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Réponse n° 31

  Inventaire général du patrimoine culturel
édifice / site Usine textile dite manufacture royale du Dijonval
localisation Champagne-Ardenne ; Ardennes ; Sedan
aire d'étude Ardennes
adresse 10 avenue du Margueritte Général
hydrographie Meuse (la)
dénomination usine textile
parties non étudiées atelier de fabrication
époque de construction milieu 17e siècle (détruit) ; 3e quart 18e siècle ; 4e quart 18e siècle ; 3e quart 19e siècle
année 1755 ; 1778 ; 1851
auteur(s) maître d'oeuvre inconnu
historique L'histoire de la Manufacture du Dijonval commence quand Nicolas Cadeau, bénéficiant d'un privilège royal, s'installe en 1646 dans une maison de santé de la ville de Sedan dans le faubourg de la Cassine. L'appellation actuelle est une corruption du lieu-dit appelé initialement plaine d'Ijonval. Il existait un grand logement (peut-être initialement lieu de production) , côté Meuse, bâti entre 1660 et 1670 par Jacques Cadeau, et qui a disparu dans un incendie consécutifs aux combats de la guerre de 1870. Il était accosté d'une chapelle. De cette bâtisse initiale se succèdent des acquisitions de terrains contigus jusqu'en 1711, date à laquelle la famille Paignon rachète le site. Au milieu du 18e siècle commence la construction de l'ensemble ordonnancé que nous connaissons aujourd'hui. La première partie en est le bâtiment sur rue à deux retours en quart-de-cercle (date portée sur le portail, côté cour). Les longues ailes, vers la Meuse, sont construites simultanément en 1778. En 1820, Bacot achète le Dijonval aux héritiers Paignon. C'est l'époque de l'installation probable de la première machine à vapeur (on distingue la cheminée sur le plan-relief de 1841, côté ouest). L'aile nord qui avait semble-t-il souffert de la Révolution, est reconstruite en 1851. Les Bacot sont propriétaires du site jusqu'en 1922, mais depuis la fin du 19e siècle, les locaux et la force motrice sont loués à plusieurs industriels du textile, dont le principal est Klein (plaque signalétique conservée). Les activités du Dijonval cessent en 1958, et de nos jours les bâtiments bénéficient d'une réhabilitation destinée à créer des logements.
description La manufacture comporte trois corps de bâtiments implantés selon un plan en U ouvert sur la Meuse, maçonné en moellon calcaire enduits et pierre de taille pour les encadrements. Le bâtiment sur rue se développe sur 25 travées et s'élève de deux étages et un étage de comble ouvert de lucarnes à fronton cintré dans le brisis. Ce bâtiment comporte un corps central de cinq travées de baies formant corps de passage entre la rue et la cour par une porte cochère centrale. Un fronton triangulaire, une toiture rhomboïdale surmontée d'un lanternon, et des pilastres à bossages en table individualisent et rehaussent ce corps central. L'élévation sur cour est identique à celle sur rue. Ce grand ensemble servait, d'une façon général, à la préparation de la laine, et au séchage des chardons et des draps dans les étages de comble (magasin à laine dans le corps central). Au revers, ce grand corps est prolongé en retour par deux ailes en quart de cercle qui abritent les escaliers en bois. De celles-ci partent, vers la Meuse, deux longs corps de bâtiments dont la morphologie (un étage en moins) s'apparente au corps principal. Le décor en est néanmoins simplifié : les agrafes avec motif rocaille qui ornaient les linteaux délardés laissent place à une clef débordante en pointe de diamant. Les lucarnes, à croupe, sont en charpente.
plan plan régulier en U
élévation élévation ordonnancée
étages 2 étages carrés ; étage de comble
escaliers escalier intérieur : escalier en vis avec jour, en charpente
gros-oeuvre calcaire ; moellon ; enduit ; pierre de taille
couverture (type) toit à longs pans brisés ; lanterneau ; toit rhomboïdal
couverture (matériau) ardoise
décor sculpture
  Motifs rocaille.
propriété propriété privée
protection MH 1962/03/24 : inscrit MH partiellement ; 1977/05/26 : classé MH
  Sol du jardin (pour la partie propriété de l'hôpital-hospice) (cad. D 32) : inscription par arrêté du 24 mars 1962 - Façades et toitures (à l'exclusion de celles des deux pavillons du jardin) , les deux escaliers intérieurs du bâtiment principal, le sol du jardin (pour la partie propriété de la commune) (cad. BK 175) : classement par arrêté du 26 mai 1977 - Façades et toitures des deux pavillons du jardin, 6, avenue du Général Margueritte (cad. BK 176) : classement par arrêté du 7 mars 1980.
type d'étude patrimoine industriel
rédacteur(s) Griot François ; Alves Gilles ; Decrock Bruno
référence IA08000584
  © Région Champagne-Ardenne
enquête 1983
date versement 2009/12/12
date mise à jour 2010/11/09
dossier en ligne
service producteur Conseil régional de Champagne-Ardenne - Service chargé de l'inventaire
3, rue du Faubourg Saint-Antoine 51037 Châlons-en-Champagne - 03.26.70.36.81
autre dossier dossier de protection
 
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Requête ((Sedan) :LOCA )
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