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Réponse n° 15

  Inventaire général du patrimoine culturel
édifice / site immeuble ; aujourd'hui siège de la communauté de communes
localisation Bourgogne ; Saône-et-Loire ; Marcigny
aire d'étude Marcigny
adresse 5 place du Cours
destinations successives établissement administratif
dénomination immeuble
époque de construction 15e siècle ; limite 16e siècle 17e siècle ; 19e siècle ; 20e siècle (?)
auteur(s) maître d'oeuvre inconnu
historique Vestiges d'une habitation gothique (15e siècle ?) dans l'ensemble de la partie arrière du bâtiment ; quelques éléments de l'époque moderne (limite 16e-17e siècle) ; vaste réfection au 19e siècle ; transformation de baies au 20e siècle (?).
description Cette parcelle accueille un bâtiment traversant, à l'angle de la Place du Cours, de la rue Freyssinet et de la ruelle-latrine en coeur d'îlot. Deux pièces superposées sont bâties en encorbellement, aux premier et second étages, sur la partie de la ruelle-latrine la plus proche de la place du Cours. Les réfections récentes ont laissé peu de choses visibles et les espaces intérieurs ont été fortement recloisonnés pour les besoins actuels. Le bâtiment semble tout de même s'être organisé autour de deux murs de refend perpendiculaires et qui montent sur tous les niveaux du bâtiment ; parmi ceux-ci, le mur d'axe est-ouest a imposé à chaque niveau une partition entre deux séries de pièces et a été percé de larges ouvertures, dont la plus remarquable est la vaste arcade en plein cintre, située au premier étage. Aucune différence ne se repère de part et d'autre de ces murs, si ce n'est que les vestiges les plus anciens sont conservés au sud et à l'est de ces refends, notamment entre ceux-ci et la ruelle-latrine. On remarque ainsi, au rez-de-chaussée, un corbeau décoré implanté au départ de l'escalier, une porte en plein cintre vers la rue du Four et une large baie à huisserie fixe prenant le jour sur la ruelle-latrine. Décoré de glyphes et de volutes, le corbeau pourrait dater de la fin du 16e siècle, mais semble être un remploi ; la porte, coupée en deux par les cloisonnements, comporte des claveaux brettelés et remonte sans doute à l'époque gothique ; quant à la baie vers la ruelle, elle possède un cadre très mouluré sur sa face extérieure (17e siècle ?). Au premier étage, la façade sur la ruelle-latrine comporte, à l'aplomb de cette baie, une fenêtre gothique : ornée d'un cavet et couverte d'un linteau à double accolade (15e siècle ?), l'ouverture se révèle fortement remaniée (les piédroits ont été rapprochés et ne correspondent plus à la retombée normale des accolades). Toujours sur la ruelle-latrine subsiste au dernier étage un segment de façade à pan-de-bois, à la structure très sommaire (une grande croix de Saint André associée à trois travées uniquement constituées de poteaux et de pièces d'appui à mi-hauteur, le tout couronné d'une sablière haute) : si une fenêtre y est encore utilisée, la seconde pièce d'appui visible a dû limiter par le bas une ancienne ouverture aujourd'hui murée. Le hourdis est fait de briques et de petites pierres. Au même niveau, une porte murée avec traces de bretture se repère dans le mur mitoyen oriental : il doit s'agir d'un ancien accès (époque gothique) vers la maison voisine ; elle est pour cela à mettre en parallèle avec une porte cimentée et couverte d'un arc segmentaire, au rez-de-chaussée, et ouvrant potentiellement sur la même maison voisine. Enfin, tout au sommet du mur de refend nord-sud, existe une fenêtre étroite très ébrasée (partie la plus large vers le nord), qui réutilise des pierres de taille brettelées, dont deux sont les fragments d'une pièce auparavant monolithique et apparemment équipée d'un tenon de pierre bûché : le tout semble médiéval. Tout le reste du bâtiment, sur ses façades enduites, ne présente aux étages que des baies rectangulaires, bouchardées et peintes, à feuillure extérieure : en accord avec les quelques cheminées de pierre visibles à l'intérieur, elles permettent de dater la reconstruction de la majeure partie du bâtiment du 19e siècle. C'est sans doute à cette époque qu'ont été bâties les deux pièces en surplomb sur la ruelle-latrine, dont celle du second étage, qui conserve son aménagement de latrines. Les ouvertures du rez-de-chaussée, plus sommaires que les précédentes, ont été pour certaines transformées (de fenêtres en portes-fenêtres) : les autres pourraient être contemporaines de celles des étages.
étages rez-de-chaussée ; 2 étages carrés ; étage de comble
escaliers escalier dans-oeuvre : escalier tournant
gros-oeuvre maçonnerie
couverture (type) toit à longs pans
couverture (matériau) tuile mécanique
propriété propriété d'un établissement public
type d'étude pré-inventaire
rédacteur(s) Chaléat Franck
référence IA71001727
  © Région Bourgogne - Inventaire général ; © Ville de Marcigny
enquête 2010
date versement 2014/01/28
Contact service producteur
service producteur Conseil régional de Bourgogne - Service Patrimoine et Inventaire
17, bd de la Trémouille BP 23502 - 21035 Dijon cedex - 03.80.44.40.55
 
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Requête ((Marcigny) :LOCA )
Relations Synonymes=1 Spécifiques=9 Génériques=0