|
Inventaire général du patrimoine culturel
|
édifice / site
|
manoir
|
localisation
|
Aquitaine ; Lot-et-Garonne ; Saint-Sylvestre-sur-Lot
|
aire d'étude
|
Penne-d'Agenais
|
lieu-dit
|
Rigoulières
|
dénomination
|
manoir
|
parties non étudiées
|
dépendance
|
époque de construction
|
14e siècle ; 15e siècle, 16e siècle (?) ; 17e siècle
|
auteur(s)
|
Feydou Jean (maçon) ; Rabatyé Brengon (maçon)
|
historique
|
Le site castral est établi a proximité d'une digue implantée sur le cours du Lot à la fin du 13e siècle, détenue par la famille de Paga. Selon Gilles Séraphin, la partie la plus ancienne du château est une tour quadrangulaire en brique, datable du 14e siècle par sa baie géminée ornée de figures animales. Cette tour, vraisemblablement attenante à une salle à l'origine, constitue comme d'autres sites castraux situés sur le bord du Lot, un enjeu stratégique durant les troubles liés à la guerre de Cent Ans : ainsi, Antejeac de Lustrac reçoit en 1372 la somme de trois cents francs d'or pour "emparer et fortifier" le lieu de Rigoulières. La maison forte a été par la suite sertie dans un ensemble de corps de logis et de dépendances, construits entre le 15e siècle et le 17e siècle pour la famille Delard de Rigoulières. Ainsi, un escalier en vis a pris place dans la tour, peut-être au 15e siècle ; en 1636, un bail à prix fait est passé avec les maçons Jean Feydou, de Lacapelle-Biron et Brengon Rabatyé, de Grézels en Quercy, pour la construction de nouvelles pièces, alors que François Delard reçoit l'autorisation d'avoir une chapelle privée durant la 2e moitié du 17e siècle. Par ailleurs, une peinture monumentale sur une cheminée commémore l'échec des troupes du comte d'Harcourt, venues assiéger Villeneuve-sur-Lot en 1652.
|
description
|
La tour carrée de brique d'environ 7 mètres de côté hors-oeuvre pour 16 mètres de hauteur, comportait originellement 2 premiers niveaux séparés par un plancher couverts d'un berceau en arc brisé, espace dans lequel a été installé un escalier en vis. La pièce sommitale également voûtée, éclairée d'une fenêtre géminée, est équipée d'une cheminée ménagée dans l'épaisseur du mur. Les autres corps de logis sont en moellon calcaire, coiffés de hautes toitures en tuile plate.
|
étages
|
1 étage carré ; comble à surcroît
|
escaliers
|
escalier dans-oeuvre : escalier en vis
|
gros-oeuvre
|
calcaire ; moellon ; brique
|
couverture (type)
|
toit à longs pans ; croupe
|
couverture (matériau)
|
tuile plate ; tuile creuse
|
couvrement
|
voûte en berceau brisé
|
décor
|
peinture
|
propriété
|
propriété d'une personne privée
|
type d'étude
|
inventaire topographique
|
rédacteur(s)
|
Beschi Alain
|
référence
|
IA47002827
|
|
© Inventaire général
|
enquête
|
2003
|
date versement
|
2004/09/07
|
date mise à jour
|
2007/03/22
|
dossier en ligne
|
|
|
Contact service producteur
|