historique
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La pierre de Vernon, appréciée dans la construction et dans la sculpture pour sa blancheur et sa dureté ainsi que pour la finesse de son grain, est exploitée de façon industrielle depuis le 15e siècle. Sa blancheur est due à une faible teneur en argile, sa résistance à la présence de rognons de silex. Elle est notamment très utilisée dans la restauration des monuments historiques (cathédrales de Rouen et d'Evreux, Sainte Chapelle, château de Gaillon, etc.). Autrefois, plus de soixante-dix carrières étaient disséminées à flanc de côteau ; parmi les plus anciennes figure la carrière Notre-Dame, qui servit à la construction de la collégiale de Vernon. A la fin du 19e siècle, une centaine de carriers travaillaient encore ; au début du 20e siècle, l'industrie commença à péricliter, la qualité de la pierre ayant baissé. En 1905, l'entrepreneur Lanctuit commence à exploiter la carrière Tsouchima, puis, trois ans plus tard, la carrière Mont Roberge ; celle-ci fermera en 1958 alors que la première durera jusqu'en 1988. Pendant des siècles, la technique a très peu évolué : la pierre est d'abord extraite à ciel ouvert, puis dans des carrières souterraines ; dans ce cas, on utilise la technique dite "à piliers tournés", puis, plus tard, celle des mines.
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