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Inventaire général du patrimoine culturel
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édifice / site
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présentation de l'étude du patrimoine architectural du canton de Verdun-sur-le-Doubs
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localisation
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Bourgogne ; Saône-et-Loire
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aire d'étude
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Verdun-sur-le-Doubs
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historique
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Au mésolithique, les hommes s'installent dans les plaines de la Saône et du Doubs, sur les rives et les îlots. A partir du 5e siècle avant J-C, des villages et places fortes s'implantent dans la région au confluent des deux rivières ; les Séquanes occupaient la rive gauche de la Saône et les Eduens la rive droite. Les vestiges de cette période sont nombreux dans le Verdunois. La prospérité agricole, artisanale et commerciale qui caractérisait la région à l'époque de la Tène va prendre un nouvel essor avec la "paix romaine". Les nombreuses découvertes de l'époque romaine, notamment les amphores retrouvées dans les fleuves témoignent déjà de l'importance du commerce fluvial dans cette région. Dans cette région riche en argile et en bois, la production de céramique importante depuis les âges du fer s'est diversifiée aux époques gallo-romaine et médiévale et s'est poursuivie jusqu'au 20e siècle qui a vu la fermeture des dernières tuileries du Verdunois. Avant le concordat de 1801, la partie nord-est du Verdunois dépendait du diocèse de Besançon, c'est à dire Charnay-lès-Chalon, Longepierre, Mont-lès-Seurre, Navilly, Pontoux, Saunière et La Villeneuve. En 1790, les communes furent réparties sur 3 cantons et, après plusieurs réajustements, le canton n'atteindra ses limites actuelles qu'en 1905. L'économie est rurale, la spécialité céréalière localisée dans la vallée de la Saône est ancienne, et le commerce bien implanté jusque vers 1960. La modernisation a entraîné un fort exode rural et un vieillissement démographique qui touchent tous les bourgs, cependant, Gergy, Saint-Loup et Géanges accueillent une nouvelle population travaillant à Beaune ou à Chalon-sur-Saône et se transforment en villages-dortoirs où les lotissements se multiplient. L'artisanat rural et les commerces de proximité sont devenus rares, mais les métiers du bâtiment sont présents dans presque toutes les communes. L'industrie céramique, florissante jusqu'au début du 20e siècle, a disparu depuis la fermeture des tuileries de Navilly et de Ciel. La vigne était présente dans la plupart des communes jusqu'au début du 20e siècle. La forêt a reculé au profit des terres cultivées et des prés, et les industries du bois sont bien réduites. Aujourd'hui la filière agroalimentaire (laiterie, usine de glaces, conserverie, casserie d'oeufs) emploie près de 400 salariés. La pêche professionnelle sur la Saône et le Doubs a bien périclitée ; il ne reste, dans le canton, que deux pêcheurs pour alimenter en poissons les restaurateurs qui proposent la friture et la pôchouse, spécialités de la région. Les moulins "flottants ou moulins-bateaux" ont disparus avant la guerre de 1914-1918, les autres, construits sur berge, ont résisté jusque dans la seconde moitié du 20e siècle. Le tourisme vert et fluvial s'est considérablement développé et de nombreux terrains de campings se sont établis notamment entre la Saône et le Doubs.
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description
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Ce canton de 29 052 hectares regroupant 24 localités, est le 2e du département par son étendue et le 3e par le nombres de ses communes. "Pays des trois rivières", il est depuis toujours une zone de peuplement et de passage. Situé au coeur d'une plaine fertile à l'écart des grands centres urbains, la forêt subsiste encore dans les communes du sud-ouest et du sud-est, la plaine de la Dheune qui conflue avec la Saône à Chauvort, à l'ouest, traverse des zones de marais et d'étangs.
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type d'étude
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inventaire topographique
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rédacteur(s)
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Fromaget Brigitte
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référence
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IA71000457
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© Inventaire général
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enquête
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2001
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date versement
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2005/03/25
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date mise à jour
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2011/04/01
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Contact service producteur
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service producteur
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Conseil régional de Bourgogne - Service Patrimoine et Inventaire 17, bd de la Trémouille BP 23502 - 21035 Dijon cedex - 03.80.44.40.55
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