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Réponse n° 921

  Inventaire général du patrimoine culturel
édifice / site les fontaines et lavoirs de la ville de Morez
thèmatique les fontaines et lavoirs de la ville de Morez
localisation Franche-Comté ; Jura ; Morez
aire d'étude Morez
dénomination fontaine ; lavoir
époque de construction 2e quart 19e siècle ; 3e quart 19e siècle
auteur(s) Dalloz Claude-Marie (architecte d'arrondissement) ; Ponard Vital (architecte) ; Jorez Emile (architecte voyer) ; Lacroix (architecte voyer)
historique En 1821, Morez compte trois fontaines publiques, plus " vingt particulières avec jet, dont une ferrugineuse que la médecine utilisait autrefois dans certains cas ". Rousset en dénombre au milieu du 19e siècle une dizaine (la plupart avec abreuvoir) , issues de campagnes de constructions ou reconstructions menées dans les années 1840 et 1850 par l'architecte Vital Ponard. Soit, du bas de Morez vers le haut : fontaine - lavoir du Bas des Essards (près du 4 rue Voltaire, bâtie en 1850, détruite) , fontaine de la Samaritaine (place Jules Girod, 1700 puis 1840) , fontaine - lavoir couverte Ducret et Morel-Jean rue de l'Affaitioux (près du 4 rue Gambetta, 1854, détruite) , fontaine (avec lavoir ?) Vuillet-Colin (49 rue de la République, 1844, détruite) , fontaine de la place de la Halle ou place d'Armes (place Jean Jaurès, 1838, détruite, architecte Claude-Marie Dalloz) , lavoirs couverts quai de la Promenade (près des 4-6 Petit Quai, décennie 1840 - 1851, détruit) et place du Marché (place Henri Lissac, 1ère moitié 19e siècle - 1851, détruit) , fontaine de la place du Marché (1837, place Henri Lissac) , fontaine Clément (1845, près du 162 rue de la République, architecte Narcisse Perrard) , fontaine - lavoir de la rue des Jardins (1853, rue de la Fontaine, détruite) et fontaine de la Douane (1845, près du 222 rue de la République, détruite). Dans les années 1860, la municipalité prévoit une importante campagne de construction de fontaines et lavoirs, avec reprise de ceux existants et mise en place de statues en fonte. Le projet rédigé par l'architecte Ernest Guillaume (de Saint-Claude) en concerne treize : les fontaines Vuillet, Magaine, du Collège, de la place Lissac, Clément et du haut de Morez, et les lavoirs couverts du bas des Essarts, de l'abattoir (5 rue Lamartine) , des rues des Jardins, de la Crozatte, de l'Arse (rue Victor Poupin) , à Morez Dessus et au quartier Mottet (près du 73 rue de la République). Le 22 avril 1870, la Ville commande à la fonderie d'art J. J. Ducel et Fils (usine à Pocé-sur-Cisse, Indre-et-Loire) , qui l'a emporté pour la fourniture du décor en fonte face à la maison Fourment-Houille et Cie (usine du Val d'Osne, Osne-le-Val, Haute-Marne) , une Diane à la biche pour la fontaine Clément, trois lions ailés et un groupe sculpté aux trois Grâces pour celle de la place Lissac, un Mercure à tête d'Eole pour celle de la place Jaurès et quatre bornes fontaines (qu'elle décommandera ensuite). Les travaux, adjugés le 12 juillet 1869 à l'entrepreneur morézien Félix Masseron, sont réceptionnés en mai 1875. C'est aussi ce dernier qui transfère à la fin de la décennie le bassin en pierre de la place du Marché à Morez Dessus pour y établir une nouvelle fontaine (18 rue Louis Grandchavin, détruite). En 1883, l'hôpital est doté par l'architecte voyer Emile Jorez d'un lavoir couvert à 2 bassins en bois (16 quai Jobez). Par la suite, l'architecte voyer Lacroix supervise le remplacement de bassins : en 1907 un bassin en fonte est fourni pour le lavoir de la rue Voltaire (déplacé) par Marcel Nicolas-Ricot (fonderie de Varigney, Dampierre-lès-Conflans, Haute-Saône) , qui en expédie trois autres à Morez l'année suivante ; en 1908, les bassins en pierre de ce lavoir sont transférés à celui de la rue Gambetta ; en 1912 nouvelle fourniture de bassins en fonte de Varigney pour remplacer ceux en bois de l'hôpital. Si la fontaine devant l'hôtel de ville est démolie dès 1891 lors du réaménagement de la place Jaurès, ce sera ensuite le tour de nombre d'entre elles, notamment à la suite des travaux d'adduction d'eau (débutés en 1873 puis poursuivis en 1931-1932). En 1927, la ville compte encore 26 bornes-fontaines et 16 fontaines. Actuellement ne subsistent qu'une borne-fontaine et six fontaines ou fontaines - lavoirs (celles du quartier des Mottet, du Pré vif, aux lions, à la Diane et des n° 33 et 39-41 rue Wladimir Gagneur).
description Les fontaines les plus anciennes étaient en bois, tant pour le bassin que pour la conduite d'amenée (en sapin) ; ce matériau, encore mis en oeuvre dans les années 1880, est attesté jusqu'à la première guerre mondiale. Suivant l'état des finances de la commune et l'importance accordée à la fontaine, la pierre est utilisée, notamment lors des campagnes de construction du milieu et du 3e quart du 19e siècle. Le troisième matériau attesté est la fonte, tout d'abord pour l'ornementation (statues) et les petits édicules dans les années 1870-1880, puis pour les bassins des lavoirs (début 20e siècle). Lorsqu'ils sont couverts, les lavoirs de la seconde moitié du 19e siècle le sont avec une charpente et une couverture métalliques, ainsi que le montre le seul exemplaire subsistant. Le fer a aussi été utilisé (fontaine du Pré vif).
gros-oeuvre calcaire ; pierre de taille ; fonte ; fer
type d'étude inventaire topographique
rédacteur(s) Poupard Laurent
référence IA39000703
  © Région Franche-Comté, Inventaire du patrimoine
enquête 2000
date versement 2010/06/23
date mise à jour 2012/04/19
crédits photo Sancey, Yves - © Région Franche-Comté, Inventaire du patrimoine, ADAGP
 
dossier en ligne
service producteur Région Franche-Comté - Direction de l'Inventaire du patrimoine
4, square Castan 25031 Besançon Cedex - 03.63.64.20.00
 
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Requête ((fontaine) :DENO )
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