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Inventaire général du patrimoine culturel
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édifice / site
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ville
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localisation
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Pays de la Loire ; Maine-et-Loire ; Segré
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aire d'étude
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Pays Segréen
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hydrographie
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Oudon (l') ; la Verzée
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dénomination
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ville
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époque de construction
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11e siècle ; 15e siècle ; 16e siècle ; 18e siècle ; 19e siècle ; 20e siècle
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historique
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Les mentions les plus anciennes de la ville médiévale remontent au 11e siècle. Succédant à une première forteresse, le château aurait été élevé en 1066 par le comte d'Anjou Foulques le Réchin ; à la même époque fut probablement érigée l'enceinte fortifiée qui fera de Segré l'une des 32 villes closes de l'Anjou. L'ancienne église Saint-Sauveur est également mentionnée en 1097, et la Madeleine, alors simple chapelle, en 1077. Lors des guerres livrées aux Anglais et aux Bretons, la ville est assiégée à trois reprises : en 1422, 1433 date à laquelle le comte d'Arundel rase le donjon et enfin en 1490. Désormais le château est devenu inhabitable et la paroisse de Saint-Sauveur décline au profit de celle de la Madeleine. Pendant la Ligue, la ville fut occupée par la troupe catholique en 1591 et par le duc de Vendôme en 1621. En 1800, le choix de Segré pour être le siège de la sous-préfecture entraîne tout au long du siècle d'importantes modifications urbaines. A partir des années 1830 on aménage la voirie dans le centre-ville ; de nouveaux équipements publics sont élevés : un tribunal (1825) , une mairie (1844) , une salle d'asile (1853). L'église de la Madeleine est une première fois reconstruite (1835) ; un nouveau presbytère édifié (1827). La seconde moitié du siècle, marquée par l'arrivée du chemin de fer et le développement de l'industrie minière, poursuit ce développement : percement de nouvelles rues, construction de la sous-préfecture (1864) , de la gare (1876) , mais aussi apparition des premières cités ouvrières, multiplications des écoles, construction d'un hospice (Hospice Swetchine, 1864) ; la fin du siècle est marquée symboliquement par la reconstruction partielle de la Madeleine (1887-1890) et l'édification d'un hôtel de ville (1901-1905). Dans la première moitié du 20e siècle la tannerie Lepage (1906) et l'usine électrique (1914) s'installent au coeur de la ville ; dans la toute proche périphérie, le nouvel habitat individuel (lotissement) et collectif (cités ouvrières) s'étend au cours des années 1920. Gravement touchée lors de la seconde guerre mondiale, Segré entame sa reconstruction dès 1948.
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description
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Dominant la confluence de l'Oudon et de la Verzée, l'ancien château féodal, à motte et aula, était flanqué vers l'est d'une enceinte en hémicycle percée de trois portes. Sur la rive gauche de l'Oudon, on trouvait une muraille pentagonale avec sur sa face nord deux autres portes. Au-delà, la ville comportait sur la rive droite, le faubourg Saint-Jean, créé autour d'une ancienne commanderie de Templier, et sur la rive gauche le faubourg de la Madeleine" (Célestin Port). Excepté un tertre évoquant l'ancienne motte et de rares vestiges de l'enceinte, la forteresse médiévale fut entièrement détruite. Le tracé courbe de la rue Pasteur aboutissant au vieux pont, le parcellaire laniéré et un réseau de ruelles desservant des arrières cours évoquent pourtant la topographie du bourg ancien situé au pied de l'escarpement et en bordure de l'Oudon. Dès le 18e siècle des aménagements raisonnés sont entrepris rue Pasteur (alignement) et quai de Lauingen (ensemble d'immeubles derrière façade). A partir de 1830, la rue de Bretagne (actuelle rue Hugo) devient l'axe majeur, prolongée à l'ouest par un nouveau pont débouchant sur la place de la mairie débarrassée d'îlots vétustes ; à l'est, elle est complétée par l'aménagement du carrefour avec la rue Louis Philippe (rue Gambetta) et la création du Mail des platanes. La ville se développe également vers le sud-est, au-delà de la Verzée : près de la sous-préfecture et de la Caisse d'épargne la nouvelle notabilité fait construire de vastes demeures ; autour de la gare et le long de la rue Papin, de petits lotissements se développent à partir des années 1910 et jusque dans les années 50. Au nord, des lotissements ouvriers sont construits dès les années 1880 autour du site d'extraction de Baugé ; le phénomène s'accentue vers 1920 avec la création d'une grande cité ouvrière. La poursuite d'opérations de lotissement, de programmes collectifs en centre-ville, la création de nouvelles structures scolaires participent, entre autres, à la dernière phase de l'extension urbaine, particulièrement visible au nord (quartier de la Naissance) et au nord-est, autour du lycée Blaise Pascal et du quartier Eventard.
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gros-oeuvre
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schiste ; moellon
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couverture (matériau)
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ardoise
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type d'étude
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inventaire topographique
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rédacteur(s)
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Pelloquet Thierry
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référence
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IA49002020
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© Inventaire général
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enquête
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1999
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date versement
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2003/02/18
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Contact service producteur
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service producteur
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Région Pays de la Loire - Centre de ressources 1, rue de la Loire - 44966 Nantes cedex 09 - 02.28.20.54.70
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