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Inventaire général du patrimoine culturel
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édifice / site
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usine de cellulose Fabrique rouennaise de Cellulose, puis Navarre s. a.
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localisation
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Haute-Normandie ; Seine-Maritime ; Le Grand-Quevilly
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aire d'étude
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Seine-Maritime
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adresse
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boulevard de Stalingrad
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dénomination
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usine de cellulose
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parties non étudiées
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atelier de fabrication ; poste de chargement ; hangar industriel ; quai ; entrepôt industriel ; cheminée d'usine ; salle des machines ; aire des matières premières
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époque de construction
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1er quart 20e siècle
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année
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1905
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auteur(s)
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Gouraud (fabricant) ; Folin (ingénieur) ; Duveau (architecte).
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historique
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La Fabrique Rouennaise de Cellulose, construite dès 1905 d'après les plans de MM Gouraud, Folin et Duveau, occupe 45 000 m² en bordure de Seine. Elle doit son emplacement notamment à la présence d'une abondante nappe d'eau souterraine nécessaire à la fabrication de la cellulose. Les rondins de bois provenant de Suède et de Russie, les charbons, les pyrites de fer et le carbonate de chaux sont acheminée par bateaux et déchargés sur un appontement par trois grues électriques. Le charbon est transporté dans des wagonnets jusqu'aux chaudières. L'usine produit sa propre lessive au bisulfite de chaux à base de pyrite cuivré d'Espagne et dispose pour cela de cinq fours. Elle est dispose d'une chaufferie équipée de six chaudières tubulaires, système Naeyer, qui fournissent la vapeur nécessaire à la cuisson du bois et pour le fonctionnement des machines. La force motrice est communiquée dans l'usine par une dynamo génératrice, d'une puissance de 750 CV. Les rondins déchiquetés sont recueillis dans une chaîne à godets, jetés dans un blutoir, puis conduits par une toile sans fin jusqu'au bâtiment principal qui s'élève sur 3 étages. Le troisième étage comprend trois entonnoirs dont les orifices aboutissent dans la gueule des trois chaudières installées au deuxième étage. C'est là que les copeaux cuisent, mélangés à la lessive au bisulfite de chaux. Après 20 heures de cuisson, les chaudières sont vidées par le bas. Il en sort une pâte grisâtre qui est lavée à l'eau froide, déversée dans des tambours barboteurs et précipitée dans des épurateurs. La pâte descend ensuite au premier étage où elle est essorée puis précipitée dans un crevier agitateur où tourne une roue à écopes et finalement compressée dans un presse-pâte entre des rouleaux de fonte. En 1930, l'usine est rachetée par la société anonyme Navarre spécialisée dans le traitement de la cellulose pour la fabrication de la soie artificielle. La cellulose est alors traitée par une lessive de soude et blanchie au moyen d'une solution de chlore. Après la seconde guerre mondiale, l'usine est partiellement reconstruite et modernisée. Elle est aujourd'hui désaffectée. En 1910, l'usine produit 15 000 tonnes/an de pâte à papier, consomme 60 000 stères de rondins, 20 000 tonnes de charbon et 10 000 tonnes de pyrites.
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description
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Atelier de fabrication construit sur pilotis, en béton comprenant un étage carré couvert d'un toit bombé en béton. Entrepôt industriel et poste de chargement construits en parpaing de béton sur pilotis, toit à longs pans couverts de tuile mécanique.
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étages
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1 étage carré
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gros-oeuvre
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béton ; parpaing de béton
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couverture (type)
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toit à longs pans ; pignon couvert ; toit bombé
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couverture (matériau)
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béton en couverture ; tuile mécanique
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état
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établissement industriel désaffecté ; menacé
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propriété
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propriété privée
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type d'étude
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patrimoine industriel (agglomération de Rouen)
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rédacteur(s)
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Emmanuelle Le Roy-Real
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référence
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IA76000547
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© Inventaire général
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enquête
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1996
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date versement
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2002/12/03
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date mise à jour
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2004/12/03
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crédits photo
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Kollmann, Christophe - © Inventaire général, ADAGP
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service producteur
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Conseil régional de Haute-Normandie - Service chargé de l'inventaire 2, rue Maladrerie 76000 Rouen - 02.32.08.19.80
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