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Inventaire général du patrimoine culturel
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édifice / site
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Raffinerie de sucre dite manufacture Béguyer de Champcourtois
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localisation
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Pays de la Loire ; Maine-et-Loire ; Angers
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aire d'étude
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Angers intra-muros
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lieu-dit
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Centre-ville (quartier)
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adresse
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8, 12 rue Beaurepaire
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dénomination
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raffinerie de sucre
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parties non étudiées
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cour ; logement patronal
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époque de construction
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milieu 18e siècle
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année
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1702
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auteur(s)
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maître d'oeuvre inconnu
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personnalité(s)
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Béguyer de Champcourtois René (commanditaire) ; Labbé Joseph (commanditaire) ; Fresneau Julien (commanditaire)
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historique
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En 1702, trois marchands ciriers, René Béguyer de Champcourtois, Joseph Labbé, son beau-frère, et Julien Fresneau s'associent pour créer une raffinerie de sucre : elle est établie rue Beaurepaire dans l'ancienne île des Carmes, face à la raffinerie de sucre Vanbredenbec, celle-ci en place depuis près d'un demi-siècle.
Dès les années 1720, elle devient la raffinerie Béguyer et La Plante (un gendre de Béguyer). En 1750, le même gendre Mauvif de La Plante reprend l'affaire jusqu'à sa mort en 1776. Louis Béguyer, fils du fondateur installé à Nantes, procède alors à la liquidation de l'entreprise, effective l'année suivante. Cette manufacture porte le n° 3023 sur le plan de recensement des habitants et maisons d'Angers établi vers 1769.
Les deux vestiges subsistant, du milieu du 18e siècle, semblent relever de la partie d'habitation : un premier corps de bâtiment sur les arrières, en bordure de l'ancienne rue Mauvaise, face à l'ancien hôtel du Mont-de-Piété et un second dans l'actuelle cour postérieure 14, rue Beaurepaire.
Au 19e siècle, les lieux, sont reconstruits pour la filature Oriolle..
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description
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Accessible de la rue Beaurepaire (qui serait à l'actuel n°8) , la raffinerie de sucre se trouvait au fond d'une cour (dite de Villeray sur le plan cadastral de 1840) , avec issue postérieure sur le quai du Rideau, bordant la Maine. Des bâtiments industriels, on ne connaît que le plan-masse succint de 1769.
Le logis patronal accessible par un autre passage depuis la rue Beaurepaire (qui serait à l'actuel n° 12) , s'apparentait à un vaste hôtel particulier en cœur d'îlot, avec petite cour antérieure derrière un front de maisons sur rue. Vestiges : 1 petit corps postérieur sur l'ancienne rue Mauvaise, à deux étages et étage en surcroît sur un rez-de-chaussée bas de services : ses deux premiers niveaux sont en moellon de schiste enduit, la partie supérieure est en tuffeau (aujourd'hui l'élévation est ravalée). La couverture est à longs pans, croupe et pignon côté mitoyen. 2 corps de galerie en tuffeau à deux travées, vraisemblablement à usage de cabinets, en extrémité antérieure du fonds qui formait probablement l'aile droite du logis, sur la cour d'entrée.
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élévation
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élévation à travées
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étages
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2 étages carrés ; étage en surcroît
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gros-oeuvre
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schiste ; moellon ; tuffeau ; moyen appareil ; appareil mixte ; enduit
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couverture (type)
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toit à longs pans ; appentis ; croupe ; pignon
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couverture (matériau)
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ardoise
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état
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vestiges
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propriété
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propriété privée
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type d'étude
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inventaire topographique
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rédacteur(s)
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Letellier-d'Espinose Dominique ; Biguet Olivier
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référence
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IA49001122
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© Région Pays de la Loire - Inventaire général ; © Ville d'Angers
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enquête
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2002
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date versement
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2009/11/25
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crédits photo
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Lasa, F. - © Région Pays de la Loire - Inventaire général, ADAGP
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Contact service producteur
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service producteur
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Région Pays de la Loire - Centre de ressources 1, rue de la Loire - 44966 Nantes cedex 09 - 02.28.20.54.70
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