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Réponse n° 7

  Inventaire général du patrimoine culturel
édifice / site ferme dite Mas de Méjanes, Domaine de Méjanes ou Domaine Paul-Ricard
localisation Provence-Alpes-Côte d'Azur ; Bouches-du-Rhône ; Saintes-Maries-de-la-Mer
aire d'étude Bouches-du-Rhône
lieu-dit Mas de Méjanes ; Domaine de Méjanes
dénomination ferme
parties étudiées arène
parties non étudiées logis ; chapelle ; pigeonnier ; cour ; croix monumentale ; écurie ; étable à vaches ; enclos ; aire à battre ; séchoir ; grange ; remise agricole ; hangar agricole ; jardin potager ; maison ; logement ; école ; canal d'irrigation ; voie ferrée ; gare ; débit de boissons ; restaurant ; latrine ; stationnement
partie(s) étudiée(s)
éléments remarquables tour ; porte
époque de construction Milieu du Moyen Age (?) ; 13e siècle (?) ; 17e siècle ; 18e siècle ; 19e siècle ; 20e siècle
siècle détail 1er quart 17e siècle
année 1613
auteur(s) maître d'oeuvre inconnu
personnalité(s) Méjanes Guillaume de Piquet, ou : Guillaume de Picquet, marquis de (commanditaire) ; Méjanes Jean-Baptiste-Marie de Piquet, ou : Jean-Baptiste-Marie de Picquet, marquis de (commanditaire, personnage célèbre) ; Ricard Paul (commanditaire)
historique La première mention de la terre de Méjanes remonte au 11e siècle. En effet, en mars 1048, un acte de l'archevêque d'Arles évoque déjà la "Villa Mejanis". Au 13e siècle, le domaine aurait appartenu aux Templiers et c'est peut-être à cette époque qu'a été construite la tour qui subsiste encore aujourd'hui et qui aurait été fortement modifiée au 17e siècle (porte principale, mascarons, escalier intérieur) au moment de la reconstruction du logis, plusieurs fois remanié par la suite (modifications de baies, adjonctions, surélévations). Erigée en marquisat en 1723 pour Guillaume de Piquet, la terre de Méjanes passa ensuite à son fils Jean-Baptiste-Marie Piquet, marquis de Méjanes, célèbre pour avoir légué son importante bibliothèque à la ville d'Aix-en-Provence en 1786 (c'est vraisemblablement un membre de la famille Piquet qui a fait sculpter le blason ornant la porte principale). Après avoir appartenu à divers propriétaires, le domaine fut acquis par les Sucreries Saint-Louis qui le revendirent en 1939 à M. Paul Ricard, qui développa alors tout le potentiel agricole et touristique de cette immense propriété. La cheminée et les aménagements du séjour ont été réalisés à cette époque. C'est probablement au même moment qu'une croix monumentale portant la date 1613 a été transportée dans la cour à proximité du logis. Depuis le milieu du 20e siècle, l'exploitation agricole privilégie la polyculture, principalement axée sur le riz (matériel agricole comportant notamment avions et hélicoptères pour les semis dans les rizières) , et l'élevage des races camargue (taureaux et chevaux). Désormais connu sous le nom de Domaine Paul-Ricard, le site est devenu un pôle touristique majeur en Camargue (arènes, restaurants, etc.).
description Le Mas de Méjanes est situé sur un domaine qui s'étend sur 600 hectares au nord-ouest de l'étang du Vaccarès. La plupart des bâtiments ont été érigés en moellons sans chaîne en pierre de taille mais certaines parties du logis sont en pierre de taille de Fontvieille ou présentent des chaînages en pierre de taille. Ce logis, auquel sont intégrés un pigeonnier et une petite chapelle, dont le choeur est voûté en cul-de-four, comporte une tour dans-oeuvre et plusieurs corps de bâtiment alignés selon un axe est-ouest. Le séjour, couvert d'une charpente en bois apparente, a reçu une inscription en provençal (transcription : O camargo bello patrio / sies l'estello dei liberta ; traduction : "O Camargue, belle patrie, tu es l'étoile de la liberté"). La façade principale donne au sud sur une cour ouverte. Cette cour est bordée de nombreuses dépendances agricoles. Autres bâtiments agricoles, logements et maisons pour les employés, de même qu'à une certaine époque une petite école pour les enfants de ceux-ci, sont répartis sur le domaine. Les toits de la plupart des corps de bâtiments sont à longs pans (quelques appentis) et sont couverts de tuiles creuses ou de tuiles plates mécaniques. Ecuries en briques enduites dont l'un des pignons est un pignon découvert à redents. La gare, avec ses murs enduits et sa couverture en roseaux, s'inspire des cabanes de gardians. Elle permet d'accéder à un petit train qui traverse une grande partie de la propriété. La croix monumentale est composée d'une petite croix surmontant une colonne posée sur un socle carré à élévation galbée. L'ensemble, réalisé en pierre, a été érigé au centre d'une large plate-forme à deux niveaux, entourée d'une petite clôture en fer forgé.
étages en rez-de-chaussée ; rez-de-chaussée ; 1 étage carré ; 2 étages carrés ; étage de comble
escaliers escalier dans-oeuvre : escalier tournant à retours sans jour, en maçonnerie
gros-oeuvre calcaire ; moellon (enduit) ; moellon sans chaîne en pierre de taille (enduit) ; pierre de taille (moyen appareil ; enduit) ; brique (enduit)
couverture (type) toit à longs pans ; pignon couvert ; pignon découvert ; appentis
couverture (matériau) tuile creuse ; tuile plate mécanique ; roseau
couvrement cul-de-four ; charpente en bois apparente
décor sculpture ; ferronnerie ; peinture
représentation croix grecque : Vierge à l'Enfant, colonne ; volute ; fronton, armoiries : chevron, heaume : plume ; mascaron ; ordre ionique : volute, ove, rai de coeur ; armoiries : chevron, lance, étoile, heaume : plume ; cuir découpé : armoiries
  Croix monumentale : croix grecque tréflée, sculptée d'une Vierge à l'Enfant en bas relief, posée sur une colonne à fût lisse, sans chapiteau, mais comportant un astragale simplement mouluré. Clôture en ferronnerie à volutes.
Porte principale : fronton triangulaire brisé, dont la partie centrale présente un écu scutiforme timbré d'un heaume empanaché. Ecu apparemment sculpté d'un chevron (lecture incertaine : armoiries du marquis de Méjanes ?).
Tour : mascarons sculptés aux angles du bandeau soulignant la partie supérieure du deuxième étage de la tour (deux mascarons subsistent en place, un mascaron a été déposé et un autre a disparu).
Grand escalier : retombées des arcs sculptées de chapiteaux ioniques (volute, ove, rai de coeur).
Hotte de la cheminée du séjour : armoiries sculptées dont l'écu en accolade est timbré d'un heaume empanaché (armoiries du marquis de Méjanes : un chevron accompagné d'une pique mouvant de la pointe et de trois étoiles).
Arcade du séjour : décor peint comportant une inscription en provençal, de part et d'autre d'un écu ovale inscrit dans un cuir découpé (armoiries de Provence : d'or aux quatre pals de gueules).
typologie logis à corps de bâtiments alignés ; logis à tour dans-oeuvre ; logis aux génoises à deux rangs
état remanié
propriété propriété d'une société privée
protection MH 1941/05/26 : inscrit MH
  Logis principal protégé sous la dénomination de manoir.
type d'étude pré-inventaire
rédacteur(s) Poulin Yvan ; Simar Pierre
référence IA13001251
  © Inventaire général, Région Provence-Alpes-Côte d'Azur
enquête 1983
date versement 2005/06/09
date mise à jour 2007/03/12
service producteur Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Direction Culture et Patrimoine - Service de l'Inventaire général du patrimoine culturel
Grand Horizon, 11-13 boulevard de Dunkerque, 13002 Marseille - 04 88 10 76 66
autre dossier dossier de protection
 
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Requête ((Saintes-Maries-de-la-Mer) :LOCA )
Relations Synonymes=1 Spécifiques=9 Génériques=0