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Inventaire général du patrimoine culturel
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édifice / site
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tuilerie, four à chaux
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localisation
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Centre ; Indre-et-Loire ; La Celle-Guenand
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aire d'étude
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Indre-et-Loire
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lieu-dit
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Caltière (la)
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dénomination
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tuilerie ; four à chaux
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parties non étudiées
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atelier de fabrication ; hangar industriel
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époque de construction
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18e siècle ; 19e siècle
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auteur(s)
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maître d'oeuvre inconnu
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historique
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Tuilerie, dite parfois usine, qui existait au milieu du 18e siècle. En 1818, elle appartenait à Denis Cellerin-Furet, et en 1823 à Denis Cellerin-Champigny, tuilier, pour 3/4, et à son frère Louis pour 1/4. La part de Louis passe à Denis en 1845. En 1863, la totalité passe à Denis Cellerin, fils, et en 1888, à Alexandre Gautier-Beauvais, tuilier. En 1910, elle appartient à Alcide Gautier-Gatault, tuilier, et en 1922, à Fernand Gautier-Gasse, représentant de commerce, qui forme avec Raymond Moresve une société en nom collectif pour l'exploitation d'une usine de tuiles et de chaux à La Caltière, dont le siège social est au Grand-Pressigny. L'activité a cessé sur le site au début des années 1930. Tous les bâtiments sont détruits, sauf le four à chaux. Actuellement, c'est une friche boisée. Le four à chaux existait au 19e siècle, et a été remanié au 20e siècle. On relève 2 ouvriers en 1836, 46, 51 ; 1 en 1872, 76 ; 3 en 1881 ; 2 en 1886, 96 ; 4 en 1901 ; 3 en 1906 ; 2 en 1911. Le personnel était logé au hameau voisin de La Caltière, tandis que le propriétaire s'était installé au bourg dans les années 1880. Après la guerre de 1914-18, le hameau n'est plus occupé que par des cultivateurs. Selon Madame Veran, 90 ans, qui a toujours résidé à La Caltière, il y aurait eu jusqu'à une vingtaine d'ouvriers à l'usine vers 1920. Les parties constituantes sont une halle, des hangars et un puits. La tuilerie est détruite et le four à chaux est en mauvais état.
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description
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Fours à tuiles et à chaux à feu intermittent, le second d'une capacité de 13 m3, permettant la fabrication de tuiles et briques dans l'un, et de chaux dans l'autre. La matière première pour les tuiles et briques était extraite de fosses et excavations à proximité du four et à 400 m au Sud-Est ; pour la chaux, ramassée en surface sur les chaumes d'alentour. Four à chaux rectangulaire, encastré par ses faces Sud, Est et Ouest, présentant un front Nord de 3, 55 m. Cuve ovoïde de 1, 10 m au gueulard, 1, 90 m au bouge environ, 1, 20 m à la base et une hauteur de l'ordre de 5, 50 m. L'embrasure de foyer-déchargement se trouve face Nord. A l'avant de l'embrasure, une aire fermée par un mur en moellons, avec sur le côté Est, l'emplacement d'un appentis détruit. Matériau du gros oeuvre : moellons liés au mortier de chaux, non enduits, chaînes d'angle, pierre de taille en besace, embrasure, voûte et piédroits en pierre de taille, revêtement de la cuve, briques de chant et boutisse. Tous les autres bâtiments, ainsi que le four de tuilerie, ont été détruits. Les terres labourées en bordure du site, au Nord, sont parsemées de débris de terre cuite. La forme des baies : arc segmentaire à voussoirs sur piédroits, et linteau à soffite surélevé en arc segmentaire. La représentation : briques du revêtement de la cuve posées par couches alternées de chant et boutisse du meilleur effet. Le site était desservi par une voie particulière. Il était équipé dans les années 1920 d'un broyeur, une mouleuse et une presse. La surface totale était de 1 810 m². La surface bâtie était de 350 m².
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gros-oeuvre
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brique ; moellon ; pierre de taille
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couvrement
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voûte en berceau
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état
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mauvais état
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propriété
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propriété privée
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type d'étude
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enquête thématique régionale (usines de céramique - fours à chaux - cimenteries d'Indre-et-Loire) (documentation préalable) ; patrimoine industriel
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rédacteur(s)
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Thomas Jacques
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référence
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IA37001469
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© Inventaire général
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enquête
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1997
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date versement
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2004/05/07
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