|
|
Inventaire général du patrimoine culturel
|
édifice / site
|
Biscuiterie le Colibri
|
localisation
|
Poitou-Charentes ; Charente-Maritime ; Pons
|
aire d'étude
|
Charente-Maritime
|
adresse
|
5 route de Marennes
|
dénomination
|
biscuiterie
|
parties non étudiées
|
atelier de fabrication ; bureau d'entreprise
|
époque de construction
|
1er quart 20e siècle ; 3e quart 20e siècle
|
auteur(s)
|
maître d'oeuvre inconnu
|
historique
|
Biscuiterie créée en 1922 par Daniel Faure, boulanger, sous le nom de "Petit Colibri", au n°23, avenue Gambetta, pour la fabrication de madeleines. Il s'agit alors de la troisième fabrique de ce type en activité à Pons. Le fournil se trouve au fond de la cour. En 1946, l'affaire est reprise en viager par Gabriel Moreau, qui y avait fait son apprentissage. Les madeleines, fabriquées à la main, sont vendues par cartons expédiés à La Rochelle, Angoulême ou Paris. En 1953, l'usine se déplace au n°5 rue de Marennes, dans un ancien entrepôt de matériaux de construction, et prend peu à peu de l'extension, avec notamment une nouvelle fabrication de madeleines au chocolat. Des bureaux sont édifiés en 1957, et un nouvel atelier de fabrication et un magasin (usine B) bâtis vers 1965. Ces dernières constructions correspondent au développement de l'automatisation. L'affaire prend encore de l'essor, avec la reprise des anciennes marques des biscuiteries de Pons "Sires de Pons" et "Le Donjon". En 1977, Colibri rachète Azur, une usine de la région parisienne. Un nouveau bâtiment (usine C) est construit en 1979, qui abrite un entrepôt des matières premières, un laboratoire de fabrication, un atelier d'emballage et un hall d'expédition. De nouveaux bureaux sont également bâtis vers 1980. Gabriel Moreau cède son affaire en 1982 au groupe Midial, qui la revend au groupe Brossard en 1991. L'affaire est en difficulté lorsqu'elle est rachetée en 1994 par Philippe Darves, qui redresse la situation. La capacité de production est de 25 000 t de gâteaux par an. En 1952, 20 personnes, en 1958 : 60 personnes, en 1980 : 350 personnes sur les différents sites, en 1999 : 60 personnes.
|
description
|
Les bâtiments de l'avenue Gambetta sont des constructions traditionnelles, avec une adjonction des années 1940 en parpaing de mâchefer. Sur le site actuel, les premiers bâtiments sont en parpaing de béton et couverture en ciment amiante. L'atelier de 1979 est en pan de métal et essentage métallique avec couverture en métal ; il possède un étage de soubassement et trois étages carrés à l'une de ses extrémités, il est en rez-de-chaussée ailleurs. Les bureaux de 1980 sont en pan de métal, parpaing de béton et essentage de matériau composite.
|
étages
|
étage de soubassement ; 3 étages carrés
|
gros-oeuvre
|
béton ; parpaing de béton ; métal ; pan de métal ; essentage
|
couverture (type)
|
toit à longs pans ; pignon couvert
|
couverture (matériau)
|
ciment amiante en couverture ; métal en couverture
|
propriété
|
propriété privée
|
type d'étude
|
patrimoine industriel
|
rédacteur(s)
|
Pouvreau Pascale
|
référence
|
IA17000410
|
|
© Inventaire général
|
enquête
|
1999
|
date versement
|
2000/08/30
|
date mise à jour
|
2004/12/03
|
crédits photo
|
Rome, Christian - © Inventaire général, ADAGP
|
|
|
|
Contact service producteur
|
service producteur
|
Conseil régional de Poitou-Charentes - Service chargé de l'inventaire 102, Grand'Rue - BP 553 86020 Poitiers Cedex - 05.49.36.30.30
|
|