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Inventaire général du patrimoine culturel
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édifice / site
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haut fourneau, puis scierie
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localisation
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Franche-Comté ; Haute-Saône ; Saint-Loup-Nantouard
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oeuvre située en partie sur la commune : Sauvigney-lès-Gray
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aire d'étude
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Haute-Saône
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lieu-dit
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Moulin (le)
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hydrographie
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Morthe (dérivation de la)
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dénomination
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haut fourneau ; scierie
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parties non étudiées
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atelier de fabrication ; magasin industriel ; logement d'ouvriers ; logement patronal ; bief de dérivation
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époque de construction
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4e quart 17e siècle (détruit) ; 2e quart 19e siècle
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auteur(s)
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maître d'oeuvre inconnu
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historique
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En 1685, la marquis d'Yenne, propriétaire de la forge voisine de Beaujeu (étudiée IA70000348) , obtient l'autorisation d'ériger un haut fourneau sur le ruisseau de la Morthe dans sa seigneurie de Saint-Loup. En 1754, le fourneau ne roule plus depuis plusieurs années, faute de minerai. Supprimé vers 1760, il est remplacé par un moulin à farine, vraisemblablement dès la fin du 18e siècle. En 1823, son propriétaire, le baron de Klinglin, demande l'autorisation de rétablir l'usine métallurgique. Elle est autorisée par ordonnance royale du 30 juin 1824, et le haut fourneau est édifié en 1825-1826, en partie sur la commune de Sauvigney. Un logement ouvrier collectif et un logement patronal sont construits sur le site à la même époque. Le haut fourneau est éteint vers 1865, et une scierie s'implante sur le site en 1899. La matrice cadastrale mentionne la "conversion d'un bâtiment rural en scierie", divers bâtiments couverts d'appentis venant par la suite se greffer contre la tour du haut fourneau et sa halle de coulée. En 1938, la scierie Ch. Gabiot possède une capacité de production maximale de 800 m3 par an. Après sa fermeture en 1995, les adjonctions ont été supprimées, restituant l'intégrité du bâtiment du haut fourneau. Un petit bâtiment couvert d'un appentis, adossé à la tour du haut fourneau et datant de l'usine métallurgique, a également disparu vers 2004. Il abritait une chambre de compression, vraisemblablement des vestiges d'un appareil à air chaud ou d'un régulateur d'air. Les deux logements sont encore habités mais le haut fourneau, laissé sans entretien, est menacé. Par arrêté préfectoral du 12 janvier 1848, Jules Vautherin est autorisé à utiliser une chaudière, chauffée par les gaz du gueulard, et une machine à vapeur de 12 ch comme moteur auxiliaire de la roue hydraulique. Une turbine de 12 ch et un moteur à essence de 10 ch sont attestés en 1938.
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description
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La tour du haut fourneau est construite en pierre de taille calcaire, maintenue par une armature en fer et chemisée en briques à l'intérieur. Elle est couverte d'un toit à longs en tuile plate. La halle de coulée, bâtie en retour d'angle au nord, comprend deux étages carrés, et est couverte d'un toit à longs, aujourd'hui détuilé. Le logement patronal, construit en moellon de calcaire enduit sur deux étages carrés, est couvert d'un toit à croupes, tuile mécanique et tuile plate. Le logement ouvrier, à un étage carré, est également en moellon de calcaire enduit, couvert d'un toit à demi-croupes en tuile plate.
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étages
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2 étages carrés
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gros-oeuvre
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calcaire ; moellon ; pierre de taille ; enduit
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couverture (type)
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toit à longs pans ; croupe ; demi-croupe
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couverture (matériau)
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tuile mécanique ; tuile plate
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état
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établissement industriel désaffecté ; mauvais état
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propriété
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propriété privée
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type d'étude
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patrimoine industriel
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rédacteur(s)
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Favereaux Raphaël
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référence
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IA70000333
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© Région Franche-Comté, Inventaire du patrimoine
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enquête
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2008
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date versement
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2010/03/11
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date mise à jour
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2011/05/02
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crédits photo
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Mongreville, Jérôme - © Région Franche-Comté, Inventaire du patrimoine, 2009
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dossier en ligne
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service producteur
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Région Franche-Comté - Direction de l'Inventaire du patrimoine 4, square Castan 25031 Besançon Cedex - 03.63.64.20.00
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