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Réponse n° 5

  Inventaire général du patrimoine culturel
édifice / site église Saint-Augustin de l'abbaye Notre-Dame-du-Val-Paradis d'Espagnac
localisation Midi-Pyrénées ; Lot ; Espagnac-Sainte-Eulalie
aire d'étude Lot
lieu-dit Espagnac
dénomination église
édifice contenant abbaye
4
parties non étudiées cimetière
objets mobiliers
époque de construction 2e moitié 13e siècle ; 2e quart 14e siècle
auteur(s) maître d'oeuvre inconnu
historique Il ressort de la documentation que l'église est achevée ou près de l'être en 1289, et que le tombeau d'Aymeric d'Hébrard a été érigé avant 1295, dans lesquels il faut reconnaître la nef et le tombeau de l'évêque qui nous ont été conservés. Le chevet résulte en revanche d'une reconstruction, dont la datation repose sur l'identification des armoiries représentées sur une clef de voûte et sur l'écu du gisant d'un chevalier. Edmond Albe donnait ces armoiries aux Calvignac, sans prendre en compte le lion qui à Espagnac, sur la clef de voûte, charge la bande ; Louis d'Alauzier y reconnaissait les armes des Cardaillac-Brengues et le gisant d'Hugues, chevalier, écuyer du pape Jean XXII en 1316-1317, marié à Bernarde de Trian, nièce du pape, et qui hommage en 1321 à l'évêque de Cahors pour la terre de Calvignac, décédé en 1342. Il faut noter que le tombeau de Gaillard de Cardaillac, grand archidiacre de la cathédrale de Rodez mort en 1359, porte les mêmes armoiries, sans le lion. Si l'on retient cette hypothèse, il faut dater la reconstruction du chevet des années 1320-1340.
description L'église bordait le côté nord de l'aire du cloître. La moitié occidentale a été laissée en ruines lors de la restauration des bâtiments au 17e siècle, l'église conventuelle étant réduite au chevet et à une travée et demie de la nef, qui en comportait quatre ou cinq à l'origine. L'élévation nord de la nef est rythmée par des contreforts à ressaut qui conduiraient à restituer des travées carrées, mais l'absence de toute trace de voûtement ne peut permettre de restituer qu'un berceau continu ou une charpente éventuellement lambrissée. Les fenêtres sont en lancettes, à double ébrasement et sans réseau. Une porte, dont ne subsiste que la partie est, ouvrait sur le cloître. Le portail disposé au nord est à voussures multiples, au tracé brisé, qui font alterner cavets et tores interrompus par des chapiteaux-frises.
Le chevet se compose d'une travée droite sur laquelle ouvrent deux chapelles symétriques et d'une abside pentagonale. Le collage de la maçonnerie du chevet sur celle de la nef est évident dans l'élévation de la chapelle nord, qui s'appuie sur quelques pierres d'un contrefort laissées en liaison. L'ensemble est voûté d'ogives à tores à listel. Les deux enfeus architecturés, à réseau, gâbles et pinacles, ménagés dans les élévations latérales de l'abside semblent bien être à leurs emplacements d'origine. Le gisant du chevalier, côté nord, serait donc celui d'Hugues de Cardaillac-Brengues, sa femme Bernarde de Trian reposant dans l'enfeu sud. Les formes et le décor sculpté s'accordent avec ceux de l'architecture du choeur.
Le tombeau de l'évêque Aymeric d'Hébrard se trouve actuellement dans un enfeu du mur sud de la nef. Les départs d'arcs en retour sur les côtés laissent penser que le tombeau était initialement un monument isolé, peut-être placé dans le choeur.
plan plan allongé
étages 1 vaisseau
gros-oeuvre calcaire ; pierre de taille ; moellon
couverture (type) toit à longs pans ; toit à un pan ; pignon découvert ; croupe polygonale
couverture (matériau) tuile plate ; tuile creuse ; ardoise
couvrement voûte d'ogives
décor sculpture
représentation ornement à forme végétale ; armoiries ; tête
  Les chapiteaux-frises du portail nord sont sculptés de feuillages naturalistes (lierre et marronnier), l'un des chapiteaux du tombeau d'Aymeric d'Hébrard porte des palmes verticales à rang de perles ; les chapiteaux du choeur et ceux des deux enfeus qui s'y trouvent sont à groupes de petites feuilles boursouflées. Les culots des chapelles du choeur portent des têtes humaines, la clef de voûte de l'abside une tête d'évêque.
Armoiries d'Hugues de Cardaillac (?) sur l'écu du gisant du chevalier : de (...) à la bande de (...), à la bordure denticulée de (...) ; sur la clef de voûte de la travée droite du choeur, les mêmes mais la bande chargée d'un lion de (...). Armoiries des Gourdon-Ginouillac sur le mur de fermeture de l'église : parti au 1 (d'azur) à trois étoiles (d'or) en pal, au 2 (d'or) à trois bandes de (gueules).
propriété propriété de la commune
protection MH 1906/04/11 : classé MH
  L'église et les tombeaux qu'elle renferme : classement par arrêté du 11 avril 1906.
type d'étude architecture médiévale du Lot
rédacteur(s) Séraphin Gilles ; Scellès Maurice
référence IA46101096
  © Inventaire général Région Midi-Pyrénées ; © Conseil départemental du Lot
enquête 2006
date versement 2015/11/03
date mise à jour 2016/08/19
dossier en ligne
autre dossier dossier de protection
 
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Requête ((Espagnac-Sainte-Eulalie) :LOCA )
Relations Synonymes=1 Spécifiques=9 Génériques=0