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Inventaire général du patrimoine culturel
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édifice / site
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tuilerie et briqueterie Paris
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localisation
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Poitou-Charentes ; Deux-Sèvres ; Saint-Hilaire-la-Palud
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aire d'étude
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Deux-Sèvres
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lieu-dit
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la Névoire
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adresse
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chemin du Perron
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dénomination
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tuilerie ; briqueterie
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parties non étudiées
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hangar industriel ; four industriel ; logement patronal
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époque de construction
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3e quart 19e siècle ; 4e quart 19e siècle ; 1er quart 20e siècle ; 2e quart 20e siècle
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année
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1867 ; 1871 ; 1885 ; 1906
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auteur(s)
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maître d'oeuvre inconnu
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historique
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Cette tuilerie-briqueterie est créée par André Paris en 1867 après l'achat de plusieurs parcelles dénommées mottes séparées par des fossés. Il fait alors édifier le premier four debout et le hangar, puis en 1871, le logement patronal. Les bateaux chargés d'argile, appelée bri, viennent à quai à quelques mètres de l'établissement, puisque le chemin actuel du Perron est encore à cette époque une importante voie d'eau. Ce fossé est remblayé peu à peu et les bateaux arrivent de l'autre côté du site par le fossé aménagé parallèlement à la route départementale n° 3. C'est vraisemblablement grâce à cette route ouverte vers 1850 et aux débouchés qu'elle permet, que se sont développées, dans la deuxième moitié du 19e siècle, dix tuileries-briqueteries sur la commune, dont quatre à la Névoire. En vue du partage entre ses deux fils, Victor et Théophile, André Paris fait construire un nouveau four à tuiles et un hangar sur une parcelle voisine en 1885. Cet établissement sera exploité par Théophile, tandis que Victor succède à son père dans le premier établissement. Le logement patronal, déjà agrandi en 1904, est prolongé, dans les années 1930, par un nouveau corps de bâtiment pour Théophile. Actuellement il ne subsiste de la deuxième tuilerie, qui cesse de fonctionner vers 1930, que le logement et quelques piles de séchoir. Dans le premier établissement, Victor Paris remplace, en 1906, le premier four par deux autres du même type qui présentent la particularité d'être voûtés en berceau. Cette tuilerie cesse de fonctionner en 1939. Le hangar et les fours sont désaffectés, mais le logement est toujours habité.
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description
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Les bâtiments sont en moellon enduit et toit en tuile creuse. Le premier logement, à un étage carré, était couvert à l'origine d'un toit à croupes, mais avec le prolongement de ce bâtiment par une nouvelle habitation, la croupe ouest a disparu et un mur pignon clôt le bâtiment. Le hangar-séchoir repose sur huit piles maçonnées du côté est et quatre piles en brique à l'est ; cette partie de l'édifice couvre les deux fours debout. Ces derniers sont adjacents et identiques, de plan carré et en moellon de calcaire. Leurs murs talutés font environ 1 m d'épaisseur à la base. Ils sont entièrement chemisés à l'intérieur par de la brique qui forme une voûte en berceau, dans laquelle ont été pratiquées des petites ouvertures. A l'intérieur, ils mesurent environ 3, 50 m sur 1, 50 m et 2, 20 m de hauteur au centre. Du côté des deux foyers, un remblai masque la base des murs.
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élévation
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élévation ordonnancée
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étages
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1 étage carré
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gros-oeuvre
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calcaire ; moellon ; enduit
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couverture (type)
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toit à longs pans ; pignon couvert ; croupe
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couverture (matériau)
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tuile creuse
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couvrement
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charpente en bois apparente
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état
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établissement industriel désaffecté
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propriété
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propriété privée
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type d'étude
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patrimoine industriel
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rédacteur(s)
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Moisdon-Pouvreau Pascale
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référence
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IA79003976
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© Inventaire général
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enquête
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2004
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date versement
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2004/06/28
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date mise à jour
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2005/10/21
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Contact service producteur
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service producteur
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Conseil régional de Poitou-Charentes - Service chargé de l'inventaire 102, Grand'Rue - BP 553 86020 Poitiers Cedex - 05.49.36.30.30
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voir aussi
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Dossier thématique en ligne
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