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Réponse n° 6

  Inventaire général du patrimoine culturel
édifice / site demeure de notable, dite domaine de Clairecombe
localisation Rhône-Alpes ; Ain ; Tramoyes
aire d'étude Reyrieux
lieu-dit Clairecombe
dénomination demeure
parties non étudiées jardin ; cour ; hangar agricole ; étable ; fenil ; pigeonnier ; puits
éléments remarquables pigeonnier
jardin pelouse
époque de construction 1er quart 17e siècle ; 18e siècle (?)
siècle détail 19e siècle ; 2e moitié 20e siècle
année 1600
auteur(s) maître d'oeuvre inconnu
historique Le domaine de Clairecombe était à l'origine une possession des Puyfait du Villars, puis il passe (vers 1600 ?) à la famille Daudé ; les Daudé étaient seigneurs du Poussey au 18e siècle. C'est probablement un membre de cette famille qui fait construire la demeure, dont le porche est timbré d'une pierre armoriée, portant l'inscription CLAIRECOMBE et la date de 1600. L'édifice est celui d'un domaine rural, comprenant un corps de logis, pour le maître et le fermier, et des dépendances agricoles répartis autour d'une cour fermée. Le bâtiment a été en partie remanié, probablement dans le courant du 18e et au 19e siècle (baies à piédroits de brique). Sur le plan cadastral de 1819, il apparaît de plan carré entourant une vaste cour, et à l'extérieur, contre l'élévation sud-est du corps de logis, des jardins de plan régulier, sans doute potager à droite et jardin d'agrément à gauche. En 1847, le domaine de Clairecombe passe par alliance à la famille de Sallmard (mariage de Marie-Gabrielle Daudé avec le comte Raymond de Sallmard). Claude Attale Dieudonné Daudé (frère de Marie-Gabrielle) , dernier représentant de la famille Daudé à Tramoyes, a relevé en 1865 une croix de chemin à l'angle du domaine. Au 19e siècle, les vastes écuries de Clairecombe, qui formaient toute l'aile nord, servaient de relais de chevaux. Mais vers 1972, elles se sont effondrées et ont été démolies, de même que le four à pain. Depuis, la demeure a perdu son plan d'origine, elle n'occupe plus aujourd'hui que 3 côtés de la cour ; les dépendances agricoles n'ont plus de fonction et les jardins ont été aménagés différemment.
description Le bâtiment forme un plan en U, disposé autour d'une cour contenant un puits. La construction est en pisé crépi, sur solin en galets ou en appareil mixte, selon les corps de bâtiment. Les couvertures sont en tuile creuse, chaque corps de bâtiment ayant son propre toit ; le mur de clôture du jardin est couvert d'un chaperon de tuiles. Le corps de logis, simple en profondeur, occupe l'aile est, couverte d'un toit à longs pans et à croupes ; il abrite la maison de maître et le logis du fermier. Le solin apparent (sauf partie logis du fermier) est en assises alternées de briques et galets en arête-de-poisson (appareil dit localement en "tête de chat") ; les chaînes d'angles et les encadrements des baies sont en calcaire du Beaujolais ("pierre dorée"). La façade sur cour, à travées irrégulières, présente deux niveaux, le 1er est percé de 5 portes, précédées chacune d'un degré rectangulaire de 3 marches en pierre, sur un degré de longueur ; les baies sont toutes rectangulaires. La partie réservée au fermier est différenciée par des ouvertures plus petites, tant sur cette élévation que sur l'élévation postérieure sur jardin, où ce sont de simples jours. L'élévation latérale nord, donnant sur le jardin, présente 2 travées et une porte axiale surélevée, accessible par un escalier en pierre à montées convergentes ; l'élévation sud, sur rue, est également précédée d'un degré à montées convergentes. L'intérieur comprend un sous-sol au nord, partiellement enterré, couvert d'un plancher (aéré par un soupirail dans l'élévation postérieure) , un rez-de-chaussée surélevé et un étage carré. Dans le logis du maître, un escalier en équerre, à balustrade en bois découpé, donne accès à l'étage ; les marches en pierre portent les marques lapidaires I. B. et certaines pierres des encadrements de fenêtres un F ; l'escalier du logis du fermier est en bois. Le corps en retour d'angle qui se raccorde à l'aile sud renferme un logement (de gardien) au rez-de-chaussée, et un grenier à l'étage, éclairé par deux fenêtres à meneau, l'une sur cour et l'autre sur rue. Les ailes sud et ouest contiennent les dépendances agricoles. L'aile sud est un corps de porche qui abrite, côté cour, un hangar intégrant, au 2e niveau, une grange en encorbellement fermée par un lattis jointif ; cette aile est couverte d'un toit à longs pans, avec pignon couvert à l'ouest, et présente deux élévations sur rue, à chaînes d'angle en brique et solin en pierre dorée et galets en arête-de-poisson alternés, le pignon ouest ayant un fruit à la base. L'élévation principale ouvre sur le chemin d'accès par un portail en anse de panier, dont l'arc en pierre est surmonté d'une pierre gravée d'armoiries et datée 1600 ; au 2e niveau, 3 petites fenêtres (et une dans le pignon) éclairent la grange. Le versant de toit sur cour est porté par 5 piliers en calcaire, dont un en pierre dorée, à base carrée et fûts à angles adoucis ; chacun possède à mi-hauteur un tambour taillé en corbeau, supportant le plancher de la grange. Les tambours des piliers portent des marques lapidaires, NF et GF. Le corps en retour à l'ouest, couvert d'un toit à longs pans, abrite resserres et étables surmontées d'un fenil ; son élévation postérieure (solin en galets) ne compte que 3 fenêtres au 1er niveau. L'élévation sur cour est percée de baies à linteau de bois et piédroits en brique, dont deux portes charretières à linteau segmentaire en bois, l'une à piédroits en pierre ; une sorte de galerie étroite aère le 2e niveau, couvert d'une charpente en bois de 6 fermes. A l'extrémité nord s'adosse le pigeonnier, qui présente un fruit en pierre dorée sur l'angle extérieur nord-ouest ; de plan carré et plus élevé, il est couvert d'un toit en pavillon porté par une charpente apparente en bois équarri, composée d'une enrayure et de fermettes. L'étroite porte d'entrée ouvre sur la cour, la chambre d'envol, au sud, donne sur le toit de l'aile ouest et l'unique fenêtre de l'élé vation postérieure (1er niveau) est munie de barreaux de défense en fers plats "en épine". L'intérieur, à partir de 2 m de hauteur, est entièrement garni de boulins en demi-cercle, espacés de 50 à 60 cm, directement taillés dans le pisé (7 rangées).
plan plan régulier en U
élévation élévation à travées
étages sous-sol ; rez-de-chaussée surélevé ; 1 étage carré
escaliers escalier de distribution extérieur : escalier symétrique, en maçonnerie ; escalier dans-oeuvre : escalier en équerre, en maçonnerie, en charpente
gros-oeuvre pisé ; calcaire ; crépi ; brique ; galet
couverture (type) toit à longs pans ; croupe ; toit en pavillon
couverture (matériau) tuile creuse
décor sculpture (étudiée dans la base Palissy )
typologie demeure à plusieurs logis, avec dépendances agricoles
propriété propriété privée
type d'étude inventaire topographique
rédacteur(s) Jourdan Geneviève ; Giguet Claire
référence IA01000235
  © Inventaire général du patrimoine culturel, Région Rhône-Alpes
enquête 1988
date versement 2010/04/14
Contact service producteur
service producteur Conseil régional de Rhône-Alpes - Service chargé de l'inventaire
6, Quai Saint-Vincent - 69001 Lyon - 04.72.00.43.70
 
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Requête ((Tramoyes) :LOCA )
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