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Inventaire général du patrimoine culturel
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édifice / site
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haut fourneau de Montureux
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localisation
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Franche-Comté ; Haute-Saône ; Montureux-et-Prantigny
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aire d'étude
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Haute-Saône
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lieu-dit
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Haut fourneau (quartier du)
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hydrographie
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Raie du Fourneau (ruisseau de la)
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dénomination
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haut fourneau
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parties non étudiées
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atelier de fabrication ; magasin industriel ; logement patronal ; bâtiment d'eau ; bief de dérivation
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époque de construction
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4e quart 17e siècle (détruit) ; 2e moitié 18e siècle ; 1ère moitié 19e siècle
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auteur(s)
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maître d'oeuvre inconnu
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historique
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Le haut fourneau est établi en 1682 par la famille Jobelot de Montureux, également propriétaire au 18e siècle de la forge de Roche-et-Raucourt (70) et du fourneau de Farincourt (52). Sa production est de 300 à 350 t de fonte en 1731, contre 600 t en 1772. Il est vendu en 1769 au maître de forges Jérôme Coubladoz, qui en était locataire, et qui fait construire à cette époque le logement patronal. Vers 1799, le haut fourneau est acquis par la famille Falatieu pour approvisionner en fonte leur usine de fer-blanc de Bains-les-Bains (88). La production passe d'environ 400 t en 1788 à 300 t en 1811. Reconstruit dans la première moitié du 19e siècle, le haut fourneau reste la propriété des Falatieu jusqu'à son extinction en 1860. La présence d'une turbine hydraulique sur l'ancien bief du lavoir à minerai atteste une activité vraisemblablement artisanale à la fin du 19e ou au début du 20e siècle. Privé de sa halle de coulée, le haut fourneau subsiste, envahi par la végétation. Installation en 1837 d'une machine à vapeur d'appoint de 6 ch, dont les deux chaudières sont chauffées par les gaz du gueulard. Elles sont remplacées en 1844 par des chaudières fabriquées chez le constructeur Marland, à Gray (étudié IA00076886). Une turbine à axe horizontale est encore en place en 2008. Le haut fourneau emploie 60 personnes (internes et externes) en 1788, et 12 (internes) en 1847.
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description
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Le haut fourneau est construit en moellon et pierre de taille de calcaire. L'état actuel laisse entrevoir l'ouverture de coulée, renforcée de barres de fonte, et les tirants et clefs métalliques qui ceinturent la tour. Jusqu'à une période récente, le haut fourneau était couvert d'un toit à croupes et tuile plate. Deux halles à charbon, dont une construite en L, en mauvais état à la fin des années 1980, ont été rasées récemment. Bien que remanié au 19e siècle, le logement patronal a été construit dans la seconde moitié du 18e siècle, comme l'atteste une inscription incomplète courant sur la corniche du toit. Il possède un étage carré et un étage en surcroît, et est couvert d'un toit à croupes et tuile mécanique.
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étages
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1 étage carré ; étage en surcroît
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gros-oeuvre
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calcaire ; moellon ; enduit
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couverture (type)
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toit à longs pans ; croupe
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couverture (matériau)
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tuile mécanique
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état
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établissement industriel désaffecté ; mauvais état
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propriété
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propriété privée
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type d'étude
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patrimoine industriel
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rédacteur(s)
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Favereaux Raphaël
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référence
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IA70000328
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© Région Franche-Comté, Inventaire du patrimoine
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enquête
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2008
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date versement
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2010/03/11
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date mise à jour
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2011/05/02
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crédits photo
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Mongreville, Jérôme - © Région Franche-Comté, Inventaire du patrimoine, 2008
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dossier en ligne
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service producteur
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Région Franche-Comté - Direction de l'Inventaire du patrimoine 4, square Castan 25031 Besançon Cedex - 03.63.64.20.00
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