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Inventaire général du patrimoine culturel
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édifice / site
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établissement de bains dit Thermes de Deauville ou Etablissement hydrothérapique
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localisation
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Basse-Normandie ; Calvados ; Deauville
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aire d'étude
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Deauville
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adresse
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boulevard Eugène Cornuché ; rue Mirabeau ; rue Jean Mermoz
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dénomination
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établissement de bains
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parties non étudiées
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jardin ; enclos ; portail
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époque de construction
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3e quart 19e siècle
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année
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1862
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auteur(s)
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maître d'oeuvre inconnu
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historique
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Comptant parmi les premiers équipements de la station, l'établissement hydrothérapique de Deauville avait été construit en 1862-1863 à l'initiative de la Société immobilière de Deauville, à l'extrémité nord du front de mer. Il dispensait des bains chauds à base d'eau de mer et d'eau douce spécifiques à certains maux, assurait la location et l'entretien des équipements nécessaires aux bains à la lames (cabines de bains fixes ou mobiles, linges de bains) , ainsi que celle des fauteuils et chaises de plage et mettait à disposition des baigneurs les moins expérimentés des guides-baigneurs. La formation d'une noue sur la plage de Deauville au cours de l'hiver 1870 ayant porté un coup décisif à l'activité balnéaire de la station, l'établissement hydrothérapique ferma ses portes. Sa destruction en 1875 permit l'extension du jardin de la villa du Phare (cf. notice : IA14003071).
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description
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De style mauresque, l'établissement hydrothérapique de Deauville était situé sur une parcelle traversante bordée au nord par la Terrasse (actuellement boulevard Eugène Cornuché) , à l'ouest par la rue des Thermes (actuellement rue Mirabeau) et au sud par la rue de l'Ecluse (actuellement rue Jean Mermoz). L'élévation principale était alignée sur la Terrasse. De plan carré, l'édifice était composé d'un avant-corps carré renfermant une cour intérieure autour de laquelle s'alignaient les cabines de bains, d'un porche hors-œuvre en décrochement au centre de l'élévation nord-ouest, de deux tours carrées à trois niveaux d'élévation abritant les réservoirs d'eau douce et d'eau de mer, reliées par une galerie fermée percée de baies cintrées protégées par des auvents, enfin, à l'arrière du corps de bâtiment, d'une cheminée. Appareillée en assises alternées régulières, la brique polychrome, matériau de gros oeuvre, participait activement au décor des élévations (pilastres, corniche à denticules, bahut orné d'un décor géométrique, encadrements Les baies à arc outrepassé, motifs losangés sur la cheminée). Le toit en bâtière du porche hors-œuvre et les toits en pavillons des deux tours carrées étaient ornées, sur la bordure de rive, de lambrequins à motifs ajourés et rehaussés d'épis de faîtage probablement en zinc.
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plan
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plan carré symétrique
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élévation
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élévation ordonnancée
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étages
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rez-de-chaussée ; 2 étages carrés
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escaliers
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escalier dans-oeuvre
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gros-oeuvre
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brique
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couverture (type)
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toit en bâtière ; toit en pavillon ; toit à longs pans
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couverture (matériau)
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ardoise
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typologie
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style exotique ; style mauresque ; édifice du front de mer
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état
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détruit
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type d'étude
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patrimoine de la villégiature
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rédacteur(s)
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Tournoux Marie-Noël ; Hébert Didier
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référence
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IA14003148
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© Région Basse-Normandie - Inventaire général
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enquête
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1998
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date versement
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2010/04/22
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date mise à jour
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2010/10/26
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crédits photo
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Corbierre, Pascal (reproduction) - © Région Basse-Normandie - Inventaire général
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dossier en ligne
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Contact service producteur
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service producteur
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Région Basse-Normandie - Direction de l'Inventaire général du patrimoine culturel Abbaye aux Dames - Place Reine Mathilde BP 523 - 14035 Caen Cedex - 02.31.06.97.33
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