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Réponse n° 10

  Inventaire général du patrimoine culturel
édifice / site présentation de la commune de Corpeau
localisation Bourgogne ; Côte-d'Or ; Corpeau
aire d'étude Climats du vignoble de Bourgogne
description Située à 13 km au sud-ouest de Beaune et à 52 km au sud-ouest de Dijon, la commune de Corpeau compte 1042 habitants (recensement INSEE 2008) pour une surface de 4,67 km². Elle est limitrophe de Puligny-Montrachet au nord, de Chassagne-Montrachet à l'ouest, de Chagny au sud, de Chaudenay au sud-est et d'Ebaty à l'est. Elle est traversée du nord au sud par la RD 113C qui la relie à Chagny. La RD 113 à l'est, la RD 974 et la ligne de chemins de fer entre Beaune et Chagny à l'ouest longent la commune suivant l'axe nord/sud. Corpeau est implanté au milieu de parcelles de vignes et de pâturage. A l'est du territoire, les vignes cèdent la place aux terres agricoles. La topographie du site est relativement plane (entre 210 et 203 m d'altitude), mais le noyau historique se situe au point culminant ce qui le rend relativement visible, et plus particulièrement l'église et son clocher. Le tissu urbain du village s'est tout d'abord développé le long d'un axe principal (rue de la Montagne, rue de l'Eglise) puis le long d'un deuxième axe (route de Beaune / RD 113C) au cours de la 2e moitié du 19e siècle au nord (lotissements) et au cours de la seconde moitié du 20e siècle au sud (lotissements et zone d'activité). Le tissu urbain présente donc la forme d'une patte d'oie avec un réseau de rues secondaires desservant les différents lotissements ou reliant les axes principaux entre eux. L'étalement le long de la RD 113C se poursuit aujourd'hui jusqu'aux limites de la commune et dans la continuité des extensions urbaines de Chagny au sud. Le hameau de la Perrière au nord-ouest est maintenant rattaché au reste du village par les extensions urbaines au nord de la rue de l'Eglise. Il se développe selon un plan quasi-orthogonal avec trois rues parallèles orientées sud-est/nord-ouest (rue Brulée puis rue Chaude, rue de la Borne, rue du Puits Carby) et deux rues transversales (rue du Meix Grapin et rue du Puits Bulot). La trame viaire est dans l'ensemble légèrement sinueuse voire très sinueuse en quelques points (RD 113C au centre du bourg). Les rues sont larges et certaines sont bordées de trottoirs (RD 113C au nord, rues desservant les lotissements, rue de l'Eglise). D'autres possèdent des accotements enherbés, plantés ou en gravillons (rue de la Montagne, RD 113C au sud, hameau de la Perrière). La RD 113C est également bordée de nombreuses place de stationnement aux abords du centre et des parterres ou des bacs à fleurs ornent les trottoirs et les bas-côtés. Le village présente un bâti en grande densité en deux points, tout d'abord dans le centre historique du village au croisement de rues de l'Eglise, de la Montagne et de la RD 113C, et au hameau de la Perrière. La densité faiblit en s'éloignant de ces deux points. Le parcellaire est hétérogène dans les noyaux historiques (centre bourg et hameau de la Perrière) et l'implantation du bâti est majoritairement parallèle à la rue, à l'alignement ou en retrait de la rue. Dans ce dernier cas, des murs ou des murets délimitent alors les propriétés. Dans les lotissements, les pavillons sont implantés en coeur de parcelle. Le noyau ancien du village abrite essentiellement un bâti d'origine viticole avec un certain nombre de maisons caractéristiques de l'habitat vigneron (logis à l'étage desservi par un escalier extérieur, cellier au rez-de-chaussée). Elles peuvent-être mitoyennes avec une cour commune aujourd'hui divisée (sud de la rue de la Montagne) ou isolées avec parfois une cuverie (rue du Meix Grapin, rue du Puits Carby, route de Beaune). L'usage viticole semble cependant avoir muté dans certains cas vers une occupation résidentielle avec pour conséquence la réhabilitation de certaines parties (transformation de l'escalier, aménagement des combles ou de la cuverie). La majorité des constructions comprennent un rez-de-chaussée et un ou deux étages, le deuxième étage étant de comble. Les toits sont essentiellement à longs-pans, même si quelques édifices possèdent des toits à croupes, et sont co uverts de tuiles plates ou mécaniques. Les baies sont le plus souvent rectangulaires. La mise en oeuvre utilise de façon majoritaire la maçonnerie enduite ou crépie, quelques bâtiments, notamment au hameau de la Perrière, utilisant les moellons de pierre apparents. L'ambiance chromatique générale du bâti est relativement homogène avec des teintes claires (blanc ou gris). L'église Saint-Pierre est le seul bâtiment marquant du paysage urbain. Elle fut construite entre 1877 et 1880 par Joseph Paquelin, architecte à Chassagne, pour remplacer l'ancienne église des 12e et 13e siècles. De plan en croix latine et épaulée de contreforts, elle est édifiée en moellons de pierre apparents. Les toits sont à longs-pans ou à croupe polygonale et couverts de tuiles plates plombifères. La nef et le choeur, percés de lancettes, possèdent respectivement quatre et deux travées et le chevet est à trois pans. Le portail comprend une porte à double vantaux encadrée de colonnette engagées et surmontée d'un tympan à voussures sculpté figurant le Jugement dernier. La partie supérieure est quant à elle percée d'une rosace monumentale. L'ensemble est surmonté d'une tour-clocher carrée en façade couverte d'une flèche polygonale en maçonnerie ajourée selon un motif de quadrilobe. Au sud de l'église, se situe le presbytère (18e siècle), et au nord est implanté le monument aux Morts. Une élégante maison de maître, située au 8 rue de la Montagne, comporte un cellier semi-enterré, un logis au rez-de-chaussée surélevé desservi par un escalier en fer-à-cheval et un étage de comble éclairé par des lucarnes à toit bombé et linteau cintré et d'une lucarne à deux pans avec fronton triangulaire. Les trois lucarnes centrales, côté est, possèdent des ailerons. Le toit est à croupes et couvert de tuiles plates. Les murs sont en moellons de pierre enduits avec bandeau en pierre et les baies sont à linteau délardé. Le massif de l'escalier est en pierre de taille avec accès au cellier sous la marche palière et celui-ci est équipé d'une rampe en fer forgé. La maison située au 14 rue de la Montagne est inscrite Monument historique depuis 1977 en raison de la présence sur le mur-pignon sur rue d'une niche gothique renfermant une statue de Saint-Mein datant du 15e siècle. Ces éléments ont fait l'objet d'un recensement du service régional de l'Inventaire, tout comme les deux lavoirs situés en dehors du noyau villageois. Le premier se trouve à l'ouest, chemin du Meix Rosé. Construit durant le dernier quart du 19e siècle, il s'agit d'un édifice de plan rectangulaire, fermé de murs en moellons de pierre apparents et couvert d'un toit en compluvium de tuiles mécaniques. L'accès se fait par une baie en plein-cintre couverte d'un arc en brique et fermée d'une grille métallique. Le bassin rectangulaire est en pierre de taille. Il est alimenté par le ruisseau du Reuil. Le second lavoir, à l'est sur la RD 113, est aujourd'hui à l'état de vestige. Alimenté par une fontaine, ses murs ont été abattus. Seuls les murs de soutènement et le bassin rectangulaire en pierre de taille placé en contrebas subsistent.
type d'étude pré-inventaire
rédacteur(s) GRAHAL
référence IA21005320
  © Région Bourgogne - Inventaire général ; © Association pour les Climats de Bourgogne ; © GRAHAL
enquête 2011
date versement 2015/03/14
 
Contact service producteur
service producteur Conseil régional de Bourgogne - Service Patrimoine et Inventaire
17, bd de la Trémouille BP 23502 - 21035 Dijon cedex - 03.80.44.40.55
 
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Requête ((Corpeau) :LOCA )
Relations Synonymes=1 Spécifiques=9 Génériques=0