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Inventaire général du patrimoine culturel
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édifice / site
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Château de Balmont, puis d'Escoffier
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localisation
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Rhône-Alpes ; Ain ; Reyrieux
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aire d'étude
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Reyrieux
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lieu-dit
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Château d'Escoffier
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destinations successives
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école professionnelle
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dénomination
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château
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parties non étudiées
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parc ; cour ; étang ; chapelle ; communs ; orangerie ; ferme ; portail
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jardin
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pelouse ; massif d'arbres ; arbre isolé
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objets mobiliers
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époque de construction
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3e quart 17e siècle ; 18e siècle ; 3e quart 19e siècle ; 20e siècle
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auteur(s)
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maître d'oeuvre inconnu
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historique
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Le territoire de Balmont, appelé Robillon au 14e siècle, fut acheté par la famille Cachet de Garnerans et Montézan, célèbre au Parlement de Trévoux, qui fit probablement construire le château au milieu du 17e siècle. Claude Cachet obtint en 1667 des lettres d'érection de cette maison en fief et, en 1672, il rendit foi et hommage pour Balmont, fief sans justice. Cette famille restera propriétaire du château jusqu'en 1789. Après la révolution, Mr Piegay, conseiller à la cour de Trévoux, acquit la propriété. Il fit dessiner le parc par les élèves de l'école Le Nôtre, et ajouter le 3e étage du château, les 2 tours arrière et la chapelle vers 1860. Sa fille épousa Mr de Vrégille qui lui donna 10 enfants dont 3 fils devenus prêtres, c'est pour cela que la tour de la chapelle fut construite. En 1905, Mr de Vrégille vendit la propriété à Louis Escoffier, qui réaménagea l'intérieur. Les chambres ont conservé des cheminées et leurs plafonds à caissons de bois. La famille Escoffier donna son nom au château. Puis il fut vendu vers 1980 à une société japonaise qui a créé l'école hôtelière actuelle. Les communs et la ferme ont été complètement remaniés à cet effet.
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description
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L'ensemble du bâtiment forme un plan régulier. Les murs sont bâtis en pisé couvert de crépi coloré, sur solin et chaînes d'angles harpées en calcaire. On accède au château par un portail principal au sud, avec un pavillon d'entrée, et un portail daté de 1682 à l'ouest composé d'une porte cochère en plein cintre avec encadrement à refends et 2 ouvertures latérales dont 1 porte piétonne et 1 murée. Tous 2 ouvrent sur un parc arboré qui contient un étang. Le pavillon d'entrée et l'orangerie (au nord-ouest) , de plan rectangulaire, sont en pisé sur solin calcaire, les baie sont encadrées de briques et pierres, celles de l'orangerie sont une suite d'arcatures segmentaires. Leur toit à 2 pans est couvert de tuiles mécaniques. Le corps de logis, de plan carré cantonné de pavillons, est double en profondeur. Il présente 4 niveaux : 1 rez-de-chaussée avec 4 portes-fenêtres ouvrant sur le parc, 2 étages nobles et 1 étage de comble éclairé par des lucarnes et des oculi dans les tours. La toiture, soulignée d'une corniche sur consoles, à longs pans brisés et à croupes est couverte de tuiles mécaniques et de tuiles en écaille vernissées. La tour nord-est est en terrasse. Les encadrements de baie sont en calcaire. Les ouvertures sont carrées (fenêtres à croisées, et à meneaux). La façade antérieure est symétrique et présente 3 travées dont 1 double au centre, plus 1 travée par tours latérales. Celles-ci forment avant-corps de part et d'autre de la façade, et sont coiffées d'un toit à croupes à égout retroussé couvert d'ardoises. Une petite tour surmontée d'un belvédère est adossée à la tour sud-est. L'intérieur présente un oratoire, voûté d'arêtes avec cordons et culots, et une petite pièce voûtée en berceau. La tour sud-ouest est en pendant de l'oratoire avec voûtes d'arête à rubans, et culots en cornes d'abondance. La tour nord-ouest, avec chapelle, est coiffée d'un toit à croupes à égout retroussé couvert de tuiles écailles vernissées, souligné d'une corniche sur consoles en arcature. La chapelle en pierres dorées est couverte de voûtes d'ogive avec des nervures en double torsade. La clef de voûte et les retombées de culots comportent des armoiries. La porte et les fenêtres sont en plein cintre. La travée axiale présente une porte d'entrée en plein cintre encadrée par des doubles pilastres en pierre, surmontés d'une corniche sur laquelle repose des baies jumelées rectangulaires. La porte ouvre sur un vestibule central. 2 colonnes de marbre surmontées de chapiteaux ioniques marquent le départ de l'escalier en pierre, tournant à retours avec jours. A l'est, les corps de bâtiment de la ferme et des communs, comprenant les écuries et l'ancien cuvier sont de plan en L, en pisé, le solin et chaînes d'angles en calcaire. La toiture des écuries est à longs pans à pignon couvert, couverte de tuiles mécaniques. Les autres bâtiments ont une toiture à longs pans couverte de tuiles creuses.
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plan
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plan régulier
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élévation
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élévation ordonnancée
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étages
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rez-de-chaussée ; 2 étages carrés ; étage de comble ;
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escaliers
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escalier intérieur : escalier tournant à retours avec jour, en maçonnerie
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gros-oeuvre
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pisé ; calcaire ; crépi ; brique et pierre ;
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couverture (type)
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toit à longs pans brisés ; terrasse ; croupe ; toit à deux pans ; pignon couvert ; toit à longs pans
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couverture (matériau)
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ardoise ; tuile en écaille ; tuile mécanique ; tuile creuse ;
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couvrement
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voûte d'arêtes ; voûte en berceau ; voûte d'ogives
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décor
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sculpture ; ferronnerie
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représentation
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pomme de pin ; volute ; ornement à forme d'objet ; ornement à forme végétale
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portail d'entrée sud en ferronnerie avec couronnement à volutes et piliers de pierre surmontés de sculpture d'amortissement en pomme de pin. Culots de retombée de voûte (tour sud-ouest) en corne d'abondance avec fleurs.
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propriété
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propriété privée
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type d'étude
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inventaire topographique
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rédacteur(s)
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Giguet Claire ; Jourdan Geneviève
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référence
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IA01000241
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© Inventaire général du patrimoine culturel, Région Rhône-Alpes
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enquête
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1989
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date versement
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2010/04/14
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Contact service producteur
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service producteur
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Conseil régional de Rhône-Alpes - Service chargé de l'inventaire 6, Quai Saint-Vincent - 69001 Lyon - 04.72.00.43.70
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