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Réponse n° 3

  Inventaire général du patrimoine culturel
édifice / site bourg castral du Revest
localisation Provence-Alpes-Côte d'Azur ; Var ; Sainte-Maxime
aire d'étude Var
lieu-dit Vieux Revest (le)
dénomination bourg castral
parties non étudiées château fort ; église
époque de construction 11e siècle
historique Comme son homonyme des environs de Toulon, le Revest doit son nom à sa vocation pionnière dans un secteur montagneux et forestier très ingrat. Il fut, semble-t-il, démembré de l'ancienne "villa Vallis", qui couvrait toute la vallée du Fournel jusqu'à la mer. Sa naissance remonte au 11e siècle. La donation "de castro et de villa que vocant Revesto" faite au monastère de Correns par Guillem de Châteaurenard ne porte pas de date, mais on sait que le même personnage céda à Saint-Victor de Marseille les églises Saint-Pierre de Roquebrune en 1062 et Saint-Daumas (ruines à 500 m au nord-est du Revest) en 1065. Ce contexte autorise à voir dans le Revest un castrum satellite de Roquebrune au même titre que Villepey, installé dans la partie inférieure de la vallée du Fournel. La pancarte de 1192 enregistre effectivement dans le temporel de l'abbaye de Montmajour "quartam partem villae de Revesto et decimam hominum quos ibi habetis". On trouve par ailleurs parmi les témoins d'un acte passé en 1190 à Saint-Raphaël un "Willielmus de Revesto". Les listes de localités du 13e siècle citent toutes le Revest : celle des Statuts de Fréjus de 1235, celle de 1232-1244, celle de l'enquête sur les droits comtaux de 1252, qui taxe le village à 75 sous d'albergue. Les listes de bénéfices ecclésiastiques n'omettent pas pour leur part l'église paroissiale, siège d'un prieuré modeste, mais non négligeable, qui paya plus 2 livres de décimes en 1274 et en 1351. En 1315-1316, le village comptait 37 feux de queste, environ 200 habitants. Son abandon est antérieur à 1400. Encore réputé inhabité en 1540, le lieu ne fut repeuplé que dans le courant du 17e siècle, sous forme de quelques bastides dispersées dans les vallons, tandis qu'un hameau homonyme se reformait près de la limite du territoire (rattaché par la suite au Plan-de-la-Tour). Lors de la formation des districts, en 1790, le Revest fut rattaché au canton de Roquebrune. Mais dès l'année suivante, en 1791, il fut annexé à Sainte-Maxime.
description Piton ; altitude : 472 m ; 10000 m2. Sur le sommet, ruines du château : base d'une tour carrée construite en moellons assisés avec chaînes d'angle en gros blocs de granit taillés à bossage ; au sud, restes d'un grand corps de logis rectangulaire, dont les murs parementés en moellons gardent les traces d'ancrage d'un plancher et d'un pignon couvert de lauses ; à l'ouest, autre corps de bâtiment rectangulaire qui a probablement servi de vestibule ou de passage ; au nord, quelques fragments d'un mur d'enceinte. Sur le versant sud, vestiges du village : ensemble d'éboulis, d'où émergent quelques fragments de murs, étagés sur toute la pente. A mi-pente, ruines de l'église : nef unique voûtée en berceau en plein-cintre sur cinq doubleaux, courte travée droite de choeur précédant l'abside semi-circulaire inscrite dans un massif carré et voûtée en cul-de-four, clocher-tour au nord dont l'étage inférieur, voûté en berceau, fait office de chapelle latérale ; les arcs et cordons en quart-de-rond, les fenêtres en plein-cintre, le cul-de-four et les niches de l'abside, le parement du chevet plat sont appareillés en grès, le reste est bâti en moellons de schiste ; dans l'angle nord-ouest de la nef, cuve baptismale circulaire formée de dalles de grès ; l'encadrement de la porte, à l'ouest, a été arraché ; au sud de l'église, une grande terrasse plane correspond vraisemblablement à l'emplacement du cimetière paroissial. De l'enceinte fortifiée, qui incluait la partie supérieure du village et l'église, subsistent quelques tronçons de mur arasés et deux ouvrages : une tour-porte à herse, aux chaînes d'angle et à la baie appareillés en granit ; un peu plus bas, une autre tour-porte plus petite et plus simple (sans herse) devait commander un barbacane. Matériel : tuile ronde, céramiques grise et glaçurées de Pise, du bas Rhône et de l'Uzège.
gros-oeuvre schiste ; grès ; moellon ; pierre sèche
typologie type roque
état vestiges
propriété propriété privée
type d'étude enquête thématique régionale ; castra désertés du Var
rédacteur(s) Sauze Elisabeth
référence IA83001271
  © Inventaire général, Région Provence-Alpes-Côte d'Azur
enquête 2002
date versement 2007/10/30
date mise à jour 2011/09/26
service producteur Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Direction Culture et Patrimoine - Service de l'Inventaire général du patrimoine culturel
Grand Horizon, 11-13 boulevard de Dunkerque, 13002 Marseille - 04 88 10 76 66
 
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Requête ((Sainte-Maxime) :LOCA )
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