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Inventaire général du patrimoine culturel
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édifice / site
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moulins
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localisation
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Aquitaine ; Dordogne
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aire d'étude
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Val de Dronne
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hydrographie
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Beauronne (la) ; Beleygue (le) ; Donzelle (la) ; Dronne (la) ; Lafon (ruisseau de) ; Valade (la)
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dénomination
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moulin
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collectifs
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35 repérés ; 13 étudiés
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époque de construction
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12e siècle ; 15e siècle ; 16e siècle ; 17e siècle ; 18e siècle ; 19e siècle ; 20e siècle
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historique
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La présence de moulins sur le canton de Brantôme remonte au Moyen Age. Les mentions les plus anciennes concernent le moulin d'Anglars sur la Donzelle (commune de Lisle). Cet édifice, aujourd'hui disparu, est cité à plusieurs reprises dans le cartulaire de l'abbaye de Chancelade à partir de 1167. L'utilisation de l'énergie éolienne est rare. Situé au sommet d'une colline à 192 m d'altitude, seul le moulin de la Borie Fricart était à vent. Les moulins les plus anciennement cités sont à mettre en rapport avec un château seigneurial, le plus souvent situé à proximité, ou un établissement religieux, comme les abbayes de Chancelade et de Brantôme. Nombre de moulins repérés ne sont pas documentés et sont connus, faute d'investigations poussées, uniquement par les cartes de Cassini ou de Belleyme, dressées dans la seconde moitié du 18e siècle. Sur les 35 moulins repérés, 24 figurent sur la carte de Cassini et 31 sur celle de Belleyme. On dénombre au minimum 22 moulins à farine, 5 moulins à huile de noix, 9 minoteries, 4 scieries, 3 mailleries. 2 de ces édifices ont fabriqué de l'électricité au début du 20e siècle. Certaines de ces fonctions étaient réunies au sein d'une même usine. 9 de ces moulins ont disparu complètement ou en partie.
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description
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Les moulins dominants sont des édifices de plan rectangulaire construits sur la berge du cours d'eau qui les alimente (bief ou ruisseau) , ou encore des constructions situées en bout de chaussées et équipées d'un pignon en étrave. Seul ce dernier type d'édifice est systématiquement élevé en pierre de taille, les autres la réservant pour les parties en contact avec l'eau et y associant le moellon de calcaire lié à l'argile pour le reste des élévations. Les toitures sont majoritairement à croupe et couvertes en tuile creuse. La roue verticale mue par-dessous demeure le système hydraulique dominant, même après la diffusion de la turbine. En général, une roue actionne une ou deux paires de meules par le couple rouet-lanterne, une autre le moulin à huile de noix.
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gros-oeuvre
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calcaire ; moellon ; enduit ; pierre de taille
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typologie
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type I : moulin de fondation ancienne (fin 15e-début 16e siècle) , vraisemblablement d'origine médiévale. Ce type d'édifice a été construit et reconstruit jusqu'au 18e siècle. Il est établi sur des cours d'eau moyennement importants comme la Dronne. C'est un bâtiment rectangulaire, entièrement construit en pierre de taille et possédant, en guise de pignon amont, un massif maçonné triangulaire formant une sorte d'étrave face au courant. Ce moulin est équipé de roues hydrauliques verticales par-dessous occupant ses flancs, en général une roue de chaque côté, l'une pour la mouture (2 meules noire et blanche) et l'autre pour l'huile de noix. Il a pu évoluer en type IV (voire en type II) ou être reconstruit en type V. ; type II : moulin fondé autour des 16e et 18e siècles. Moulin de berge implanté sur tout type de cours d'eau. De plan rectangulaire, il possède en général un logis situé à l'étage. Il est équipé d'une ou plusieurs roues verticales sur le même flanc. Elles peuvent être par-dessus, par-dessous ou de côté. La roue principale est destinée à la mouture, la seconde, lorsqu'elle existe, à la fabrication d'huile de noix. Sur les cours d'eau plus importants, ce modèle peut avoir évolué vers le type V. ; type III : moulin construit du 17e au 19e siècle et proliférant sur les petits cours d'eau à débit irrégulier (chômage en période d'étiage) , d'où la présence parfois d'un bassin de retenue en amont. Ces édifices modestes ont été les premiers à souffrir des transformations techniques de la fin du 19e siècle. De plan rectangulaire, ce modèle enjambe entièrement le lit par une arche en plein-cintre unique pour les plus anciens. Il est équipé d'une roue horizontale ou d'une roue verticale de faible diamètre, invisible de l'extérieur ; type IV : le type IV est un moulin ayant évolué sur la base d'un type I à la fin du 19e ou au début du 20e siècle, par adaptation aux progrès techniques (transformation en minoterie ou filature). Le flanc de l'ancien édifice a été prolongé jusqu'à la berge pour abriter une ou plusieurs turbines et un nouvel atelier de fabrication pour les appareils à cylindres. Une roue verticale peut encore occuper le flanc non aménagé. La morphologie de l'ancien moulin (étrave) est toujours visible. ; type V : véritable usine hydraulique, le type V est une création ou une reconstruction réalisée à la fin du 19e ou au début du 20e siècle sur des cours d'eau au débit suffisant (3 à 5 m3/s au minimum). Ces édifices présentent un plan rectangulaire et sont construits en barrage sur le cours d'eau ou le bief de dérivation. Le moteur hydraulique est presque toujours composé d'une ou plusieurs turbines et la production d'électricité y est fréquente.
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type d'étude
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inventaire topographique
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rédacteur(s)
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Marabout Vincent
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référence
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IA24001097
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© Inventaire général ; © Conseil général de la Dordogne
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enquête
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2000
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date versement
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2006/06/14
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date mise à jour
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2008/11/13
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dossier en ligne
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Contact service producteur
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service producteur
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Conseil régional d'Aquitaine - Service chargé de l'inventaire
54, rue Magendie 33077 Bordeaux Cedex - 05.57.95.02.02
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