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Inventaire général du patrimoine culturel
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édifice / site
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filature de coton Saunier, puis Le Roy, puis corroierie Dassonville, actuellement corderie de lin et de chanvre Bidault
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localisation
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Haute-Normandie ; Seine-Maritime ; Villers-Ecalles
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aire d'étude
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Seine-Maritime
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lieu-dit
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le Moulin Languet
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adresse
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route de Duclair
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hydrographie
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l'Austreberthe
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destinations successives
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corderie
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dénomination
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filature ; corroierie ; corderie
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parties non étudiées
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atelier de fabrication ; pièce de séchage ; bâtiment d'eau ; logement patronal
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éléments remarquables
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machine de production
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époque de construction
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milieu 19e siècle ; 4e quart 19e siècle ; 1er quart 20e siècle ; 2e quart 20e siècle
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année
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1845
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auteur(s)
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maître d'oeuvre inconnu
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historique
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Le décret royal du 15 mars 1845 autorise François Saunier, filateur à Barentin, à construire une filature de coton en remplacement de deux moulins à huile achetés en 1843 à François Gelée pour la somme de 50 000 francs. La filature entre en activité en octobre 1845. De cette époque subsiste une ancienne déviderie, réutilisée aujourd'hui comme entrepôt industriel. Dans les années 1880, la filature est reprise par Le Roy qui fait édifier dans son voisinage un logement patronal. En 1924, la filature est rachetée par le tanneur rouennais Marcel Dassonville et convertie en corroierie, spécialisée dans la fabrication de courroies de transmission pour les industries locales. Cette reconversion semble avoir entraîné la reconstruction du bâtiment principal dont on a, en 1924 la description détaillée de chaque niveau. Ainsi, l'atelier de fabrication comprend trois niveaux : le rez-de-chaussée abrite les tonneaux-foulons, au premier étage se trouvent la corroierie et un séchoir à air chaud et le deuxième étage consiste en un séchoir à air libre. C'est exactement sur le même plan que fut reconstruite l'usine après la seconde guerre mondiale. Dans les années 1950, la corroierie est rachetée par la société Bidault et transformée en corderie de chanvre et de lin. L'usine, toujours en activité, ne travaille plus que le lin. la corderie emploie actuellement neuf personnes. Elle utilise encore pour la fabrication des cordes de lin, des machines anglaises et irlandaises du début du siècle qu'il ne nous a pas été permis d'étudier. Parmi ces machines on a dénombré : six cardes, cinq étireuses, quatre bobinoirs, une câbleuse et un ban à filer. Le bâtiment d'eau attenant à l'atelier principal abrite une turbine hydraulique hors service.
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description
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L'atelier de fabrication qui consiste en l'ancienne déviderie est construit en brique, en rez-de-chaussée surmonté d'un toit à longs pans en ardoise et pignon couvert. L'atelier de fabrication principal est construit en ciment armé et brique en remplissage, sur un étage carré couvert d'une série de toit à longs pans. Une partie de l'atelier est surmontée d'une pièce de séchage en charpente, couverte d'un toit en pavillon. Le logement patronal en brique, se compose d'un étage carré et d'un étage de comble avec toit à longs pans en ardoise et croupe.
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élévation
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élévation à travées
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étages
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1 étage carré ; étage de comble
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gros-oeuvre
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béton armé ; brique
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couverture (type)
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toit en pavillon ; toit à longs pans ; pignon couvert ; croupe
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couverture (matériau)
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tuile mécanique ; ardoise
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couvrement
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charpente en béton armé apparente
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propriété
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propriété privée
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type d'étude
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patrimoine industriel (agglomération de Rouen)
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rédacteur(s)
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Le Roy-Real Emmanuelle
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référence
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IA76001346
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© Inventaire général
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enquête
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1999
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date versement
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2003/04/22
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service producteur
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Conseil régional de Haute-Normandie - Service chargé de l'inventaire 2, rue Maladrerie 76000 Rouen - 02.32.08.19.80
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