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Inventaire général du patrimoine culturel
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édifice / site
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ensemble de trois immeubles : Les Mirantins 1, 2 et 3
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localisation
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Rhône-Alpes ; Savoie ; Bourg-Saint-Maurice
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aire d'étude
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Arcs (Les)
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lieu-dit
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Arc 1800
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adresse
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Charmettoger
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dénomination
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immeuble
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parties étudiées
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immeuble
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parties non étudiées
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immeuble
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partie(s) étudiée(s)
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époque de construction
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4e quart 20e siècle
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année
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1984
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auteur(s)
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Perriand Charlotte (architecte) ; Chedal André (architecte) ; Taillefer Bernard (architecte)
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personnalité(s)
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Godino Roger (commanditaire)
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historique
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Le projet est élaboré à partir de 1984 pour le compte de la SMA, domiciliée à Arc 1800, et présidée par Roger Godino, maître d'ouvrage de l'opération. La conception du projet est due à la collaboration de C. Perriand avec B. Taillefer. La mise en oeuvre du projet est assurée par le bureau d'études COGEM (bureau d'études de la S.M.A) avec A. Chedal. Le permis de construire est accordé en 1985, et la livraison des logements s'échelonne sur trois années : Mirantin I (Noël 1985) , Mirantin II (Noël 1986) , Mirantin III (Noël 1987).
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description
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Les résidences " Mirantins " est le 1er programme réalisé dans la ZAC de Charmettoger. Le projet repose sur une nouvelle conception adaptée aux conditions nouvelles du marché de l'immobilier de loisirs en montagne. Depuis le début des années 1980, l'écart grandissant entre les taux d'intérêt bancaires et l'inflation ramenée progressivement à un niveau très réduit, oblige le maître d'ouvrage promoteur à réaliser de petits programmes qui doivent se vendre obligatoirement le plus rapidement possible. Alors que les années précédentes (années d'inflation élevée) , les conditions financières avaient permis de réaliser des programmes de très grandes dimensions (Belles Challes-Lauzières 3150 lits en 1974/1975, La Nova 1850 lits en 1978, Tournavelles 850 lits en 1978) qui pouvaient être commercialisés sur plusieurs années, sans que les "stocks" de logements (donc les immobilisations financières) ne pèsent sur l'équilibre financier de l'opération (taux d'intérêt réel faibles car taux d'intérêt élevés et inflation forte). Pour R Godino, il s'agit de relever un "défi économique" : concevoir des "studios-loisirs" de très faible surface (inférieure à 17 m² utile au sol) , tout en proposant des "produits bien étudiés, bien équilibrés, et humains" (C. Perriand. "Une vie de création", p. 394). C'est "la guerre à la surface" selon les mots de R. Godino, qui utilise le minimum de droits à construire et s'interroge : "pourquoi on ne met pas en vertical ?" en évoquant l'espace intérieur du nouveau "studio-loisirs" à concevoir. Il donne pour directive à C. Perriand de "ne pas dépasser 17, 5 m² utiles au sol et moins de 4 m en hauteur". Le principe, c'est de "faire du mètre cube au lieu de faire du mètre carré". C'est ainsi qu'elle invente "les chalets de C. Perriand" : elle conçoit le "nouveau studio-loisirs en tenant compte des habitudes montagnardes d'une vie en refuge, avec une salle pour les repas et, décalé en hauteur, un bat-flanc pour dormir" (C. Perriand. "Une vie de création", p. 395). Une fois mis au point, les "chalets Charlotte Perriand" sont réunis dans de petits immeubles résidentiels. La résidence les Mirantins est la 1ère opération qui comprend trois immeubles (Mirantin 1 : Le Mirantin, 31 logements ; Mirantin II : Le Bellachat, 39 logements ; Mirantin III : La Tournette, 41 logements) , pensés de manière quasi identique. La réussite du programme a permis de relancer le développement de l'immobilier de loisirs aux Arcs : "de toute cette histoire, ce qui m'a fait le plus de plaisir, ce fut le grand sourire qui illumina le visage d'une jeune femme du commercial qui, lorsqu'elle me vit passer, me cria : "on vend des Villards, au contact du domaine skiable. Les trois immeubles sont disposés à proximité les uns des autres, comme un immeuble unique qui aurait été partagé en trois unités, bâtis perpendiculairement dans la pente. Chaque espace laissé libre a une largeur de deux travées environ, formant chacun un passage pour les piétons et une desserte automobile. Le principe du "décalage" entre chaque studio est limité à des parties de l'édifice, en raison de la faible déclivité du terrain, et de la taille limitée de chacun des immeubles des Mirantins (cinq travées). Les principales dispositions : implantation dans la ligne de plus grande pente ; coursive centrale, fermée, horizontale pour la distribution des studios, et escalier collectif de desserte ; studios répétitifs en mitoyenneté ; composition de l'espace à partir de modules sanitaires normalisés (salles de bains, cuisine) groupés autour d'une ventilation unique ; décalage de 32 cm entre la terrasse et le logeme nt, avec aménagement d'une banquette réduite.
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gros-oeuvre
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béton armé ; crépi ; essentage de planches
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couverture (type)
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toit à longs pans
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couverture (matériau)
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bois en couverture
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type d'étude
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recensement du patrimoine des stations de sports d'hiver
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rédacteur(s)
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Lyon-Caen Jean-François ; Salomon-Pelen Catherine
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référence
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IA73000137
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© Inventaire général du patrimoine culturel, Région Rhône-Alpes
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enquête
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2000
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date versement
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2006/01/24
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date mise à jour
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2010/01/14
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crédits photo
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Salmon, C. - © Inventaire général du patrimoine culturel, Région Rhône-Alpes ; © Ecole d'architecture de Grenoble
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dossier en ligne
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Contact service producteur
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service producteur
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Conseil régional de Rhône-Alpes - Service chargé de l'inventaire 6, Quai Saint-Vincent - 69001 Lyon - 04.72.00.43.70
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