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Inventaire général du patrimoine culturel
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édifice / site
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Couvent d'ursulines puis collège, usine, actuellement maison
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localisation
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Rhône-Alpes ; Isère ; Crémieu
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aire d'étude
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Crémieu
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adresse
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19 rue du Four-banal ; 3 rue du Marché-Vieux
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destinations successives
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école ; usine ; maison
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dénomination
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couvent
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parties non étudiées
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chapelle ; jardin ; maison
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époque de construction
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2e quart 17e siècle ; 3e quart 17e siècle ; 2e quart 18e siècle ; 4e quart 18e siècle ; 1er quart 19e siècle ; 4e quart 19e siècle ; 2e quart 20e siècle
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année
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1633 ; 1664 ; 1736 ; 1792 ; 1809 ; 1893 ; 1926
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auteur(s)
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Grillat Claude (architecte) ; Sartre Brunet Claude (charpentier) ; Coquet (maçon)
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historique
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En 1633, les ursulines s'installent à Crémieu.Elles acquièrent quelques maisons dès 1638 et les font aménager en monastère en 1664 par l'architecte crémolan Claude Grillat. En 1736, l'église est construite par le maçon Coquet avec un choeur réalisé par le charpentier Claude Sartre Brunet. A la Révolution, les ursulines quitte Crémieu en septembre 1792. Le couvent est saisi comme bien national, transformé en prison, puis en 1806, en école et collège. L'ensemble est racheté en 1893 par Simone Gladier Dufavet, veuve d'Antoine Régnier et par son fils, qui y installent une fabrique de chaussures, détruite par un incendie en 1920. L'église est reconvertie en fabrique de fleurs artificielles en 1925, rapidement remplacée par "la Société des Tissages de Crémieu" qui occupe également les bâtiments de l'usine Régnier jusqu'à la deuxième Guerre mondiale. En 1949, un fabricant d'eau de Javel loue le corps de bâtiment principal et y installe ses cuves jusque vers 1980. Toutes activités industrielles dans ces locaux cessent en 1990.
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description
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L'ensemble est composé de plusieurs corps de bâtiment aujourd'hui séparés entre le logis abbatial, à l'ouest de l'ancien cloître, autrefois transformé en usine et plusieurs maisons. En dépit des transformations ultérieures, le bâtiment principal, aujourd'hui désaffecté, garde de nombreuses traces de son affectation première. Les voûtes en berceau, les arcades en plein cintre, l'escalier de distribution intérieur tournant à retours sans jour et les latrines d'origine sont encore visibles. Les différentes activités industrielles qui s'y sont déroulées, n'ont cessé de modifier l'édifice. La chapelle conserve également ses chapiteaux ioniques et ses arcades moulurées. Le corps de bâtiment à l'est de l'usine a été en partie reconstruit mais conserve un linteau de porte daté 1748. Une autre maison a été aménagée à l'ouest : un escalier en pierre droit permet d'y accéder. Elle s'ouvre au nord sur un jardin en terrasse où une autre maison, logement du directeur de l'usine, a été construite vers 1930.
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étages
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étage de soubassement ; 2 étages carrés
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escaliers
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escalier intérieur : escalier droit, en maçonnerie ; escalier intérieur : escalier tournant à retours sans jour, en maçonnerie ; escalier de distribution extérieur : escalier droit, en maçonnerie
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gros-oeuvre
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calcaire ; moellon sans chaîne en pierre de taille ; enduit
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couverture (type)
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toit à longs pans ; toit à longs pans brisés ; croupe brisée ; pignon couvert
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couverture (matériau)
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tuile mécanique
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couvrement
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voûte d'arêtes ; voûte en berceau
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décor
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sculpture
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représentation
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ordre ionique
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chapiteaux d'ordre ionique, moulurés, reposants sur des pilastres engagés au deuxième niveau de la chapelle
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propriété
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propriété privée
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type d'étude
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inventaire topographique
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rédacteur(s)
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Chalabi Maryannick ; Marques Aurélie
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référence
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IA38000524
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© Inventaire général du patrimoine culturel, Région Rhône-Alpes
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enquête
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1996
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date versement
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2010/03/12
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Contact service producteur
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service producteur
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Conseil régional de Rhône-Alpes - Service chargé de l'inventaire 6, Quai Saint-Vincent - 69001 Lyon - 04.72.00.43.70
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