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Inventaire général du patrimoine culturel
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édifice / site
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Château
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localisation
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Poitou-Charentes ; Charente ; Le Bouchage
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aire d'étude
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Communauté de communes du Confolentais
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lieu-dit
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la Voularnerie
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dénomination
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château
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parties non étudiées
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cour ; puits ; étable
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époque de construction
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15e siècle
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auteur(s)
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maître d'oeuvre inconnu
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historique
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Le château de la Voularnerie semble dater du 15e siècle pour ses parties les plus anciennes. A cette époque, il semble appartenir à la famille La Tour. En 1567, Jeanne de La Tour épouse Jean Angely de Clavachon. La famille Angely conserve le château jusqu'à la première moitié du 17e siècle, où il passe aux mains de la famille de Jousserand. En 1639, Charles de Jousserand est seigneur de la Voularnerie. Il revient ensuite à la famille Bodard de la Jacopière. A la fin du 18e siècle, un procès-verbal de visite signale le mauvais état du château, et notamment du donjon. Au 20e siècle, le château est transformé en exploitation agricole. Une tour a disparu, plusieurs ouvertures ont été modifiées et certains pans de murs ont été remontés en parpaings de béton. La légende raconte que des souterrains reliaient la Voularnerie à la Moutonnerie, mais aussi aux abbayes de Charroux et de Nanteuil.
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description
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Le château de la Voularnerie est situé sur le versant nord de la vallée de la Lizonne, en aval du manoir de la Moutonnerie. Il est entouré de vastes bois. Le château est composé de bâtiments formant un plan carré autour d'une cour intérieure. Le côté ouest de la cour n'est pas construit et aucun vestige de bâtiment n'y est visible. Des dépendances en ruine sont encore visibles plus à l'ouest. Le donjon, en très mauvais état, est situé à l'angle sud-ouest du château. Il est circulaire à l'extérieur, de plan carré à l'intérieur. Il ne possède plus de toiture. Les murs mesurent 130 centimètres d'épaisseur. L'escalier tournant est situé dans la maçonnerie au nord-est du donjon. Le donjon est percé de nombreuses meurtrières, composées de deux pierres accolées. La porte d'accès au donjon est située au nord. Les vestiges d'une cheminée sont visibles au rez-de-chaussée sur le même mur. Une niche voûtée en brique est percée dans le foyer de la cheminée. Une porte sur le mur ouest permet d'accéder aux latrines. Une autre porte sur le mur est permet d'accéder à un petit local. Le mur sud s'est en partie effondré, probablement du fait de la présence de plusieurs fenêtres superposées. L'étage du donjon est percé d'une fenêtre à traverse sur le mur nord, et de deux portes sur les murs ouest et est. Une ouverture murée dans l'angle nord-est correspond probablement à l'emplacement de l'escalier. L'aile sud est composée d'un rez-de-chaussée et d'un étage. Accolée au donjon, une glacière est accessible depuis la cour intérieure par une porte. Le rez-de-chaussée de l'aile sud était composé d'étables. Sur l'élévation intérieure, une porte est moulurée et surmontée d'une accolade, une fenêtre est également moulurée et munie d'une traverse. L'étage était divisé en deux logements. Les deux cheminées sont identiques. La hotte adossée est surmontée d'une corniche, elle repose sur des corbeaux et des piédroits. Les solives sont soutenues par de grandes poutres moulurées. L'élévation extérieure de l'aile sud est percée de plusieurs fenêtres, dont certaines ont été modifiées. Une partie du mur est en parpaings de béton. L'aile est contient deux logements au rez-de-chaussée, tandis que l'étage servait de grenier. L'un des logements, probablement le logis noble, est une grande pièce dallée possédant une cheminée à hotte adossée sur corbeaux et piédroits, un grand potager et un grand évier muni de deux pierres d'évier et d'une niche en plein cintre avec sommiers saillants. La porte du logement sur la cour intérieure est chanfreinée, une haute imposte est située au-dessus d'une traverse. Une croix est sculptée sur la porte, dans un cadre peint en blanc. Derrière la porte se trouve un escalier droit en pierre. Le deuxième logement de l'aile contient également une cheminée. L'élévation intérieure de l'aile est a conservé plusieurs ouvertures anciennes, dont une porte en plein cintre et une fenêtre moulurée. L'élévation extérieure a subi de nombreuses modifications, elle a conservé quelques baies chanfreinées. Une tour ronde, présente sur le plan cadastral de 1835, existait au milieu de l'élévation, elle a disparu mais on en distingue encore les traces d'arrachement. La tour située au nord-est est circulaire, découronnée, percée de nombreuses meurtrières au rez-de-chaussée et à l'étage. L'aile nord a été totalement transformée et sert de logement actuellement. Une autre tour est située à l'extrémité de cette aile. Elle est percée de meurtrières et de petites baies rectangulaires au rez-de-chaussée, au premier et au deuxième étage. Il n'existe pas de bâtiments sur le côté ouest de la cour intérieure. Il n'existe pas non plus de traces de douves. La cour intérieure contient un puits à margelle circulaire. Une construction circulaire figure sur le plan cadastral de 1835 au sud du château, il n'en reste aucune trace.
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plan
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plan régulier en U
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étages
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rez-de-chaussée ; 2 étages carrés
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escaliers
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escalier intérieur
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gros-oeuvre
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calcaire ; moellon ; enduit
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couverture (type)
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toit à longs pans
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couverture (matériau)
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tuile creuse
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état
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mauvais état
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propriété
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propriété privée
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type d'étude
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inventaire topographique
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rédacteur(s)
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Ourry Yann
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référence
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IA16002056
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© Inventaire général ; © Communauté de communes du Confolentais
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enquête
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2003
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date versement
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2004/07/21
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date mise à jour
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2011/10/03
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crédits photo
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Ourry, Y. - © Inventaire général, ADAGP ; © Communauté de communes du Confolentais
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Contact service producteur
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