Liste des réponses  Affiner la recherche Autre recherche
Réponse n° 1127

  Inventaire général du patrimoine culturel
édifice / site village de Saint-Benoît
localisation Provence-Alpes-Côte d'Azur ; Alpes-de-Haute-Provence ; Saint-Benoît
aire d'étude Pays Asses, Verdon, Vaïre, Var
dénomination village
époque de construction Moyen Age ; Temps modernes
siècle détail 17e siècle ; 18e siècle ; 19e siècle ; 20e siècle
auteur(s) maître d'oeuvre inconnu
historique La première mention écrite de la communauté de Saint-Benoît semble apparaître en 1248, lorsque les seigneurs de Garac attachés au monastère de Saint-Dalmas-de-Valdeblore (Alpes Maritimes), filiale de l’abbaye piémontaise Saint-Dalmas de Pedona en Italie, octroient des donations sur le territoire des Sausses. Un prieuré important, qualifié de « monastérium » est construit. Les moines bénédictins érigent une église en l’honneur de Saint-Benoît, sur ce territoire jusqu’alors difficilement contrôlable. Elle va attirer les habitants d’un village « refuge », implanté en hauteur et ceux plus dispersés sur les espaces environnants. Un nouveau castrum, dont la seigneurie reste aux mains des Garac voit le jour sur un site défensif et forme un prieuré important. En 1264, le nombre de feux d’après les droits d’albergue et de cavalcade s’élevait à 80. Le village appartient au diocèse de Glandevès (Entrevaux) et à la viguerie d’Annot, de la sénéchaussée de Castellane. On dispose de peu de documents d’archives pour la période antérieure au 18e siècle. Au 19e siècle, la question la plus prégnante est celle de l'alimentation en eau, des fontaines et du canal. Une école existe depuis le milieu du 19e siècle. Le village possède également un four à pain, reconstruit en 1927 et un lavoir, en activité jusque dans les années 1960. Dans l’entre-deux-guerres le village a pu vivre en autarcie. Il comptait une épicerie, un tailleur, un chapelier, un notaire, un bistrot, un forgeron et un tailleur. Chaque famille disposait d’un cheptel même modeste et de parcelles capables de faire vivre une famille. La vie du village s’organisait, il y a encore peu, au début du 20e siècle en deux étapes liées au calendrier des travaux agricoles. La tradition orale confirme ce mode de vie. Toute la population du village possédait au moins une parcelle de terrain, située dans la zone d’arrosage. Durant la période estivale, la population « descendait dans les campagnes » avec les bêtes, s’installait dans les fermes et entrepôts pour y passer la bonne saison, en cultivant leur(s) parcelle(s). L’hiver se passait dans le village même, où chacun remontait, regroupait les bêtes (vaches, mulets ou âne, moutons et/ou chèvres), dans les entrepôts. Etaient également entreposées les réserves de foin pour les bêtes et les céréales nécessaires aux hommes.
description Le quartier de la Ville est à une altitude moyenne de 714 mètres. La confrontation des cadastres napoléonien et actuel montre que la trame du bâti a très peu évolué. La situation du village sur un site perché a limité les extensions. Ce village-tas de forme circulaire s’organise autour de trois places. L’une s’est développée à partir de l’église paroissiale, en formant des îlots denses de bâtiments mitoyens, certains totalement imbriqués, composés de maisons d’habitations et d’entrepôts agricoles. L’autre derrière l’ancien four communal et dans le prolongement de la place formée par l’église. La dernière place plus au nord, dite place de la Tour s’est constituée à proximité de l’actuelle école. Les rues sont relativement étroites et le plus souvent de forme circulaire. Les constructions se font sur la hauteur, pour former un brise-vent et lutter ainsi contre le froid et surtout contre l’exposition au vent violent. La plupart des bâtiments disposent d'un sous-sol et /ou d’un étage de soubassement. Sur le cadastre de 1830, on constate une concentration de bâtiments à vocation agricole relégués en périphérie, dans les parties nord, nord-est et nord-ouest du village, formant une sorte de rempart. Quelques rues possèdent un nom. La Basse rue, située au sud-ouest du village présente une trame de maisons en lanière. Ce quartier aurait eu une fonction spécifique, selon la tradition orale. Il aurait été dévolu au tissage du chanvre, pour la confection de draps, la culture des parcelles de chanvre rendue possible grâce au canal d’arrosage situé en contrebas du village. Une des caractéristiques constantes du bâti de Saint-Benoît s’appuie sur un réseau de caves taillées dans le grès - transformées pour certaines en remise - sur l’ensemble du village. Certaines relient plusieurs parcelles. Les caves passaient sous l’église, jusqu’au terrain qui sert actuellement de parking. Ce dédale de pièces existait peut être dès l’origine du village et aurait pu servir de fondation aux habitations successivement transformées au cours des siècles. Depuis les années 1960 et la déprise agricole qui a suivi, le village a évolué dans la répartition des fonctions. Si globalement la trame du bâti n’a guère bougé, de nombreux entrepôts agricoles ont été remaniés et transformés en maison d’habitation. Certains ont permis d’agrandir une maison attenante. D’autres ont été totalement abandonnés et quelques-uns même menacent ruine. La plupart des maisons ont également été remaniées ou sont en train de l’être, rendant difficile une datation précise, antérieure au cadastre napoléonien et donc à la charnière du 19e siècle.
propriété propriété de la commune ; propriété privée
type d'étude inventaire topographique
rédacteur(s) Autric Françoise ; Brunet Marceline
référence IA04001636
  © Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
enquête 2009
date versement 2014/10/14
service producteur Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Direction Culture et Patrimoine - Service de l'Inventaire général du patrimoine culturel
Grand Horizon, 11-13 boulevard de Dunkerque, 13002 Marseille - 04 88 10 76 66
 
Protection des droits des auteurs de la base Mérimée, des notices et des images :
Aucune exploitation, notamment la diffusion et la reproduction, intégrale ou par extrait, autre que celle prévue à l'article L.122-5 du Code de la propriété intellectuelle, de la base de données, des notices et des images de ce site ne peut être réalisée sans autorisation préalable du ministre chargé de la culture ou, le cas échéant, du titulaire des droits d'auteur s'il est distinct de lui, sous peine de poursuites pour contrefaçon en application de l'article L.335-3 du Code de la propriété intellectuelle.
[1-100] [101-200] [201-300] [301-400] [401-500] [501-600] [601-700] [701-800] [801-900] [901-1000] [1001-1100] [1101-1200] [1201-1300] [1301-1400] [1401-1493]

1101 1102 1103 1104 1105 1106 1107 1108 1109 1110 1111 1112 1113 1114 1115 1116 1117 1118 1119 1120 1121 1122 1123 1124 1125 1126 1127 1128 1129 1130 1131 1132 1133 1134 1135 1136 1137 1138 1139 1140 1141 1142 1143 1144 1145 1146 1147 1148 1149 1150 1151 1152 1153 1154 1155 1156 1157 1158 1159 1160 1161 1162 1163 1164 1165 1166 1167 1168 1169 1170 1171 1172 1173 1174 1175 1176 1177 1178 1179 1180 1181 1182 1183 1184 1185 1186 1187 1188 1189 1190 1191 1192 1193 1194 1195 1196 1197 1198 1199 1200

Requête ((Alpes-de-Haute-Provence) :LOCA )
Relations Synonymes=1 Spécifiques=9 Génériques=0