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Inventaire général du patrimoine culturel
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édifice / site
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village
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localisation
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Centre ; Indre-et-Loire ; Saint-Christophe-sur-le-Nais
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aire d'étude
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Neuvy-le-Roi
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dénomination
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village
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époque de construction
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Moyen Age ; Temps modernes ; Epoque contemporaine
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historique
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Du Moyen Age à la Révolution, la commune porte le nom de Saint Christophe-en-Touraine. Rebaptisée à la Révolution du nom de Val Riant, elle redevient au 19ème siècle Saint Christophe, sans attribution du nom de la province, et c'est en 1895 qu'apparaît pour la première fois dans l'annuaire d'Indre-et-Loire, la mention de Saint Christophe-sur-le-Nais, (le Nais désignant un affluent de l'Escotais) , qui sera approuvée officiellement par une délibération municipale du 28 octobre 1937. Les premières mentions de Saint Christophe-sur-le-Nais remontent au 11e siècle. Dans une charte de Saint-Florent de Saumur, il est question de l'"ecclesia castelli quo dicitur S.Christophori"où il est fait allusion à une chapelle dédiée à Saint-Christophe, placée dans l'enceinte du château. Les terres situées autour du château constituèrent une châtellenie jusqu'en 1239, date à laquelle une charte leur attribua le titre de baronnie. Les premiers seigneurs de Saint Christophe appartiennent : à la famille d'Alluye (11-13e siècle) , auxquels vont succéder la famille de l'Archevêque (13-14ème siècle) , puis Jean I et Jean II d'Alençon (1410-1476) , et la famille de Bueil (1476-1666). La comparaison entre le plan de 1789, celui de 1834 et celui de 1983 montre que la disposition du bourg selon les 2 axes et l'alternance des places et des rues est restée pratiquement inchangée. Les aménagements les plus importants ayant été le percement en 1857 d'un axe reliant directement la rue Chaude à l'église, sans passer par le Te Deum et le percement de la rue, menant vers la route de Saint-Aubin, au débouché de la grande place. On peut remarquer que la présence du château, dans la partie Nord, n'a pas entraîné de développement urbain autour de lui, il apparaît déjà en ruines au 18ème siècle et les terrains qui l'entouraient n'avaient peut-être pas été jugés propices à la construction. Assez stable au cours du 20e siècle, le bourg va se développer dans la partie Ouest, à partir des années 1980, à l'extrémité de la rue Hilarion vers la croix Papillon par la construction de pavillons, de la maison médicalisée, et de l'espace Beau-Soulage, et vers le Nord, sur la D6, à la sortie du village.
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description
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Le bourg s'étend selon un axe Nord-Sud, de l'hôtel de ville à l'église, parallèlement à la rivière de l'Escotais, puis selon un autre axe perpendiculaire, Est-Ouest, de l'église aux grand moulins, puis, après avoir traversé l'Escotais, jusqu'au faubourg de Vienne. La situation géographique des différences de niveau a entraîné des rues en pente et des constructions en terrasse. Contrairement au développement autour d'un noyau central, le bourg apparaît comme une alternance d'espaces plus larges, comme les places et de bandes longitudinales comme les rues, celles-ci sont d'ailleurs particulièrement étroites, dépourvues de trottoirs et permettant à peine le croisement des voitures, alors qu'aucun contrainte naturelle n'existait, si ce n'est un terrain en pente. La composition apparaît ainsi : A partir du Sud : la place de l'hôtel de ville, de forme triangulaire, sert plus d'esplanade devant l'hôtel de ville que de véritable place, puis l'axe étroit de la rue du Val Joyeux, débouche sur un vaste espace trapézoïdal, actuelle place Jehan d'Alluye. Cette place apparaît composée selon 2 axes : l'axe principal Nord-Sud, faisant transition entre les 2 rues principales : Val Joyeux et Chaude et au centre duquel se trouvait autrefois la halle, et l'axe perpendiculaire Est-Ouest bordée de part et d'autre par des îlots de maison. Après le nouvel axe étroit de la rue Chaude s'ouvre en triangle la place du Te Deum bordée de maisons et située en contrebas du château et de sa butte. De cette place, qui termine l'axe principal partent de manière perpendiculaire vers l'est 2 tracés parallèles, l'un longeant l'église du côté du mur Sud et rejoignant par la rue des pèlerins l'actuelle rue des tanneurs, et l'autre tracé, correspondant à la rue des Potiers, partant de la rue Chaude, pour aboutir également à la rue des tanneurs. On peut remarquer que ces 2 tracés parallèles ont été réunis au centre par l'espace rectangulaire de la place de l'église, situé, non pas devant la façade, car l'aménagement n'y était pas possible, mais sur le côté Sud . Le faubourg de Vienne s'étend selon l'axe Est-Ouest. Il est composé de 2 rues parallèles, la rue principale bordée de maisons au Nord et au Sud et d'une impasse au Sud.
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type d'étude
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inventaire topographique
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rédacteur(s)
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Debal Morche Anne
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référence
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IA37000221
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© Inventaire général
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enquête
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2000
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date versement
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2005/05/26
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date mise à jour
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2010/02/12
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crédits photo
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Hermanowicz, Mariusz - © Région Centre - Inventaire général
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dossier en ligne
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Contact service producteur
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service producteur
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Conseil régional du Centre - Service chargé de l'inventaire 6, rue de la Manufacture 45000 Orléans - 02.38.78.85.21
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