|
Inventaire général du patrimoine culturel
|
édifice / site
|
usine de détergents et savonnerie Magnin-Mammès, puis garage de réparation automobile, actuellement logement
|
localisation
|
Franche-Comté ; Haute-Saône ; Vellexon-Queutrey-et-Vaudey
|
aire d'étude
|
Haute-Saône
|
lieu-dit
|
Queutrey
|
adresse
|
R.D. 13
|
hydrographie
|
Romaine (dérivation de la)
|
destinations successives
|
logement
|
dénomination
|
usine de détergents ; savonnerie ; garage de réparation automobile
|
parties non étudiées
|
atelier de fabrication ; atelier de réparation ; entrepôt industriel ; chaufferie ; silo ; bief de dérivation
|
époque de construction
|
4e quart 19e siècle ; 2e quart 20e siècle ; 4e quart 20e siècle
|
auteur(s)
|
maître d'oeuvre inconnu
|
historique
|
L'usine de produits détergents est construite à l'extrême fin du 19e siècle (1899 ?) , vraisemblablement par messieurs Magnin et Mammès. Elle est implantée à l'emplacement d'un moulin attesté sur la carte de Cassini (1760) , et utilise sa chute d'eau pour actionner une turbine. Dans les années 1930, la fabrique Magnin et Mammès produit du savon et des lessives de marque Saporine, Sapoluxe et Sapogenine. Une tour abritant un monte-charge est édifiée contre la façade ouest de l'atelier principal dans l'entre-deux-guerres. Au moment de sa fermeture en 1976, l'usine était dirigée par Robert Magnin, descendant du fondateur, et produisait de la lessive pour machine, du savon et de l'eau de Javel, commercialisés dans le département, dans les Vosges et en Savoie. Le site a été occupé entre 1982 et 1992 par un garage automobile, puis par diverses activités commerciales, entraînant la construction d'ateliers. Des logements ont été aménagés dans l'atelier de fabrication à étages. Le transformateur électrique, les bureaux, le bâtiment d'eau et un magasin industriel en bois établi sur la rive gauche du bief ont été détruits vers 2005. En 1911, la turbine actionne une meule et un concasseur. Deux turbines à axe vertical étaient en place au moment de la fermeture, une seule (hors-service) est conservée aujourd'hui. L'usine emploie une dizaine de personnes dans les années 1950, et environ 5 en 1975.
|
description
|
L'atelier de fabrication originel est bâti en moellon de calcaire enduit, à deux étages carrés, couvert d'un toit à longs pans en tuile mécanique. La tour du monte-charge possède une ossature métallique ourdée de brique silico-calcaire. Les ateliers situés à l'est sont construits en moellon de calcaire enduit et couverts de toits à deux pans. L'atelier de fabrication des cristaux et la chaufferie sont bâtis en brique creuse enduite. L'atelier de broyage est en ruines. Les extensions contemporaines sont en pan de fer et parpaing de béton enduit, couvertes de toits en tôle.
|
étages
|
2 étages carrés
|
gros-oeuvre
|
calcaire ; moellon ; enduit ; brique silico-calcaire ; béton ; parpaing de béton ; fer ; pan de fer
|
couverture (type)
|
toit à longs pans ; toit à deux pans
|
couverture (matériau)
|
tuile mécanique ; fer en couverture
|
état
|
établissement industriel désaffecté
|
propriété
|
propriété privée
|
type d'étude
|
patrimoine industriel
|
rédacteur(s)
|
Favereaux Raphaël
|
référence
|
IA70000353
|
|
© Région Franche-Comté, Inventaire du patrimoine
|
enquête
|
2008
|
date versement
|
2010/03/11
|
date mise à jour
|
2011/05/02
|
crédits photo
|
Mongreville, Jérôme - © Région Franche-Comté, Inventaire du patrimoine, 2009
|
|
|
dossier en ligne
|
|
service producteur
|
Région Franche-Comté - Direction de l'Inventaire du patrimoine 4, square Castan 25031 Besançon Cedex - 03.63.64.20.00
|