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Inventaire général du patrimoine culturel
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édifice / site
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tuilerie et briqueterie Poupard, puis Chabassier
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localisation
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Poitou-Charentes ; Deux-Sèvres ; Saint-Hilaire-la-Palud
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aire d'étude
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Deux-Sèvres
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adresse
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10 route d'Arçais
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dénomination
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tuilerie ; briqueterie
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parties non étudiées
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atelier de fabrication ; four industriel ; logement patronal ; pièce de séchage ; cheminée d'usine
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époque de construction
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4e quart 19e siècle ; 1er quart 20e siècle ; 2e quart 20e siècle
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année
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1880 ; 1904 ; 1911 ; 1935
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auteur(s)
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maître d'oeuvre inconnu
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historique
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Cette tuilerie-briqueterie est créée par François Poupard qui en obtient l'autorisation préfectorale le 8 septembre 1880 ; sont alors édifiés un four, un hangar et un logement. L'affaire est rachetée dès 1889 par Adolphe Chabassier. De nouveaux hangars sont bâtis en 1904 et en 1911, année où est construit un nouveau four à côté du précédent ; l'un était rempli tandis que l'on déchargeait le second. Le four vertical actuellement visible sur le site porte la date 1934, année probable d'une réfection. A partir de 1925, l'établissement Chabassier se développe et s'étend sur le site voisin de la tuilerie Tourneau fondée en 1854. De nouveaux bâtiments sont édifiés en 1935-36. L'argile, ou bri, est transportée par bateau jusqu'au port de Saint-Hilaire d'où elle est chargée sur des wagonnets pour être conduite jusqu'à l'usine. Un grand four intermittent et sa cheminée en brique sont construits vers 1945. Dans les années 1970, Louis Chabassier s'associe avec deux investisseurs et fonde à quelques centaines de mètres une nouvelle usine sous le nom de Tuilerie Niortaise qui devient plus tard la SERAM (Société d'exploitation régionale des argiles du marais). Cette Société ferme dans les années 1990. Actuellement, les bâtiments de l'ancienne tuilerie sont désaffectés, tandis que le site des années 1970 sert d'entrepôt à une société de transport. 30 à 40 ouvriers travaillent dans cette entreprise dans les années 1930.
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description
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Les bâtiments de l'ancienne tuilerie sont en moellon de calcaire enduit ou en brique et couverts de tuile creuse ; une partie d'entre eux, et notamment les séchoirs, sont en ruine. La cheminée d'usine circulaire en brique mesure environ 12 m de haut. Le bâtiment de la chaudière alimentant les séchoirs en air chaud est en brique creuse. Les charpentes en bois des hangars reposent sur des piles en brique. Les toits sont isolés par une couche d'osier disposée sous les tuiles.
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élévation
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élévation à travées
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étages
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1 étage carré
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gros-oeuvre
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calcaire ; moellon ; enduit
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couverture (type)
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toit à longs pans ; pignon couvert
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couverture (matériau)
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tuile creuse
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couvrement
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charpente en bois apparente
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état
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établissement industriel désaffecté
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propriété
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propriété privée
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type d'étude
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patrimoine industriel
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rédacteur(s)
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Moisdon-Pouvreau Pascale
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référence
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IA79003977
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© Inventaire général
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enquête
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2004
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date versement
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2004/06/28
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date mise à jour
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2005/10/21
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Contact service producteur
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service producteur
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Conseil régional de Poitou-Charentes - Service chargé de l'inventaire 102, Grand'Rue - BP 553 86020 Poitiers Cedex - 05.49.36.30.30
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voir aussi
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Dossier thématique en ligne
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