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Réponse n° 82

  Inventaire général du patrimoine culturel
édifice / site établissements de bains
localisation Pays de la Loire ; Vendée ; Les Sables-d'Olonne
aire d'étude Sables-d'Olonne (Les)
dénomination établissement de bains
collectifs 1 étudié ; 10 repérés
époque de construction 1ère moitié 19e siècle ; 2e moitié 19e siècle
auteur(s) Chaigneau Séraphin (entrepreneur) ; Raimbert (entrepreneur)
historique Durant la première moitié du 19e siècle, les édiles vantent les mérites thérapeutiques des eaux de sources qui jaillissent à la Chaume, ainsi que les vertus des bains de sables pris sur la plage. Dès 1816, la ville des Sables-d'Olonne voit apparaître sur le remblai des établissements voués aux bains d'eau douce et d'eau de mer, et ouverts exclusivement en saison. Ces premiers établissements de bains en dur cumulent les activités mondaines et thérapeutiques, et cohabitent dès le départ avec les Sablais Musseau, Grolleau, Léard et Musseur, tous loueurs de cabines mobiles remisées en partie haute de la plage. Dès 1827, un projet de maison de réunion et restaurant pour les baigneurs étrangers voit le jour aux Sables-d'Olonne. Le premier établissement de bains est construit en 1843, grâce à une subvention municipale et une souscription sous forme d'actions. Ce premier établissement privilégie les activités mondaines, et accueille des manifestations théâtrales aussi bien que les réunions de la société des courses et des régates des Sables-d'Olonne. En 1844, un entrepreneur sablais, Séraphin Chaigneau, obtient la concession d'un terrain municipal en front de mer, et fait construire un établissement de bains à usage thérapeutique, mitoyen à la prison. Au tournant du siècle, un second type d'établissement de bains plus léger voit le jour, plus à l'est sur le Remblai. Avant 1893, l'entrepreneur Raimbert ooeuvre un établissement d'hydrothérapie, avec de multiples variétés de bains. Ces établissements sont au cours du 20e siècle transformés en hôtels de voyageurs ou détruits, et perdent leur rôle central sur le remblai en saison, au profit des bureaux des bains, qui se partagent toute la surface de la grande plage, et auxquels on accède au moyen d'escalier mobiles en bois installés par la municipalité. En 1960, la ville étudie un projet d'établissement de thermes marins à la Rudelière. Il ne subsiste aujourd'hui sur le remblai aucun établissement de bains, à l'exception de l'institut de thalassothérapie du lac de Tanchet.
état détruit
type d'étude recensement du patrimoine balnéaire
rédacteur(s) Delignon Gaëlle
référence IA85000002
  © Inventaire général
enquête 1998
date versement 2000/12/21
crédits photo Yvernogeau Christophe
Contact service producteur
service producteur Région Pays de la Loire - Centre de ressources
1, rue de la Loire - 44966 Nantes cedex 09 - 02.28.20.54.70
 
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Requête ((Les Sables-d''Olonne) :LOCA )
Relations Synonymes=1 Spécifiques=9 Génériques=0