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Inventaire général du patrimoine culturel
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édifice / site
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Abbaye d'augustins Saint-Jean-des-Prés ou Saint-Jean-Baptiste, puis Sucrerie-distillerie de l'Abbaye
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localisation
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Nord-Pas-de-Calais ; Pas-de-Calais ; Chocques
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lieu-dit
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Abbaye (l')
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adresse
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C.D. 182
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dénomination
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abbaye ; sucrerie ; distillerie
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époque de construction
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milieu 16e siècle ; 18e siècle ; 19e siècle
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année
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1550 ; 1712 ; 1738 ; 1754 ; 1767
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auteur(s)
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maître d'oeuvre inconnu
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historique
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L'abbaye, fondée en 1094, était à l'origine située dans les dépendances du château de Chocques ; elle était desservie par des chanoines séculiers, remplacés par des chanoines réguliers augustins en 1120. L'abbaye fut ruinée par Robert de Normandie en 1128 ; elle fut transférée à son emplacement actuel en 1180 par l'évêque de Thérouanne. Connue sous le vocable de Saint-Jean-Baptiste ou de Saint-Jean-des-Prés selon les auteurs, elle a en grande partie été détruite à la Révolution (notamment l'église et les bâtiments claustraux) ; il ne subsista que le logis abbatial, la porterie, l'écurie, le colombier, une fontaine et l'enclos. Le logis abbatial a été très remanié vers le milieu du 19e siècle et transformé en logement patronal ; il en subsiste une partie de l'élévation postérieure, qui porte la date de 1754 ; le pavillon de gauche porte la date de 1550 et les armes de l'abbé Antoine d'Héricourt (le logis abbatial a très vraisemblablement été construit à cette époque). L'écurie porte la date de 1712 (2 fois). La porterie porte la date de 1738 et les armes de l'abbaye ainsi que celles de l'abbé Patrice de Gouy ou de Floride de Lassus. La fontaine porte la date de 1767. Le colombier date du 18e siècle. Un parc à l'anglaise a été dessiné au nord-est du logement patronal, probablement vers le milieu du 19e siècle. Le domaine a été acheté après la Révolution par des particuliers et transformé en sucrerie-distillerie d'alcool de betteraves ; les bâtiments industriels semblent pouvoir être datés pour l'essentiel du milieu du 19e siècle. Pendant la Première Guerre mondiale, la distillerie cesse momentanément de fonctionner pour servir d'hôpital de première ligne ; la production reprend après la guerre. L'activité de distillerie cesse en 1954.
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description
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La porterie est à un étage carré ; elle est jouxtée par le grand atelier de fabrication, éclairé notamment par une fenêtre en demi-cercle ouvrant dans chaque pignon. La cheminée d'usine est de section carrée. Le logement patronal est à un étage carré et étage de comble, flanqué de deux pavillons.
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élévation
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élévation ordonnancée ; élévation à travées
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étages
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1 étage carré ; étage de comble ; en rez-de-chaussée
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gros-oeuvre
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brique ; calcaire ; pierre avec brique en remplissage ; bossage
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couverture (type)
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toit à longs pans ; toit à longs pans brisés ; croupe ; croupe brisée ; pignon couvert
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couverture (matériau)
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ardoise ; tuile mécanique ; ciment amiante en couverture
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couvrement
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charpente en bois apparente
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représentation
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armoiries
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Armoiries diverses sculptées sur la porterie et le logement patronal.
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état
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établissement industriel désaffecté
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propriété
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propriété privée
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type d'étude
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opération ponctuelle
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rédacteur(s)
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Van Bost Nathalie ; Benoit-Cattin Renaud
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référence
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IA62001152
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© Inventaire général
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enquête
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1997
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date versement
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2003/09/17
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date mise à jour
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2012/02/27
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service producteur
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Conseil régional du Nord - Pas-de-Calais - DAIRE 151 Bd Hoover 59555 Lille Cedex - 03 28 82 67 40
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