|
|
Inventaire général du patrimoine culturel
|
édifice / site
|
présentation de la commune de Gardefort
|
localisation
|
Centre ; Cher ; Gardefort
|
aire d'étude
|
Sancerre
|
historique
|
Si le territoire de Gardefort a gardé des traces de l'occupation romaine (villa gallo-romaine près de La Folie) c'est au 11e siècle, lorsque les comtes de Champagne reprennent en main la région que Gardefort entre dans l'histoire : une enceinte castrale est alors construite à 800 m au sud du village actuel : les fossés en sont encore visibles. Quant à la paroisse de Gardefort dont le nom primitif était Asnières, elle est attestée en 1139 (bulle confirmant l'église Saint-Martin d'Asnières à la nomination du chapitre de Sancergues). A la fin du 12e siècle, le siège primitif des seigneurs de Gardefort est abandonné au profit d'une résidence, semble-t-il non fortifiée, près de l'église paroissiale. Il faut attendre la fin du 15e siècle pour trouver mention de "maison forteresse". Philippe de Molins, originaire du Bourbonnais et seigneur de Gardefort entre 1411 et 1454, a probablement fait construire cette maison forte. En 1623, il est fait mention d'un "chastel et maison seigneuriale" et le plan du comté de Sancerre de 1676 en révèle l'importance. En 1780, la seigneurie, divisée, est cédée au comte de Sancerre. Jusqu'au milieu du 20e siècle, la propriété foncière est soumise au régime de la petite propriété : en 1940, on dénombre encore 160 propriétaires de moins de 10ha (faire valoir direct). La grande propriété est quasiment inexistante. La population se compose de petits propriétaires cultivateurs, d'ouvriers agricoles (souvent forestiers l'hiver) et de quelques vignerons. Signe de la faible activité économique de la population locale, le village de Gardefort ne sera jamais pourvu des commerces de premières nécessités. Avec le bourg, les hameaux de Marolles et des Rames sont les plus peuplés de la commune. La population de Gardefort s'accroît lentement entre 1826 et 1891 passant de 279 à 404 habitants, effet démographique temporaire dû à la construction de la ligne de chemin de fer reliant Bourges à Cosne-sur-Loire. En 1896, date de la mise en service de la voie ferrée, Gardefort perd plus de 50 de ses habitants ! La construction d'un nouvel habitat particulièrement notable entre 1840 et 1890 sera stoppée par l'exode rural qui entraîne dès la fin du 19e siècle une constante décrue de la population. Le hameau des Châtaigniers qui comptait 7 maisons en 1872 n'en a plus qu'une en 1936. Actuellement de 107 habitants, la population de Gardefort est regroupée pour 50% dans le bourg, le reste est réparti dans les hameaux. Les maisons du 19e siècle sont transformées ou agrandies, quelques maisons neuves sont construites à partir des années 1970 (le bourg, les Rames). La densité de population est de 13 habitants au km², chiffre proche de celui des communes voisines du sud du canton (Feux et Jalognes).
|
description
|
Une des plus petites communes du canton avec 8, 44 km², Gardefort est un territoire faiblement vallonné, de champs ouverts que domine au centre le bois de Gardefort. Le Bois du Coudray et le bois de la Vallée de Tremble ferment l'horizon au nord-ouest et au sud est. La nature du sol calcaire et argilo-calcaire avec quelques affleurements de silex est propice aux cultures céréalières mais ne retient pas l'eau en surface : aucun cours d'eau n'irrigue d'ailleurs les terres de Gardefort. Il existe néanmoins un réseau souterrain alimentant puits et sources autour desquels se sont implantés les hameaux.
|
type d'étude
|
inventaire topographique
|
rédacteur(s)
|
Chazelle Annie ; de Buhren Nathalie
|
référence
|
IA18001049
|
|
© Conseil général du Cher, DADP, Service patrimoine ; © Région Centre - Inventaire général
|
enquête
|
2000
|
date versement
|
2008/12/06
|
|
|
|
Contact service producteur
|
service producteur
|
Direction des Archives départementales et du Patrimoine - Parc du Grand Mazières rue Heurtault de Lamerville 18000 Bourges - 02.48.55.82.60
|
|