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Inventaire général du patrimoine culturel
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édifice / site
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Tannerie Lebreton, puis Delaunay, puis Lenouvel, puis Rouault, puis Société des cuirs et peaux de l'Ouest, actuellement maison
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localisation
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Bretagne ; Côtes-d'Armor ; Lanvallay
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aire d'étude
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Côtes-d'Armor
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adresse
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13 rue de la Madeleine
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destinations successives
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maison
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dénomination
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tannerie
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parties non étudiées
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atelier de fabrication ; logement patronal ; pièce de séchage ; enclos
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époque de construction
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2e quart 19e siècle ; 3e quart 19e siècle
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siècle détail
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2e quart 19e siècle ; 4e quart 19e siècle
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année
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1834 ; 1860
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auteur(s)
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maître d'oeuvre inconnu
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historique
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La tannerie Lebreton est attestée sur ce site de 1820 à 1830. Entre 1831 et 1838, l'établissement appartient à Olivier Delaunay. En 1834, celui-ci est autorisé à adjoindre à la tannerie une fabrique d'amidon à condition qu'il fasse construire un aqueduc pour que les eaux grasses et les résidus de la fabrication ne se répandent pas autour de l'usine mais soient dirigées par ce canal souterrain jusqu'à la rivière. En 1860, un atelier de clouterie est bâti sur la parcelle du logement patronal dit Hôtel du Lion d'or. En 1862, la tannerie devient la propriété d'Eugène Lenouvel. En 1886, la faillite de l'entreprise Lenouvel-Maisonneuve est prononcée. Le jugement de clôture a lieu le 16 juin 1888. En 1889, le site est vendu à Joseph Rouault. Vers 1890, quelques travaux sont réalisés sur le séchoir de la tannerie. Le 21 juin 1951, Maurice Guérin et Edmond-Hector Lhomme forment la SARL Société des cuirs et peaux de l'Ouest, au capital de 300 000 francs, qui a pour objet la collecte de cuirs verts en Bretagne et dans les régions limitrophes (négoce de cuirs et de peaux brutes). Elle est dissoute le 31 décembre 1953. Actuellement, le site, qui appartient à des anglais, a été transformé en maison et en chambres d'hôtes ; les ateliers de la tannerie sont en partie détruits.
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description
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L'usine est enserrée dans un espace fermé par un mur de clôture. Le logement patronal, l'Hôtel du Lion d'or, en bordure de la rue de la Madeleine, compte un étage carré et un étage de comble couvert d'un toit à longs pans brisés en ardoises. Edifié en moellons de granite, il est ajouré par des baies à arcs surbaissés, encadrées de pierres de taille ; de même la séparation des deux premiers niveaux est soulignée par un cordon formé en granite. Construits dans les mêmes matériaux, les anciens ateliers, presqu'entièrement détruits, et le séchoir se situent en fond de parcelle. Ce dernier est dans un état de ruines assez avancé ; des claies subsistent cependant au second niveau.
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étages
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1 étage carré ; étage de comble
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gros-oeuvre
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granite ; schiste ; moellon
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couverture (type)
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toit à longs pans ; toit à longs pans brisés ; appentis
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couverture (matériau)
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ardoise
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état
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établissement industriel désaffecté ; restauré
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propriété
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propriété privée
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type d'étude
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patrimoine industriel
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rédacteur(s)
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Gasnier Marina
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référence
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IA22001348
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© Inventaire général
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enquête
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2002
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date versement
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2003/12/02
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date mise à jour
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2006/09/16
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dossier en ligne
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Contact service producteur
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