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Inventaire général du patrimoine culturel
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édifice / site
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Tannerie Mousselet, puis Ruault, actuellement ateliers municipaux
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localisation
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Bretagne ; Côtes-d'Armor ; Quintin
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aire d'étude
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Côtes-d'Armor
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adresse
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rue des Douves
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hydrographie
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le Gouët
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destinations successives
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ateliers municipaux
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dénomination
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tannerie
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parties non étudiées
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pièce de séchage
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époque de construction
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1er quart 19e siècle ; 4e quart 19e siècle
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année
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1884 ; 1889 ; 1895
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auteur(s)
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maître d'oeuvre inconnu
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historique
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Antérieure à 1810, cette tannerie, située à l'angle des rues des Douves et Berliche, appartient à Antoine Mousselet en 1811, avant d'être reprise par son fils Guillaume. Les fosses, destinées à la préparation des peaux, ainsi que les cuves liées à la préparation du tanin se répartissent autour de l'atelier. En 1835, A. Mousselet utilise la chaux pour le traitement des peaux vertes. En 1846, Michel Ruault reprend la tannerie Mousselet après son mariage, trois ans auparavant, avec la veuve de Guillaume Mousselet. En 1874, l'exploitation de la tannerie passe aux mains de son fils Henri, qui fait édifier, en 1884, de grands séchoirs par l'entreprise Cavalan pour la somme de 5090 francs. Un nouveau séchoir est construit en 1889, de l'autre côté de la rue. Au tannage effectué sur le site, s'ajoutent les achats et ventes des peaux, ainsi que la commercialisation des produits annexes (crin, corne, os, bourre, laine, déchets, graisse, etc.). Deux moulins à tan respectivement situés dans la forêt des Salles, à Gouarec (22) , et dans celle de Lorge (22) , assurent la production de poudre de tan nécessaire au tannage des peaux ; le personnel se compose d'écorceurs, de peleuses, de ramasseuses, de lieuses, de charretiers et de déchargeurs. Diverses peaux sont travaillées à la tannerie : peaux de boeufs, de vaches, de veaux, de moutons, de chevaux et même de chiens ; ces dernières sont corroyées et livrées à Lyon (69). En 1893, la tannerie et le séchoir sont partiellement démolis avant d'être reconstruits en 1895. Après la mort d'Henri Ruault en 1896, c'est son frère Ange qui prend la direction de l'établissement en 1897. En 1906, le séchoir, daté de 1889, est démoli. Au cours des deux guerres mondiales, la tannerie travaille pour la 10e région militaire de Rennes (cuirs et chaussures). Avant de cesser définitivement son activité, l'usine ne procède plus qu'à la collecte et au salage des peaux. En 1949, les bâtiments sont utilisés comme dépôt par M. Perrin, entrepreneur de travaux publics, à Quintin. Actuellement, il ne subsiste plus qu'une partie des séchoirs restaurés et utilisés comme atelier municipal.
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description
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De la tannerie initiale, ne subsiste plus qu'une partie des bâtiments dont un grand séchoir édifié en moellons de granite, à un étage carré couvert d'un toit à longs pans en ardoises.
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étages
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1 étage carré
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gros-oeuvre
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granite ; moellon
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couverture (type)
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toit à longs pans ; appentis
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couverture (matériau)
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ardoise
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état
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établissement industriel désaffecté ; restauré
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propriété
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propriété de la commune
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type d'étude
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patrimoine industriel
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rédacteur(s)
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Gasnier Marina
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référence
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IA22002297
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© Inventaire général
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enquête
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2003
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date versement
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2004/09/03
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Contact service producteur
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service producteur
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Conseil régional de Bretagne - Service chargé de l'inventaire Hôtel de Blossac - 6, rue du Chapitre 35044 Rennes Cedex - 02.99.29.67.67
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