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Inventaire général du patrimoine culturel
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édifice / site
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Maison de la Licorne
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localisation
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Pays de la Loire ; Maine-et-Loire ; Angers
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aire d'étude
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Angers intra-muros
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lieu-dit
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Centre-ville (quartier)
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adresse
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9 place Sainte-Croix
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dénomination
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maison
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parties non étudiées
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cour ; boutique
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époque de construction
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limite 15e siècle 16e siècle (?)
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siècle détail
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4e quart 16e siècle ; 19e siècle
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année
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1576
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auteur(s)
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Morancy Jacques (maçon)
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historique
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La plus ancienne mention de cette maison remonte à 1474, sous l'appellation de la Licorne (enseigne à l'image de cet animal) , à l'occasion d'une vente à Michel Pelluau, pelletier. Mais le logis actuel semble plus tardif, de la fin du 15e siècle ou de la première moitié du 16e siècle. L'escalier et la galerie sont encore ceux d'origine. Une cave voûtée est foncée en 1576 par le maître maçon Jacques Morancy sous l'ensemble de la demeure. Dans sa déclaration au roi en 1553, le libraire Jean Leroy mentionne la maison et hôtellerie de la Licorne. Elle est acquise en 1590 par l'apothicaire Pierre Maumussart et depuis cette date, le rez-de-chaussée est toujours dévolu à une pharmacie. Son propriétaire le plus connu est Joachim Proust qui prit une part active localement à la Révolution ; il était frère du célèbre chimiste Joseph-Louis Proust (la maison étant dans cette famille de 1751 à 1821). Le recensement des habitants et maisons d'Angers établi vers 1769 signale la maison au n° 1565. Une cheminée de la 1ère moitié du 19e siècle occupe la pièce du premier étage du corps de logis sur cour. Ce dernier est depuis ce 19e siècle desservi par un second escalier qui double sur la cour la galerie du 16e siècle, désormais vitrée. A la fin du 19e siècle, la façade en pan de bois sur la place est masquée par un placage néo-gothique constitué d'un essentage de planches disposées en chevrons avec décor de colonnettes et sablières moulurées.
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description
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Maison à deux corps en profondeur avec escalier en vis et galerie de liaison, en bois. Elévation antérieure en pan de bois. Les deux élévations sur la cour sont en tuffeau (enduites). Dans le second corps de logis, au premier étage, une porte datant du 16e siècle permet par une galerie en encorbellement (moderne) sur une cour au 4, rue Corneille, de gagner un cabinet dans un troisième corps d'habitation qui relève pour ses autres niveaux d'une maison en coeur d'îlot, derrière la maison de la Licorne, aujourd'hui partagée entre plusieurs adresses.
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étages
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sous-sol ; 2 étages carrés ; étage de comble
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escaliers
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escalier hors-oeuvre : escalier en vis sans jour, en charpente ; escalier hors-oeuvre : escalier tournant à retours avec jour, en charpente
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gros-oeuvre
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bois ; pan de bois ; torchis ; enduit partiel ; essentage de planches ; schiste ; moellon sans chaîne en pierre de taille ; tuffeau ; moyen appareil ; enduit
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couverture (type)
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toit à longs pans ; appentis ; pignon couvert ; noue
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couverture (matériau)
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ardoise
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couvrement
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voûte en berceau plein-cintre
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décor
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sculpture ; ferronnerie
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représentation
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scène ; ornement à forme géométrique
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Une cheminée du corps postérieur présente sur sa hotte une scène profane représentant une femme jouant de la lyre devant une femme à demi-nue derrière laquelle se tient un homme ailé ; le balcon est à simple motif de grille.
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typologie
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Maison marchande des XVe-XVIe siècles : façade en pan de bois, structure rustique (type A1c).
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propriété
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propriété privée
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type d'étude
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inventaire topographique
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rédacteur(s)
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Letellier-d'Espinose Dominique ; Biguet Olivier
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référence
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IA49005624
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© Région Pays de la Loire - Inventaire général ; © Ville d'Angers
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enquête
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1989
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date versement
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2009/11/25
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crédits photo
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Giraud, P. - © Région Pays de la Loire - Inventaire général, ADAGP
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Contact service producteur
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service producteur
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Région Pays de la Loire - Centre de ressources 1, rue de la Loire - 44966 Nantes cedex 09 - 02.28.20.54.70
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