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Inventaire général du patrimoine culturel
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édifice / site
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maison puis usine de poterie Laballe, actuellement musée de la Maison du potier
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localisation
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Midi-Pyrénées ; Haute-Garonne ; Cox
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adresse
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route de Toulouse
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destinations successives
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musée
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dénomination
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maison ; usine de poterie
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parties étudiées
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four industriel
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parties non étudiées
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logement ; atelier de fabrication ; pièce de séchage ; chai
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partie(s) étudiée(s)
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éléments remarquables
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four industriel ; machine de production (étudiée dans la base Palissy)
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objets mobiliers
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époque de construction
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milieu 19e siècle
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siècle détail
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4e quart 20e siècle
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année
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1841 ; 1865 ; 1991
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auteur(s)
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maître d'oeuvre inconnu
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personnalité(s)
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Laballe Pierre (commanditaire)
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historique
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En 1841, le registre des augmentations et diminutions des propriétés bâties et non bâties fait état de la construction d'un bâtiment, ce qui explique qu'il préexistait un bâtiment englobé aujourd'hui dans la poterie alors appelé Maison du sieur Laballe. Une demande de création d'une usine de poterie est faite en 1865 par Pierre Laballe. L'usine cessera son activité en 1942, à la mort de Joseph Laballe, fils de Pierre Laballe. En 1991, l'association Les terres vernissées de Cox restaure l'édifice, mis à disposition par le SIVOM du canton de Cadours, et crée ainsi le musée de la Maison du potier. Le remploi d'un évier, appartenant à une autre maison de Cox, a été effectué pour la restauration de l'édifice en musée.
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description
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La maison forme avec son atelier, un corps de bâtiment unique, type courant à Cox où habitation et production sont regroupées dans une même structure et sur un niveau unique. La maison est construite en brique crue au-dessus d'un soubassement en pierre qui lui sert d'assise. A l'extérieur, toutes les façades sont enduites sauf la façade sud. Sur la façade antérieure, les baies rectangulaires ont un encadrement de brique. A l'intérieur, les pièces d'habitation ont des murs enduits ; les pièces de l'atelier ont des murs non enduits qui laissent apparaître les maçonneries de moellons du mur est du chai et de la réserve, et les maçonneries utilisant des éléments en terre cuite disposés en arête de poisson, à la base des murs communs au four et au séchoir. La toiture est à trois pentes débordantes. Le plan résulte d'un agrandissement : autour du noyau de l'habitation initiale, double en largeur, ont été ajouté le chai à l'ouest et les pièces de la poterie proprement dite, au sud. L'ensemble des pièces est couvert de planchers à l'exception du chai et du four sous charpente apparente.
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étages
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sous-sol ; en rez-de-chaussée ; comble à surcroît
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escaliers
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escalier dans-oeuvre ; escalier droit ; en charpente
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gros-oeuvre
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pierre ; brique crue ; moellon ; terre ; enduit
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couverture (type)
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demi-croupe ; pignon couvert
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couverture (matériau)
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tuile creuse
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couvrement
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charpente en bois apparente
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décor
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menuiserie
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représentation
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chevron
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La façade de l'élévation antérieure nord et le mur de séparation entre la maison et l'ancien chai conservent des chevrons au profil mouluré de la toiture de la maison initiale.
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état
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établissement industriel désaffecté ; restauré
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propriété
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propriété publique
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protection MH
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2005/03/29 : classé MH
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Ancienne poterie Laballe en totalité y compris le four de cuisson et les deux tours de l'atelier.
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type d'étude
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opération ponctuelle
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rédacteur(s)
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Bonhôte Jérome ; Giraud Marie-Odile
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référence
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IA31010111
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© Inventaire général
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enquête
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2002
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date versement
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2004/05/17
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date mise à jour
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2011/07/26
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service producteur
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Conseil régional de Midi-Pyrénées - Direction de la Culture et de l'Audiovisuel - Service Connaissance du Patrimoine 22, bd Maréchal Juin 31406 Toulouse cedex 9 - 05.34.45.97.33
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autre dossier
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dossier de protection
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