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Inventaire général du patrimoine culturel
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édifice / site
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manoir
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localisation
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Pays de la Loire ; Maine-et-Loire ; Le Lion-d'Angers
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aire d'étude
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Pays Segréen
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lieu-dit
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Grand Carqueron (le)
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dénomination
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manoir
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parties non étudiées
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chapelle ; remise agricole ; étable à chevaux ; étable à vaches ; porcherie ; grange ; fournil ; enclos
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époque de construction
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16e siècle ; 2e quart 17e siècle
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siècle détail
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15e siècle (?) ; 18e siècle ; 19e siècle
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auteur(s)
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maître d'oeuvre inconnu
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historique
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Manoir cité dès 1420, relevant de La Roche-d'Iré. C. Port mentionne l'existence d'un moulin disparu dès le 17e siècle, au bord d'un étang voisin, asséché, et une motte (disparue). Le logis est du 16e siècle (avec à l'arrière des parties du 15e siècle ?) , repris entre 1634 et 1646 (portes, baies et lucarnes anciennes, deux cheminées et la charpente) , dates qui correspondent à l'achat du manoir (alors en partie en ruines) par Pierre Gandon, marchand en vin décédé en 1646. Ce logis a été restauré en 1994 : transformation des baies et suppression des deux lucarnes du 17e siècle (pour des raisons de sécurité, doivent être remontées). Il est prolongé par des dépendances anciennes (17e siècle ?) identifiées en 1665 comme un logement réservé au closier et un pressoir, reprises au 19e siècle. Le logis et les dépendances sont enfermés dans un enclos du 16e siècle percé d'un portail de la même époque, avec au sud un pavillon du 17e siècle, à usage d'étable à chevaux et de pigeonnier en 1665. Une chapelle du 16e siècle se trouve à l'angle sud est (nouvelle fondation en 1643). Au sud, d'autres dépendances ferment l'enclos : près de la chapelle un ancien fournil repris et doublé au 19e siècle d'une porcherie, avec dans le prolongement une étable à chevaux du 19e siècle et, de l'autre côté du pavillon, une étable à vaches du 18e siècle remaniée au 19e siècle, avec à la suite une panserie (lieu de stockage du fourrage du jour) du 19e siècle, une autre étable plus petite (à veaux ?) qui serait peut-être un logement du 18e siècle réutilisé au 19e siècle (présence d'une cheminée). Un espace ayant servi d'étable à vaches double en profondeur la panserie et cette petite étable (ancienne "cave" ?). Au sud de l'enclos se trouve une grange-remise isolée, du 19e siècle. Au 16e siècle ce manoir est la propriété de la famille Richomme, puis il revient à la famille Hunault par le mariage de Françoise Richomme à Madelon Hunault, seigneur de la Thibaudière, échevin puis maire d'Angers en 1592. De 1634 à 1646 il appartient à Pierre Gandon, avant de passer à la famille Prévost (Mme Prévost, soeur de Pierre Gandon) jusqu'à la Révolution, puis à la famille Faultrier.
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description
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L'enclos est formé de deux ensembles d'édifices parallèles, presque tous tournés vers la cour, avec une prolongation vers l'ouest, et d'une grange-remise isolée, au sud ouest. Au nord se situe le logis, avec une façade sur cour percée de deux travées (l'une plus étroite) , surmontées, avant travaux, de deux lucarnes à bossages et frontons triangulaires. Deux portes cintrées en tuffeau, l'une près de l'autre, donnent accès au logis ; la plus importante est surmontée d'un fronton triangulaire. A l'arrière se trouve une tour d'escalier demi hors-oeuvre, de plan carré, flanquée d'un petit appentis ouvert à l'étage par un jour chanfreiné. Une tourelle dont les murs laissent voir des meurtrières et des trous de boulins s'appuie sur le pignon ouest du logis. A la suite du logis, vers l'est, se développe un corps de dépendances dont les traces de reprises, les ouvertures et les matériaux divers signalent l'ancienneté et les changements successifs de fonctions. Une étable en appentis le prolonge à l'arrière. A l'est, l'enclos est percé d'un portail (portes piétonne et charretière) , près d'un puits couvert. L'angle sud-est est réservé à la chapelle, ouvrant sur la cour ; elle est éclairée par une baie cintrée, et couverte par un lambris de couvrement (en mauvais état). Un fournil doublé d'une porcherie en appentis sont contigüs à la chapelle, puis laissent place vers l'ouest à une étable à chevaux couverte en tuiles mécaniques, de l'autre côté d'un petit portail ménagé dans le mur de clôture. Le pavillon proche de cette étable vers l'ouest se prolonge par une étable à vaches, une panserie, un espace d'habitation réutilisé en petite étable, ces deux derniers éléments doublés en appentis (vers le nord) par une autre étable (ancienne "cave" ?). A l'ouest, le mur d'enclos relie le pavillon sud au pignon ouest du logis. Toutes les étables comportent un comble à surcroît, et l'une (au sud) comprend une porte haute formant lucarne à croupe. Les ouvertures des dépendances les plus récentes ont un linteau en bois.
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plan
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plan régulier
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élévation
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élévation à travées
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étages
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1 vaisseau ; 1 étage carré ; comble à surcroît
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gros-oeuvre
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lave ; schiste ; tuffeau ; appareil mixte ; moellon ; enduit
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couverture (type)
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toit à longs pans ; appentis ; toit en pavillon ; toit conique ; demi-croupe ; pignon couvert
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couverture (matériau)
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ardoise ; tuile mécanique
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couvrement
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lambris de couvrement
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état
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bon état ; restauré
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propriété
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propriété privée
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visite
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fermé au public
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type d'étude
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inventaire topographique
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rédacteur(s)
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Manase Viviane
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référence
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IA49001495
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© Région Pays de la Loire - Inventaire général ; © Conseil général de Maine-et-Loire - Service de l'Inventaire du patrimoine
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enquête
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1999
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date versement
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2008/10/24
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Contact service producteur
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service producteur
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Région Pays de la Loire - Centre de ressources 1, rue de la Loire - 44966 Nantes cedex 09 - 02.28.20.54.70
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