historique
|
La formation du village s'est faite en lotissant peu à peu le vide entre deux pôles d'attraction : le château de la Mothe d'une part et la vieille église Saint-Heray d'autre part, la réunion territoriale a été faite par Jean de Torsay, sénéchal du Poitou, devenu propriétaire de la terre de la Mothe en 1401, en acquérant en 1404 la ville et châtellenie de Saint-Heray ; jusqu'à la construction de la nouvelle église à la fin du 15e siècle, l'église Saint-Heray, aujourd'hui détruite, était située dans la partie nord du village, dans le quartier de l'actuelle rue de la vieille église ; l'église de la Mothe, dont le vocable était peut-être Saint-Flavien, était située dans la partie sud du village, probablement entre la rue de la barrière et le moulin de la chapelle ; des avant le milieu du 16e siècle, la Réforme a été prêchée à la Mothe, avant la Révocation de l'édit de Nantes, deux temples protestants sont attestés, le premier en bordure est de la rue principale, du côté opposé au temple actuel, le second, construit après 1632, plus au nord, en bordure ouest de la même rue, a été détruit en 1682 ; depuis le moyen âge le commerce des farines, cuirs, draps et boeufs gras donnait lieu a un marché important ; l'ancienne halle était située entre les deux villages, sur l'actuelle place Maillard ; au milieu du 15e siècle, elle est transférée à son emplacement actuel, ce commerce a entraîné l'implantation, autour de la place du marché, d'au moins quatre auberges sous l'ancien régime qui ont survécu, sous d'autres noms, jusqu'au début du 20e siècle ; au 19e siècle, la municipalité entreprend des constructions publiques que l'on peut classer en trois périodes : de la première jusqu'en 1860, rien ne subsiste, de la seconde, de 1859 à 1870, de tous les projets demandés à l'architecte François Victor Vallet, seules la mairie et la salle d'asile ont été réalisées, durant la troisième, le presbytère, le temple et les trois écoles ont été édifiés par l'architecte Auguste Bergeron entre 1870 et 1878
|