historique
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L'architecture touquettoise est dépendante des phases successives d'urbanisation. Les premières habitations se glissent dans le découpage strict du lotissement de 1882. Tout d'abord en bois il n'en reste que d'infimes traces elle est ensuite marquée par la fantaisie des pièces de charpente dont l'ensemble de villas "Musica", "Sans Atout", "Femina", forme un très bel exemple. A l'extrème fin du 19e siècle, une architecture à la fois urbaine (mitoyenneté, élévation en front de rue) et balnéaire, en pierre, se généralise. Les nombreuses réalisations de l'architecte Anatole Bienaimé (villa "les Sarcelles", villa 14 rue de Londres, villa "la Royana") illustrent cette forme d'architecture verticale adaptée au parcellaire étroit. Au début du XXe siècle les lotissements situés à l'ouest du boulevard Daloz, sont propices au développement de villas isolées, dans une relation plus explicite au site (dunes et espaces boisés). De nombreux architectes : Cocquenpot, Bical, Pouthier, Boissel, Saxer, Bloch, Hoyez... y développent une grande variété de styles. Parmi ceux ci, Horace Pouillet fait preuve d'une surprenante capacité d'invention (villa "Tata Ice", villas "Glenwood" et "Karidja") tandis que Louis Quételart développe, à travers une abondante production, ce qui deviendra le style touquettois moderne : vastes toitures, double pignon, retombées d'arcs sans piedroits, oculi... y sont des thèmes récurrents (villas "les Mutines", "Chat Perché", ...).
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