, puis modernisée en 1979. Une des turbines est installée dans un ancien atelier de fabrication, tandis que l'autre est établie dans un nouvelle salle des machines. Les trois travées des ateliers de fabrication ont été réduites dans leur longueur. La centrale produit environ 650 000 kWh par an. Construction d'un four à réverbère en 1833. En 1866, la forge se compose "d'un foyer d'affinerie, d'un train de laminoirs, de deux fours à réchauffer, d'une machine soufflante et de trois machines hydrauliques de la force de 70 chevaux". Une turbine Francis de marque Goulut-Borne (Luxeuil, 70) est déposée, et deux turbines Kaplan sont en service. La forge emploie 14 ouvriers en 1788, 21 en 1816 et 27 en 1847. La clouterie embauche 20 personnes en 1876, et 22 hommes et 4 enfants en 1893.
|
description
|
Les ateliers de fabrication sont construits en rez-de-chaussée, moellon de grès enduit et charpente en bois. Ils sont couverts de toits à longs pans, demi-croupes, tuile plate et tuile mécanique. Bâti en moellon de grès enduit, le logement patronal de 1817 possède un sous-sol, un étage carré et un toit à croupes. Le second logement patronal possède deux étages carrés et un toit à croupes en ardoise.
|
étages
|
2 étages carrés
|
gros-oeuvre
|
grès ; moellon ; enduit
|
couverture (type)
|
toit à longs pans ; croupe ; demi-croupe
|
couverture (matériau)
|
tuile mécanique ; tuile plate ; ardoise
|
couvrement
|
charpente en bois apparente
|
propriété
|
propriété privée
|
type d'étude
|
patrimoine industriel
|
rédacteur(s)
|
Favereaux Raphaël
|
référence
|
IA70000179
|
|
© Région Franche-Comté, Inventaire du patrimoine
|
enquête
|
2006
|
date versement
|
2010/03/11
|
date mise à jour
|
2011/05/02
|
crédits photo
|
Céréza, André - © Région Franche-Comté, Inventaire du patrimoine, ADAGP, 2008 ; SCAN 25 © IGN - 2008, Licence n°2008CISE29-68.
|
|
|
dossier en ligne
|
|
service producteur
|
Région Franche-Comté - Direction de l'Inventaire du patrimoine 4, square Castan 25031 Besançon Cedex - 03.63.64.20.00
|
|