|
Inventaire général du patrimoine culturel
|
édifice / site
|
Usine textile, usine de rouissage et de défibrage de tiges de genêt du Comptoir des minéraux et matières premières ; actuellement usine de meubles
|
localisation
|
Poitou-Charentes ; Charente-Maritime ; Saint-Vaize
|
aire d'étude
|
Charente-Maritime
|
lieu-dit
|
Port-la-Pierre
|
hydrographie
|
le Rochefollet
|
destinations successives
|
usine de meubles
|
dénomination
|
usine textile
|
parties non étudiées
|
atelier de fabrication ; cheminée d'usine ; magasin industriel
|
époque de construction
|
2e quart 20e siècle
|
année
|
1947
|
auteur(s)
|
maître d'oeuvre inconnu
|
historique
|
Usine de rouissage et de défibrage des tiges de genêt fondée durant l'occupation par le Comptoir des minéraux et matières premières. Cette société avait été créée en 1932 par P. G. Bourcier pour importer et traiter industriellement les matières premières pour l'industrie française. Les importations de coton étant interrompues durant l'occupation, M. Bourcier eut l'idée de fabriquer une matière textile française à base de genêt, en s'inspirant du traitement du lin dans le nord de la France. Cette usine fut fondée, avec le soutien financier de l'Etat, sur l'emplacement d'une très ancienne carrière et dans des bâtiments préexistants, situés en bordure de la Charente et vraisemblablement construits dans les années 1920 pour abriter une caséinerie appartenant à Paul Garraud, déjà propriétaire de celle de Taillebourg. La cheminée porte la date 1947. Le genêt d'Espagne traité était cultivé à Bussac-Forêt. Après le rouissage et le teillage, les fibres étaient filées pour constituer des cordages, ou bien elles étaient ensuite tissées dans la région de Lyon pour la réalisation de tissus d'ameublement. Après le reprise des échanges commerciaux internationaux, on y travailla le coton en provenance du Soudan, mais cette activité ne put se poursuivre pour des raisons économiques, et l'usine ferma dès 1950. Les locaux furent par la suite vendus pour abriter une fabrique de meubles. Les bâtiments, situés entre la route et la voie de chemin de fer, ont été démolis dans les années 1980. 30 à 40 ouvriers y travaillaient, dont un certain nombre de prisonniers allemands.
|
description
|
Site industriel desservi par embranchement ferroviaire et voie navigable. Les deux ateliers de fabrication et le magasin industriel subsistants sont de construction identique en pan de métal et brique creuse, couverts en tôle ondulée. Pour l'une des élévations de l'un des ateliers, des moellons de calcaire ont été mis en oeuvre en parement. Cheminée circulaire en brique d'environ 4, 50 m de diamètre à la base et 25 m de hauteur portant l'inscription en brique plus claire : CMMP 1947. Le long de la Charente subsistent quelques bassins de rouissage et les quais de débarquement et d'embarquement des marchandises.
|
étages
|
en rez-de-chaussée
|
gros-oeuvre
|
métal ; pan de métal ; brique creuse ; calcaire ; moellon
|
couverture (type)
|
toit à longs pans ; pignon couvert
|
couverture (matériau)
|
tôle ondulée
|
couvrement
|
charpente métallique apparente
|
état
|
établissement industriel désaffecté
|
propriété
|
propriété privée
|
type d'étude
|
patrimoine industriel
|
rédacteur(s)
|
Pouvreau Pascale
|
référence
|
IA17000372
|
|
© Inventaire général
|
enquête
|
1999
|
date versement
|
2000/08/30
|
date mise à jour
|
2004/12/03
|
crédits photo
|
Guignard - © Inventaire général, ADAGP
|
|
|
|
Contact service producteur
|
service producteur
|
Conseil régional de Poitou-Charentes - Service chargé de l'inventaire 102, Grand'Rue - BP 553 86020 Poitiers Cedex - 05.49.36.30.30
|