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Inventaire général du patrimoine culturel
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édifice / site
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immeuble dit Résidence de L'Aiguille Rouge, ancien hôtel de voyageurs
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localisation
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Rhône-Alpes ; Savoie ; Bourg-Saint-Maurice
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aire d'étude
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Arcs (Les)
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lieu-dit
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Arc 2000
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adresse
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Varet
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destinations successives
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immeuble
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dénomination
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hôtel de voyageurs ; immeuble
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parties non étudiées
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restaurant ; galerie marchande
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époque de construction
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4e quart 20e siècle
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année
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1980
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auteur(s)
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Perriand Charlotte (architecte) ; Taillefer Bernard (architecte)
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personnalité(s)
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Godino Roger (commanditaire)
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historique
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L'hôtel de l'Aiguille Rouge est la 2e réalisation mise en chantier à Arc 2000, après la résidence du Varet en 1978, mais la 1ère opération mise en chantier dans la composition continue d'Arc 2000, organisée suivant un plan de masse qui contourne la bosse du Varet. Le projet est élaboré à partir de 1979, pour le compte de la SMA. L'Aiguille Rouge est édifié dans la partie privilégiée du front de neige, exposé au sud-est face aux pistes de ski. Le projet permet de "lancer" la station de 2000, en construisant un hôtel haut de gamme au meilleur emplacement. C. Perriand effectue des recherches particulières autour du projet de l'hôtel de l'Aiguille Rouge, en définissant une déclinaison nouvelle de la cellule des Arcs en concevant une "chambre double" qui offre la possibilité de jumeler deux chambres par un sas d'entrée commun ouvert sur le couloir de la coursive. "J'ai conçu un nouveau modèle de studio qui serait exploité l'été en résidence hôtelière et l'hiver en hôtel. Sa transformation s'opérait par le bloc-cuisine. La table de cuisson et le lave-vaisselle seraient fermés l'hiver pour ne laisser apparaître que les éléments du bar. Il était jumelé à un second studio, relié par un sas d'entrée commun, souplesse qui permettait une extension pour un groupe d'amis ou une famille nombreuse" (C. Perriand. "Une vie de création", p. 378). G. Regairaz et J. Prouvé cherchent des solutions adaptées aux panneaux des façades exposés à des conditions climatiques extrêmes, en imaginant des "panneaux coques" fabriqués en résine de polyester (déjà expérimentés sur le refuge des Évettes en Maurienne en 1971 avec G. Rey-Millet et J. Prouvé). Ces solutions techniques resteront sans suite, et l'architecture de l'Aiguille Rouge sera déclinée à partir des principes de façades mis au point précédemment à Arc 1800 et à Arc 2000 (le Varet). La conception est due en totalité à B. Taillefer (Groupe des Arcs) , qui travaille en collaboration avec A. Chedal, du bureau d'études COGEM. Le permis de construire est accordé en juillet 1980, et le chantier se déroule sur trois saisons, d'août 1980 à juillet 1982. La mise en service de l'hôtel a lieu pour l'hiver 1982/1983. Dans les années 1990, l'hôtel de l'Aiguille Rouge déménage pour s'installer dans le bâtiment construit initialement pour accueillir l'OCCAJ mais conçu comme une aile de résidence greffée sur les services communs de l'hôtel de l'Aiguille Rouge (construit en 1988/1990, au moment de la disparition de la structure associative OCCAJ, bâtiments B4 et B5 d'Arc 2000). L'hôtel de l'Aiguille Rouge est alors totalement géré en résidence (bâtiments D2 et D4) qui prend le nom de "résidence de l'Aiguille Rouge".
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description
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L'Aiguille Rouge est composé de deux corps de bâtiment, regroupant 620 lits répartis en 165 logements, pour une superficie de 9300 m² de plancher. L'édifice est compris dans une construction d'ensemble, bâti sur un terrain très pentu. Les mitoyennetés sont doubles : latérales assurant la continuité du front de neige et longitudinales, assurant la construction en cascade sur la pente. La construction est de type mono orientation, qui se développe en longueur, encastrée dans le terrain, avec une dénivellation de six niveaux entre l'amont ("place du Donjon") et l'aval de l'immeuble ("place du Ski"). Le plan linéaire de chaque niveau est parallèle aux courbes de niveaux de la bosse, composé de studios distribués par des coursives arrière. Les parties communes sont disposées dans la partie supérieure de l'immeuble, côté amont, au contact direct de la "place du Donjon" et d'une terrasse dominant le domaine skiable. Les studios sont organisés dans des travées de 2, 94 m entre murs de refend (profondeur 9, 82 m, soit 29 m², comparable aux studios du Varet, et à ceux de Belles-Challes, Lauzières et Pierra-Menta). Les studios ne comportent aucun décalage entre eux. L'édifice comprend deux parties : l'une de 7 niveaux avec 10 travées, l'autre de 5 niveaux avec 20 travées. La partie inférieure est composée d'une galerie commerciale ouverte de plain-pied sur la " place du ski ", surmonté par endroits de un ou deux niveaux de studios, compris dans la résidence de l'Aiguille Rouge.
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étages
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6 étages de soubassement ; 2 étages carrés
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escaliers
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escalier dans-oeuvre : en maçonnerie ; ascenseur
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gros-oeuvre
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béton armé ; crépi ; essentage de planches
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couverture (type)
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toit polygonal
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couverture (matériau)
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bois en couverture ; béton en couverture
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typologie
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immeuble parallèle aux courbes de niveau du terrain, coursive latérale
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propriété
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propriété privée
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type d'étude
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recensement du patrimoine des stations de sports d'hiver
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rédacteur(s)
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Lyon-Caen Jean-François ; Salomon-Pelen Catherine
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référence
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IA73000148
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© Inventaire général du patrimoine culturel, Région Rhône-Alpes
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enquête
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2000
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date versement
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2006/01/24
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date mise à jour
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2010/01/14
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crédits photo
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Salmon, C. - © Inventaire général du patrimoine culturel, Région Rhône-Alpes ; © Ecole d'architecture de Grenoble
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dossier en ligne
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Contact service producteur
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service producteur
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Conseil régional de Rhône-Alpes - Service chargé de l'inventaire 6, Quai Saint-Vincent - 69001 Lyon - 04.72.00.43.70
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