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Inventaire général du patrimoine culturel
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édifice / site
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Château de la Folie
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localisation
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Ile-de-France ; Essonne ; Draveil
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aire d'étude
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Draveil
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lieu-dit
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Mainville
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adresse
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43 rue du Marais
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dénomination
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château
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parties étudiées
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grand ensemble
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parties non étudiées
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communs ; château d'eau ; théâtre ; parc
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partie(s) étudiée(s)
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époque de construction
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4e quart 18e siècle ; 2e moitié 19e siècle ; 1er quart 20e siècle ; 4e quart 20e siècle
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auteur(s)
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Cannissié Jean-Baptiste (architecte) ; André et Fleury (entrepreneur)
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historique
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En 1746, le clos du Gué de la Folie est acquis par le fermier général Marin de La Haye, propriétaire du château de Draveil ; une allée plantée de tilleuls relie les deux domaines. Sous cette allée court une canalisation qui capte au profit du parc du château de Draveil les eaux souterraines provenant de la forêt de Sénart. En 1790 la propriété est acquise par Mme de Saint-Sauveur qui y fait édifier une maison. Au milieu du XIXe siècle celle-ci est transformée radicalement ou reconstruite en château éclectique d'inspiration historiciste par l'architecte Cannissié qui élève également une chapelle de style néo-Renaissance italienne en la reliant par une galerie au corps central, ainsi que des écuries inspirées des chalets suisses ; un salon de jardin couvert d'une charpente à ferme métallique et verre, dû à l'entreprise André et Fleury à Neuilly-sur-Seine, est accolé vers 1873 à ces écuries. En 1857 le domaine est acquis par les deux frères de l'industriel Jules Laveissière, propriétaire du château de Draveil. Ils font démolir (ou remanier profondément) le château remplacé en 1902 par un édifice de style néo-classique. Le 25 juin 1963 une partie du parc est vendue à la Société civile immobilière l'Orée de Sénart qui y fait construire un ensemble immobilier de 456 logements répartis en 18 bâtiments. Dans les années 1990 un immeuble de 4 niveaux et plan en L est greffé sur la façade arrière du château.
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description
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Le château est une construction en briques revêtues d'un enduit. Le corps central, couvert d'un toit à longs pans, est encadré de deux avant-corps en légère saillie à toits à longs pans et à croupes. Ce corps central est prolongé d'une travée en rez-de-chaussée couverte en terrasse, de même que les deux pavillons en rez-de-chaussée qui se greffent sur l'angle des corps de bâtiment latéraux. Une pièce d'eau s'étend devant la façade antérieure. A gauche en entrant, les écuries (qui abritaient aussi le logement du cocher) sont adossées au mur de clôture ; elles sont construites en meulière rocaillée, pan-de-bois et pierre de taille en soubassement. Derrière le château, à droite, se trouvaient d'autres communs et un petit théâtre aménagé par la famille Laveissière, aujourd'hui démolis ; seul subsiste le château d'eau en forme de tour coiffée d'un toit en poivrière et construit en meulière.
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élévation
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élévation ordonnancée
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étages
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1 étage carré ; étage de comble
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gros-oeuvre
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brique ; enduit
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couverture (type)
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toit à longs pans ; croupe ; terrasse
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couverture (matériau)
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ardoise
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propriété
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propriété publique
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type d'étude
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inventaire topographique
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rédacteur(s)
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Blanc Brigitte
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référence
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IA91000817
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© Région Ile-de-France - Inventaire général du patrimoine culturel
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enquête
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2006
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date versement
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2011/10/12
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crédits photo
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Ayrault, Philippe - © Région Ile-de-France - Inventaire général du patrimoine culturel
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Contact service producteur
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service producteur
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Conseil régional d'Ile-De-France - Service de l'Inventaire général du patrimoine culturel 115, rue du Bac 75007 Paris - 01.53.85.59.93
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