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Inventaire général du patrimoine culturel
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édifice / site
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manoir dit repaire noble de la Jalerie
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localisation
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Aquitaine ; Dordogne ; Vanxains
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aire d'étude
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Val de Dronne
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lieu-dit
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la Jalerie
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dénomination
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manoir
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parties non étudiées
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grange ; pigeonnier ; puits ; remise agricole ; séchoir ; étable
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époque de construction
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4e quart 16e siècle ; 4e quart 18e siècle ; 20e siècle
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année
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1580 ; 1582 ; 1793 ; 1940
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auteur(s)
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maître d'oeuvre inconnu
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historique
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En 1561, Messire François Achard de Joumard hérite des terres de la Jalerie où il n'existe alors qu'une ferme. Le "repaire noble" de la jalerie est construit sous son initiative, probablement entre 1580 et 1582. A partir de 1583 la famille Bouchard des Plassons succède à la famille Achard de Joumard en devenant propriétaire jusqu'en 1768. Le 2 février 1768 le repaire et le domaine de la Jalerie sont rachetés par Germain Chateignier. Il exploitera le domaine sans entretenir les bâtiments. En mourrant endetté en 1793, ses biens seront saisis au profit des héritiers du marquis de Lostanges. La Jalerie, dans un état de ruine, revient à la famille du Bois du Bais. César du Bois entreprendra de grands travaux de restauration ; il en profitera pour faire agrandir les fenêtres de la façade Nord et la cave qui se verra agrémentée de trois ouvertures en forme de meurtrière. Les "prix faits" de l'époque permettent d'identifier les communs de La Jalerie agencés en cour fermée : un colombier, poulailler, toits à cochons, four à pain, chai, local pour le bois et grenier, buanderie, portail ouvert au midi, une écurie et une grange. Dans le logis il n'existe pas d'escalier et il faut se contenter d'une échelle. Depuis 1908, la Jalerie appartient à la famille de Monts de Savasse. Des travaux d'entretien et de confort sont couramment mis en oeuvre à partir de 1940.
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description
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Ensemble de bâtiments construit en cour fermée. L'entrée s'effectue par un porche pigeonnier de plan carré. La maçonnerie, réalisée en moellon et pierre de taille, est enduite. Les toitures à deux pans sont couvertes de tuiles creuses traditionnelles ou mécaniques ; les croupes et les toits en pavillon sont couverts de tuiles plates. Le logis dispose d'un étage de soubassement, d'un rez-de-chaussée surélevé et d'un comble à surcroît. Les baies sont alignées en travées.
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élévation
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élévation à travées
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étages
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étage de soubassement ; en rez-de-chaussée surélevé ; comble à surcroît
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gros-oeuvre
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calcaire ; enduit ; moellon ; pierre de taille
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couverture (type)
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croupe ; toit en pavillon ; toit à deux pans
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couverture (matériau)
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tuile creuse ; tuile creuse mécanique ; tuile plate
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typologie
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édifice à plusieurs corps de bâtiment formant cour
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propriété
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propriété privée
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type d'étude
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inventaire topographique
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rédacteur(s)
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Georges Xavier
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référence
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IA24000579
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© Inventaire général ; © Conseil général de la Dordogne
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enquête
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2000
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date versement
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2002/09/16
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date mise à jour
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2008/11/13
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dossier en ligne
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Contact service producteur
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service producteur
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Conseil régional d'Aquitaine - Service chargé de l'inventaire 54, rue Magendie 33077 Bordeaux Cedex - 05.57.95.02.02
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