|
Inventaire général du patrimoine culturel
|
édifice / site
|
usine de taille de pierre pour la joaillerie et l'industrie des Ateliers coopératifs des Lapidaires Jura et Ain
|
localisation
|
Franche-Comté ; Jura ; Septmoncel
|
aire d'étude
|
Saint-Claude périphérie
|
lieu-dit
|
Epines (sous les)
|
dénomination
|
usine de taille de pierre pour la joaillerie et l'industrie
|
parties non étudiées
|
bureau d'entreprise ; atelier de fabrication ; logement ; remise ; fenil ; jardin potager
|
éléments remarquables
|
machine de production
|
époque de construction
|
1er quart 20e siècle
|
année
|
1912
|
auteur(s)
|
maître d'oeuvre inconnu
|
historique
|
En 1912, un cultivateur César Mandrillon construit pour lui et ses treize enfants cette maison avec atelier de lapidaire. Socialiste convaincu, il met en place un linteau avec l'inscription Un pour tous tous pour un et crée ce qui constitue une coopérative familiale ("un exemple unique en France du communisme familial"). Taille de la pierre fine et culture demeurent liées, la famille conservant une exploitation pour laquelle elle construit une ferme modèle lors de la crise de 1929, touchant durement la lapidairerie. Sept des fils font partie, le 27 novembre 1919, des membres fondateurs de la société à capital et personnel variables Aux Ateliers coopératifs des Lapidaires Jura et Ain. Peut-être issue de la société Lacroix-David et Cie, transformée en coopérative en 1898, cette société avait été créée en 1914 mais ne put avoir d'existence qu'après la guerre. Par ses statuts prévoyant le versement intégral des bénéfices à une caisse sociale, elle se rattache au mouvement coopératif dit Ecole de Saint-Claude. Elle fait travailler pierres fines et synthétiques à domicile et dans deux ateliers au village, la taille restant essentiellement manuelle. S.A. devenue S.A.R.L. vers 1980, elle s'est installée dans la maison acquise des Mandrillon lorsque son activité s'est ralentie, jusqu'à devenir quasiment nulle en 1991. 3 machines à cylindre datées de 1957 et dues à André Verguet, artisan mécanicien à Chassal, subsistent ainsi qu'un banc de taille à 4 places (meules en étain ou en cuivre). 52 membres fondateurs en 1919, 150 personnes en 1924, 20 sociétaires après la crise de 1929 (qui travaillent sans salaire jusqu'en 1933) , un trentaine ou une quarantaine au début des années 1950 (parmi lesquels nombre de cultivateurs) , 2 en 1992.
|
description
|
Essentage de tôle plate au sud, de tôle ondulée à l'ouest. ; surface du site en m2 : 7924
|
élévation
|
élévation à travées
|
étages
|
étage de soubassement ; 1 étage carré ; étage en surcroît
|
gros-oeuvre
|
calcaire ; moellon ; enduit ; fer ; essentage de tôle
|
couverture (type)
|
toit à longs pans ; pignon couvert ; appentis
|
couverture (matériau)
|
fer en couverture
|
état
|
établissement industriel désaffecté
|
propriété
|
propriété privée
|
type d'étude
|
inventaire topographique ; repérage du patrimoine industriel
|
rédacteur(s)
|
Poupard Laurent
|
référence
|
IA39000380
|
|
© Région Franche-Comté, Inventaire du patrimoine
|
enquête
|
1991
|
date versement
|
1998/07/02
|
date mise à jour
|
2008/12/18
|
crédits photo
|
Poupard, Laurent - © Région Franche-Comté, Inventaire du patrimoine, ADAGP
|
|
|
dossier en ligne
|
|
voir aussi
|
Visite guidée
|