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Inventaire général du patrimoine culturel
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édifice / site
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l'architecture liée à la première reconstruction du canton de Provenchères-sur-Fave
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thèmatique
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l'architecture liée à la première reconstruction du canton de Provenchères-sur-Fave
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localisation
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Lorraine ; Vosges
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aire d'étude
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Provenchères-sur-Fave
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dénomination
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immeuble ; maison ; ferme
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époque de construction
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1er quart 20e siècle
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année
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1920 ; 1921 ; 1922 ; 1923
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auteur(s)
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Heck François (architecte) ; Selvini (entrepreneur)
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historique
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Situées à proximité du front durant la première guerre mondiale, les communes du canton ont été particulièrement touchées par les destructions. Une Coopérative Intercommunale des Régions Dévastées de Provenchères a été crée afin de gérer les dossiers de dommages de guerre qui concernent essentiellement les communes du Beulay et de Provenchères-sur-Fave. Les dossiers comportent une évaluation des dommages, parfois des plans dressés par l'architecte François Heck et des mémoires de reconstruction établis par l'entrepreneur Selvini (à Provenchères). Les reconstructions ont eu lieu de 1919 à 1923.
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description
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Les destructions de la première guerre ont touché principalement l'entrée ouest de Provenchères jouxtant le quartier de la Corvée (IM88001218 à IM88001225), le hameau de Herbeaupaire à Lusse (IM88001226), un îlot à La Petite-Fosse ainsi que des maisons isolées situées dans tout le canton. Les dommages de guerre concernent majoritairement des fermes mais aussi des maisons et immeubles qui abritent parfois une activité commerciale ou artisanale. Un seul bâtiment public a été détruit : la gendarmerie de Provenchères (étude : IM88001127). Les reconstructions, si elles sont souvent conformes aux bâtiments antérieurs par leur typologie tendent à rationaliser les bâtiments et leur disposition (édifices quadrangulaires, alignement des façades sur rue...). Elles affichent une certaine modernité traduite sur leur façade par la hauteur des baies (liée à la hauteur sous plafond), portes charretières à linteau droit (utilisation de nouveaux matériaux) mais aussi par leur dépouillement de tout décor. L'introduction du béton et du métal dans la construction se fait timidement, si le profilé en I s'affiche sur les portes charretières, par contre le béton des entourages de baies se cache derrière un enduit couleur grès. Le gros oeuvre est toujours réalisé en moellon hourdi à la chaux et la charpente en sapin est en partie taillée à la hache (par mesure d'économie). Les cloisons utilisent la brique en terre cuite ou en silico-calcaire et les planchers sur cave le béton. Le confort a du mal à prendre place dans ces constructions, seules celles d'un certain "standing" intègrent les W.C. mais toujours en excroissance sur le mur arrière, une seule maison comporte une salle de bains.
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plan
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plan régulier
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gros-oeuvre
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moellon sans chaîne en pierre de taille ; enduit
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couverture (matériau)
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tuile mécanique
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propriété
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propriété privée
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type d'étude
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inventaire topographique
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rédacteur(s)
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Henry Jean-Yves
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référence
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IA88001217
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© Région Lorraine - Inventaire général
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enquête
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2006
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date versement
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2009/07/16
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date mise à jour
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2011/03/26
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crédits photo
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George, Alain - © Région Lorraine - Inventaire général
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Contact service producteur
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service producteur
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Conseil régional de Lorraine - service régional de l'inventaire général Hôtel Ferraris - 29, rue du Haut Bourgeois 54000 Nancy - 03.83.32.90.63
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