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Inventaire général du patrimoine culturel
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édifice / site
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château fort dit «château des Anglais»
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localisation
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Midi-Pyrénées ; Lot ; Laroque-des-Arcs
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aire d'étude
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Lot
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dénomination
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château fort
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époque de construction
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12e siècle (?) ; 13e siècle (?)
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auteur(s)
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maître d'oeuvre inconnu
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historique
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Datable du 12e ou du 13e siècle, la fortification de falaise, dite «Château des Anglais», est vraisemblablement le centre primitif de la seigneurie de Laroque. Celle-ci est liée à une ancienne maison vicomtale, dite de Laroque, dont l'héritage a été en partie récupéré par la maison de Gourdon. Hugues de Laroque, descendant des vicomtes de Cahors et de Saint-Cirq-Lapopie est mentionné en 1090. Son nom s'est perpétué dans celui d'un autre Hugues de Laroque, fils de Fortanier de Gourdon, mentionné en 1281. Le château dont les consuls de Cahors ordonnèrent la destruction en 1370 doit sans doute correspondre à un autre édifice, les fortifications aménagées dans les arcs de l'aqueduc antique.
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description
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L'édifice se résume à un bâtiment unique adossé à la falaise, sous un surplomb rocheux. Ses maçonneries sont caractérisées par leurs parements de moellons rectangulaires grossièrement taillés mais répartis en assises régulières et tenus par des chaînes d'angle en pierres de taille. La porte d'entrée, couverte par un arc de briques chanfreiné en anse de panier a été fortement restaurée. Elle semble procéder d'un réaménagement postérieur à la construction originelle, du moins en ce qui concerne le couvrement. Ses piédroits externes ont été remontés après 1984. Une retraite sur les élévations intérieures indique un ancien niveau de plancher. A mi étage, deux archères ou deux fentes de jours sont percées dans les élévations latérales. Les murs, relativement minces, ne dépassent pas une épaisseur de 0,87 m. Un escalier aménagé dans la paroi rocheuse permettait d'accéder à un étage de défense. L'édifice est ouvert en partie haute par une série de créneaux répartis irrégulièrement sur les élévations sud et est. Des trous d'encastrement montrent que ce crénelage pouvait lui-même être protégé par un hourd auquel une porte haute donnait accès. Un fragment de solive est encore engagé dans l'un de ces trous d'encastrement, près de l'angle sud-ouest.
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étages
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1 étage carré
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gros-oeuvre
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calcaire ; pierre de taille
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propriété
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propriété privée
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type d'étude
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architecture médiévale du Lot
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rédacteur(s)
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Séraphin Gilles ; Scellès Maurice
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référence
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IA46100691
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© Inventaire général Région Midi-Pyrénées ; © Conseil départemental du Lot
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enquête
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2006
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date versement
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2015/11/03
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date mise à jour
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2015/11/26
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dossier en ligne
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