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Inventaire général du patrimoine culturel
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édifice / site
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usine de chaux de la Lormandière
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localisation
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Bretagne ; Ille-et-Vilaine ; Chartres-de-Bretagne
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aire d'étude
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Ille-et-Vilaine
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lieu-dit
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la Lormandière
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dénomination
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usine de chaux
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parties non étudiées
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atelier de fabrication ; bureau d'entreprise ; entrepôt industriel ; atelier de conditionnement ; cheminée d'usine ; forge ; chaufferie ; salle des machines ; logement patronal ; carrière ; four industriel ; voie ferrée
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époque de construction
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3e quart 19e siècle ; 4e quart 19e siècle ; 1er quart 20e siècle
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année
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1885 ; 1910
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auteur(s)
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maître d'oeuvre inconnu
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historique
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De 1865 à 1867, trois fours à chaux sont édifiés par C. Coudé. En 1873, la Société des Fours à Chaux de Lormandière est en faillite. Une nouvelle société, dirigée par E. Doret fait construire, entre 1876 et 1878, quatre nouveaux fours réservés à la chaux agricole. En 1885, J. Pringault, directeur de l'usine de chaux depuis 1883, fait édifier un logis patronal. En 1891, fondation de la société anonyme Industrielle et Commerciale des Fours à Chaux de Lormandière et de la Chaussairie Réunis, au capital de 300 000 f, l'une des plus importantes unités de fabrication de chaux en Bretagne. En 1909, en pleine expansion, l'usine est restructurée. En 1910, construction de la salle des machines. Un embranchement ferroviaire, relié à la ligne de Rennes à Redon, traverse les halles depuis la carrière de calcaire en passant par le sommet des massifs des fours et est desservie par des wagonnets tractés par un treuil électrique de 13 ch. En 1927, extinction des fours à chaux de la Chaussairie. En 1936, la Société des Fours à Chaux de Lormandière et de la Chaussairie est absorbée par la Société P. Picard, qui exploite l'usine de chaux de Quenon, à Saint-Aubin d'Aubigné (35) , avant sa fermeture définitive en 1938. En 1948, le site de Lormandière est vendu comme lieu de conditionnement et de stockage d'engrais à la Société Industrielle d'Engrais Composés. En 1988, le Conseil général devient propriétaire de Lormandière et en fait un site protégé pour sa flore calcicole. En 1910, mention d'un nouvel équipement énergétique à l'usine qui se compose alors d'une chaudière semi-tubulaire à deux bouilleurs, construite à Nantes (44) par Lebrun et Cormerais, et présente une surface de chauffe de 90 m2, ainsi que d'un réchauffeur Green de trente-deux tubes. A cette date, une machine Dujardin, qui développe 135 ch, produit toute l'électricité nécessaire aux installations, à l'exhaure, au treuil des wagonnets, au monte-charge à charbon ou encore aux machines à broyer, ainsi qu'à celles de l'usine de la Chaussairie. A la fin du XIXe siècle la Société des Fours à Chaux de Lormandière et de la Chaussairie emploie cent cinquante salariés dans les quatorze fours des deux sites et dans deux immenses carrières, quatre-vingt-dix dans les années 1920-1925 et quarante en 1934.
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description
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Site desservi par embranchement ferroviaire, qui relie l'ancienne carrière de calcaire, aujourd'hui noyée, aux sept fours en place en passant par les différents bâtiments d'exploitation. L'entrée du site est marquée, à droite, par les quatre fours à chaux édifiés entre 1876 et 1878 et dotés d'un quai de chargement abrité par un auvent en ardoise ; à gauche par l'atelier de fabrication qui comprend les trois fours édifiés transversalement entre 1865 et 1867. L'atelier abrite aussi les bureaux, la halle de stockage de la chaux vive et la sacherie, toutes deux séparées par la voie ferrée embranchée à la ligne Redon-Rennes. Ces halles sont construites en schiste partiellement essenté de planche et couvertes d'un toit à longs pans en tôle ondulée. La forge consiste en un petit bâtiment accolé, en schiste, ayant conservé deux petits foyers géminés en brique. La cheminée d'usine en brique a été restaurée en 1997. Les autres corps de bâtiment, situés au cœur du site, sont construits soit en brique à ossature apparente en métal, couverts de toits à longs pans en tôle ondulée, comme la salle des machines (charpente métallique) percée de grandes baies, soit en essentage de tôle comme le silo à chaux muni d'un élévateur à godets, ou encore en parpaing de béton comme l'atelier de la cimenterie, de construction plus récente, décoré d'une petite frise. Le premier bâtiment de la machine à vapeur utilisée pour l'exhaure, édifié en 1863 en brique, en schiste avec enduit partiel est aujourd'hui une maison. Le logis patronal, construit en 1885 et implanté à l'entrée du site, comprend deux corps de bâtiment accolés, en brique, couverts d'une toiture à longs pans en ardoise. Le corps principal comprend un étage carré et un étage de comble à surcroît, tandis que le second corps compte un niveau en moins.
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étages
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1 étage carré ; comble à surcroît
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gros-oeuvre
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schiste ; moellon ; brique ; essentage de tôle ; béton ; parpaing de béton ; enduit partiel
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couverture (type)
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toit à longs pans
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couverture (matériau)
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ardoise ; métal en couverture ; tôle ondulée
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état
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établissement industriel désaffecté
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propriété
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propriété publique
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type d'étude
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patrimoine industriel
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rédacteur(s)
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Gasnier Marina
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référence
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IA35000678
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© Inventaire général
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enquête
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1998
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date versement
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2001/05/11
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dossier en ligne
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Contact service producteur
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